Janvier au jardin.

Pour une raison que j’ignore, l’hiver amène avec lui une profusion de couchers de soleil somptueux, bien plus qu’en été me semble-t-il. Je grimpe alors jusqu’à la terrasse d’en haut pour en profiter quelques instants.

Nous ne sommes que début janvier, mais au jardin, le pommier du Japon a déjà commencé à fleurir !

Une bande de pinsons des arbres rôde autour de la mangeoire suspendue. Ce qui est curieux, c’est qu’il n’y a que des femelles. Il est vrai que ce n’est pas encore la saison des amours…

Est-ce un effet du réchauffement climatique ? Le bananier planté par Raphaël a pris des proportions impressionnantes, et voilà qu’il s’est mis à essayer de produire des bananes !

Évidemment, elles ne sont ni très grandes, ni très nombreuses, mais elles ressemblent tout de même à de véritables bananes. Bien vertes.

Et au bout de la tige il y a une fleur mâle énorme, avec son capuchon, ses ailes et son gros ventre.

Au-dessus des bananiers, dans le catalpa, les palombes, elles, commencent déjà à roucouler tendrement. C’est qu’on va déjà vers le printemps, figurez-vous ! Il ne faudrait pas se mettre trop en retard !

Allons, encore un splendide soleil couchant, à travers les branches nues du catalpa, cette fois. Bonne nuit le jardin !

Le jardin des plantes.

C’est notre deuxième jour à Nantes, et il y a une session « bricolage » prévue pour l’après-midi. Le matin, JM nous emmène au jardin des plantes, malgré une météo pas géniale.

Première rencontre : une belle dame toute nue qui ne craint pas trop le froid et qui se cache (pas très bien) dans les buissons.

Novembre, c’est l’automne, à Nantes aussi. Avec les couleurs qui vont bien.

Il n’y a pas que des plantes, au Jardin des Plantes. Il y a aussi plein de canards, de plein d’espèces différentes. Celui-ci a aussi des couleurs de l’automne, je ne sais pas si c’est permanent pour lui, ou seulement saisonnier.

Il s’est trouvé un copain dans les mêmes tons, mais avec des dessins différents.

Un artiste a fait pousser ces jolies fleurs blanches le long du chemin d’eau.

Et voici maintenant le local de l’étape : natif de la ville, Jules Vernes est aussi présent.

Les serres, magnifiques. Mais pas de visite libre, c’est fermé.

Et encore des canards !

Un artiste motivé par les bancs en a installé de toutes sortes dans le jardin. Ici c’est un « siestobanc, destiné à contempler l’harmonie céleste des ciels et cieux du Jardin des plantes… »
L’artiste s’appelle Claude Ponti.

Même artiste, autre banc (géant, celui-ci).

Un peu plus loin, une œuvre d’art naturelle, ce plaqueminier couvert de kakis.

Une sculpture dite d’ « architexture », au-dessus de l’eau, ici.

J’y vais ou j’y vais pas ?

Encore une sculpture, près d’une entrée du jardin.

Et toujours les belles couleurs sous le ciel bien gris.

Hohoooo ! Voilà qu’on nous observe, par ici !

Quittons-nous sur l’image de la Dormanron, en prenant bien soin de ne pas la réveiller. Voici les explications de Claude Ponti :

Découvertes dans les Îles Aldébarannes par Guylane Hululine à l’âge de six ans lors du voyage sabbatique de ses deux mères, les dormanrons sont aujourd’hui reconnues comme des créations végétales des tortues marines (de la super famille des Chelonioidea). Revenue sur place à l’âge de vingt-deux ans pour son mémoire de bio-ingénierie, Guylane fit la corrélation entre la création d’une Dormanron et l’activité étrange d’une tortue marine âgée. D’après ses observations, la tortue porte sur l’île des spores d’une algue rare dont les cellules souche sont accessibles mentalement, modifiables et orientables pendant trois jours environ. La tortue rêve de dormir sans carapace à l’abri de toute agression sur une plage de sable fin bien ensoleillée. C’est l’intensité du rêve qui donne sa perfection à la Dormanron. Guylane Hululine a prouvé deux ans plus tard qu’une tortue ne peut créer une Dormanron que si les spores sont plantés à plus de 1229 mètre et à moins de 1234 mètres de la mer dans toutes les directions. C’est la raison pour laquelle les Dormanrons sont très rares. Celle du Jardin des Plantes de Nantes est maintenue en vie confortable par un cercle de tuyauterie souterraine où circule de l’eau de mer.

Nature et jardin.

Après cette petite crise mystique, nous sommes de retour en Ariège pour une semaine très agricole, à partir du 20 mai.

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Le temps est au beau, on va pouvoir s’activer.

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Les renoncules sont en pleine forme ! On aperçoit aussi quelques véroniques et autres orties qui traînent au milieu. La débroussailleuse ne va pas avoir beaucoup le temps de refroidir.

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Il y a aussi quelques fleurs civilisées : les iris (vous avez vu la mouche ?)

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la rose rouge (comme c’est bizarre, d’être en même temps rose et rouge…)

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les céraistes cotonneux, à tendance invasive, mais qui font de jolies bordures, surtout à cette saison

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les ancolies communes, des natives locales que je favorise et transplante régulièrement

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et aussi les coquelicots, que je ne sais pas cultiver, juste les aider par des désherbages sélectifs. Ce sont des vagabonds qui poussent où ça leur plaît.

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Côté cultures, ce n’est pas la grande saison des récoltes, même si quelques salades ou oignons verts peuvent fournir un peu de verdure.

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C’est la grande saison des plantations. Voilà, on a installé les plants de tomates dans la nouvelle serre. Pour les semis, c’est encore moins spectaculaire, puisque ça se passe sous terre, les photos seront pour plus tard, éventuellement.

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Pas de mois de Mai sans muguet. Celui d’Estours n’en fait qu’à sa tête, il fleurit à la fin du mois si ça lui plaît. Qu’il vous porte bonheur quand même, ce muguet de 2019, on en a bien besoin par les temps qui courent !

Le point agricole de presque la mi-juillet.

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Salut, le Mirabat ! Nous sommes le 12 juillet et de passage à Estours. Nous avons abandonné nos brésiliens à la veille de leur départ, histoire qu’ils aient le champ libre pour leurs préparatifs. Et nous faisons une petite halte ariégeoise sur la route de la Méditerranée pour nous dérouiller un peu le dos avec désherbage, binage, arrosage, et plus généralement inspection générale de l’état des cultures de l’année.

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L’arbre aux quarante écus s’éveille à sa nouvelle vie ariégeoise. Je suis sûre qu’il n’a même pas encore quarante feuilles, mais sa vie est devant lui, espère-t-on. Il est susceptible de devenir millénaire, et même de survivre au feu nucléaire, comme ses frères d’Hiroshima, ne les oublions pas.

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Chouette, les tilleuls sont en fleurs ! Toute la vallée en est parfumée, particulièrement le soir.

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Il faut penser aux futures tisanes : récolte…

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…puis séchage, en profitant du beau temps.

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Des pommes ! Il va y avoir des pommes ! Voilà, c’est le jardin d’Eden… d’ailleurs, on ne manque pas de serpents non plus, n’est-ce pas Marie-Claire (la vipère…)

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Et au bout du jardin, voici le séquoia. Pas encore géant, mais il dépasse désormais les 10 m de haut. Pour son âge, ce n’est vraiment pas mal !

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Le voilà au printemps 2006, peu après sa plantation. Petit arbre devenu grand.

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Les pousses de l’année sont tendres et toutes douces.

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C’est près de lui que se trouve la cathédrale des haricots version 2018. Mi-juillet, ça pousse, ça grimpe !

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Les « runner beans » , descendants d’un premier paquet de semences acheté près de Dublin il a bien longtemps, restent mes préférés au niveau des fleurs, avec cette couleur remarquable.

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Dans la serre, les tomates poussent, mais aussi un peu les herbes folles, malgré le paillage, et le jardinier-désherbeur est en pleine action. A l’ancienne, pas au glyphosate !

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Tiens ! Une mouche avec un pyjama à rayures !

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Mi-juillet, c’est aussi la saison locale des hortensias. Ils se plaisent bien ici. Et pour nous, c’est un bon bain de verdure avant de rejoindre les rivages de la Méditerranée…

Regards sur la nature.

Nous voici maintenant au mois de juin.

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Jolie surprise, la bouture de Lágrima-de-Cristo venue de Toulouse a décidé de nous faire quelques fleurs. Je les trouve vraiment exceptionnelles !

marguerite du Cap

Les marguerites du Cap ont résisté à l’hiver et se sont remises à fleurir.

ancolie

Les ancolies ariégeoises sont au rendez-vous, même si certaines semblent un peu malades : on peut apercevoir une fleur desséchée sur la gauche de l’image. Bizarre…

les pommes

La saison des pommes s’annonce plutôt favorable, échapperont-elles aux calamités naturelles ?

une pomme

Nous aurons peut-être nos premières Bramley, youpi !

les haricots

Les haricots à rames sortent timidement de terre, il faut dire qu’entre campagnols et limaces leurs débuts dans la vie ne sont pas très faciles.

sur le perron

En 2018 de nouveau, les petites pensées ont trouvé un endroit inattendu pour pousser et fleurir.l'ouverture

Un coquelicot en train de s’ouvrir, et de se débarrasser discrètement de son enveloppe. Mais les paparazzi sont partout !

œillet de poète

Un œillet de poète…

les orties

Les orties aussi fleurissent à ce moment. Qui a vu le lézard qui passe la tête entre deux planches, là-haut ?

le dessert

Et un super dessert pour terminer, mmmmm…..

En Juin, naturellement.

Le mois de juin se poursuit sans autres visites ou expéditions particulières, notre temps se partageant classiquement entre l’Ariège et le Pays Basque.

Commençons par quelques images de la nature ariégeoise, toujours généreuse et inventive.

Les hémérocalles s’adaptent bien, la floraison 2017 est nettement plus importante que la précédente.

Trop voyante sur la voiture, l’araignée verte ! Une tenue camouflée, c’est bien, mais il faut choisir ses lieux de promenade avec soin…

C’est la saison des orchis, il y en a tout un parterre le long du chemin.

Une gesse, me semble-t-il.

D’autres fleurs au bord du ruisseau, mais je ne suis pas capable de les identifier pour le moment.

Peut-être que quelqu’un pourra m’aider ?

Les hortensias sont en avance ! Déjà en fleurs début juin, ce n’est pas courant à Estours.

Au jardin, les haricots sortent de terre, pour une récolte au mois d’août en principe.

Et les coquelicots profitent d’un désherbage sélectif en leur faveur.

Encore et toujours les souris, il n’y a même pas besoin de se cacher pour les photographier !

Quelques pommes sur les arbres, bien éprouvés par les gelées tardives. Première production de « reinettes d’Angleterre », mais les chevreuils ne nous en ont même pas laissé une seule…

Le séquoia continue à pousser tranquillement. J’aime le vert tendre des pousses nouvelles.

Quant aux mésanges, elles se ravitaillent toutes seules désormais, avec sûrement toute une progéniture à nourrir.

Les jardins de l’abbaye de Combelongue.

Nous sommes le 3 juin 2017, jour de notre voyage retour de la côte méditerranéenne vers l’Ariège. C’est la période de la manifestation « rendez-vous aux jardins », et j’ai repéré sur Internet (avant de partir) que sur notre trajet se trouve le village de Rimont, et que sur la commune de Rimont se trouve la très ancienne abbaye de Combelongue, fondée au XIIe siècle pour des chanoines prémontrés, qui l’ont ensuite occupée 7 siècles durant. Cette abbaye se trouve entourée d’un jardin, et ce jardin est justement ouvert aux visiteurs pour la circonstance, voilà donc une bonne occasion pour aller voir à quoi ressemblent à la fois le monument et son jardin.

Nous voilà arrivés ! Le temps est gris, mais il ne pleut pas, heureusement. A Combelongue, ce n’est pas la foule, et nous serons d’ailleurs les seuls à visiter à ce moment-là, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Du coup, le maître des lieux est très disponible et nous accueille avec beaucoup de gentillesse, il nous explique ses difficultés avec la pyrale du buis et la constante surveillance qu’il est obligé d’exercer pour la conservation de ces arbustes, très présents dans le jardin comme nous pouvons déjà le voir sur la photo ci-dessus. Je vous invite donc à nous suivre dans notre visite des lieux.

Sans doute plus pour la déco que pour l’utilité, les instruments du jardinier traditionnel sont disposés à des endroits stratégiques.

Près de l’entrée, nous commençons par le jardin médiéval, avec ses plantes médicinales et ici, au centre d’un buisson bien taillé, la coupe d’eau qui symbolise la fontaine du paradis.

On y trouve aussi des phlomis de Russel, dont je n’ai pas vu trace d’une possible utilisation médicinale, mais bien jolis en tous cas.

Les bâtiments occupant presque le centre du jardin, notre visite se poursuit en contournant l’ancienne église de l’abbaye, une rare (pour la région) construction de briques, romane de style mudéjar, c’est-à-dire d’influence arabe.

C’est là que nous découvrons le jardin Renaissance, jardin du savoir et de la pensée, carré au centre duquel une sphère armillaire représente le système solaire.

Une vue, en perspective, de la façade sud des bâtiments.

En vis-à-vis, la nef de verdure, un ensemble de marronniers et tilleuls centenaires habillés de manchons de lierre, j’ai trouvé ça très chic et retenu le concept.

En passant, nous découvrons en enfilade la perspective de la cour intérieure s’ouvrant sur un arbre situé de l’autre côté de la route sur les terres du domaine, et dont la présence isolée à cet endroit ne doit rien au hasard.

Nous sommes maintenant devant l’ancien logis abbatial.

Là aussi, un point d’eau et des accessoires de jardinage.

Puis la terrasse des buis, dans le prolongement ouest des bâtiments.

A l’angle sud-ouest du jardin, le verger, agencé en forme de croix et qui servait de cimetière à l’époque médiévale, s’ouvre sur la campagne environnante. Il est limité par un petit ruisseau.

Les « arums », en réalité des Zantedeschias (!) se plaisent dans les endroits humides… Une fleur très utilisée dans la décoration des églises. Pas sûr cependant que leur présence ici remonte à l’époque des chanoines.

De jolis champignons un peu translucides poussent sur un vieux tronc.

En sortant du verger, la perspective des buis taillés en direction de la façade ouest de l’abbaye est très réussie.

Notre visite s’achève en bouclant le tour de la propriété. Une chaise a été placée là pour assouvir un éventuel besoin de solitude ou de méditation, pour lequel ces lieux semblent très favorables.

Il est alors temps pour nous de prendre congé pour rejoindre notre retraite estoursienne, avec ses jardins escarpés et sauvages, tellement différents de ceux que nous venons de parcourir.

Vagabondages de mai.

Le mois de mai s’est ensuite achevé sans grande ni petite expédition, hormis les allées et venues entre l’Ariège et le Pays Basque. Il a été accompagné de son habituel cortège de soleil, de pluies et de brumes, de fleurs et même de bestioles.

Premier passage par l’Ariège au retour du Roussillon :

Le Mirabat apparaît entre les brumes

apparition du Mirabat entre les écharpes de brumes tandis que le soleil perce à travers les nuages.

une pervenche

Quelques fleurs de pervenches sur le rocher du fond de la terrasse.

les jardins

Dans les jardins côté Nord, les pommes de terre commencent à montrer leurs feuilles, et les courges essayent de s’adapter à leur vie en pleine terre. Il est loin, le vieux temps où tout cela n’était qu’un grand champ de ronces !

les arctothèques

Autres lieux, nouvelles fleurs à découvrir : celles-ci s’avèrent originaires d’Afrique du Sud, l’époque est aux migrations. Ce sont des arctothèques, qu’on se le dise.

le jardin de Michou

C’est aussi la grande saison des fleurs dans le jardin de Michou à Anglet.

Biriatou

Une petite virée gastronomique à Biriatou, là aussi les fleurs apparaissent, mais il faut laisser la place du chat.

les iris d'Estours

De retour en Ariège, les iris sont au sommet de leur floraison, une période que j’apprécie particulièrement. Les grosses limaces noires les adorent aussi, mais je ne les laisse pas faire. Enfin… je fais ce que je peux.

fleur de lamier

Moins appréciés des mollusques, les lamiers tapissent les bords du chemin dit « la pierre plate » qui permet de monter au hameau depuis la route.

les ancolies

C’est aussi la pleine saison des ancolies, qui bleuissent abondamment les bords des chemins et des routes en mai et juin.

iris après la pluie

Les perles de pluie se posent sur les iris et leur font courber la tête, elles brillent dans le soleil.

les mésanges

Un couple de mésanges bleues s’est installé dans le mur nord, l’entrée du logis se trouve au-dessous de l’extrémité d’une poutre. Je les ai repérées aux piaillements de la marmaille lorsqu’un des parents arrive avec le ravitaillement. Mais il a fallu attendre longtemps avant de réussir à fixer la scène…

géranium livide

Plus discrets que les ancolies, les géraniums livides sont de plus en plus nombreux chaque année. J’aime leur délicatesse.

la rose rouge

L’une des roses rouges, jamais très nombreuses, a capté des centaines de gouttes, ça brille dans le soleil.

le lézard vert

C’est l’époque où les lézards verts, préoccupés par leur reproduction, deviennent un peu bleus (les mâles uniquement, paraît-il), et surtout bien moins farouches car leur attention se concentre sur la course à la lézarde.

encore le Mirabat

Dernier salut au Seigneur Mirabat avant de repartir vers l’Ouest…

couchant sur l'Océan

…et dernier salut au Soleil qui s’en va éclairer au-delà de l’Océan avant de revenir par l’Est le lendemain matin.

L’automne en Couserans.

De retour de Corse à Toulouse le 25 octobre, le 26 nous voilà déjà à Estours pour profiter un peu des couleurs de l’automne, spectacle incomparable dans cette vallée encaissée où la richesse et la variété des coloris s’étale sur tous les versants de la montagne, jusqu’au ciel. Le temps est au beau, nous ne sommes pas déçus dès l’arrivée :

automne ariégeois

Vite un tour au jardin, et dans la serre où nous n’avons pas encore arraché les tomates.

la serre fin octobre

Évidemment, ce n’est plus l’été, mais elles n’ont pas encore gelé et il reste même quelques tomates à ramasser.

fleurs de tomates

Et même… il y en a qui font encore des fleurs, pauvres innocentes.

tomates d'octobre

La récolte n’est pas si ridicule que ça, il y a même encore eu une courgette !

le cerisier de Lardenne

Faisons maintenant le tour des arbres : le cerisier de Lardenne, arrivé en catastrophe au printemps sur le toit de la voiture de Jérôme, semble décidé à passer une nouvelle vie à la montagne. Espérons que les éventuelles cerises ne seront pas véreuses comme elles l’étaient là-bas !

le chêne étranglé

Me rendant ensuite dans notre verger rive droite pour l’inspection des pommiers, je découvre que la corde qui tient l’un des piquets de l’enclos anti-chevaux, attachée à l’un des deux chênes, n’a pas été desserrée depuis plusieurs années et qu’elle est maintenant profondément enfoncée dans le tronc. Il a drôlement grossi, notre chêne ! Pas facile d’extraire la corde enserrée par le bois.

Estours en automne

En poussant jusqu’à la Coume de Mède, je profite du spectacle du hameau à travers les branches déjà un peu dénudées.

feuillages dorés

Sur place, les feuillages sont bien dorés, surtout que le soleil est là pour les éclairer.

pieds d'alouette

De retour à la grange, séance photo-fleurs avec celles qui ornent encore à cette saison le devant de porte, les pieds d’alouettes obtenus avec des graines ramassées à Argelès

rose d'Inde

et les roses d’Inde issues d’un sachet de graines joint en cadeau à une commande, elles ont fleuri tard mais en très jolis pompons jaunes et oranges.

mon jardin

Mon jardin, lui, n’a plus grand-chose à donner à cette saison, en dehors des habituelles herbes aromatiques.

la palette de l'automne

En face, sur l’autre versant, c’est la palette complète des couleurs de l’automne qui éblouit le regard

le Mirabat

tandis que vers le Nord-Est, le Mirabat au soleil occupe son poste immuable de sentinelle de la vallée.

Récoltes d’automne.

Retour vers l’Ariège en ce début novembre où les premières grosses gelées deviennent possibles, il faut donc procéder aux dernières récoltes avant de passer la grange en mode « hiver » avec vidange des circuits d’eau et déshabillage de la serre.

Pas de récolte de pommes pour nous en 2014, mais…

...voilà Gérard qui passe sur le chemin, voyons un peu ce que transporte Camille la chenille :

…voilà Gérard qui passe sur le chemin, voyons un peu ce que transporte Camille la chenille :

du jus de pomme ! Nom d'un ariégeois, il y en a pour qui la récolte a été bonne ! Ce sont les cousins de Betmajou qui ont fourni la matière première, c'est quasiment de l'industrie !

du jus de pomme ! Nom d’un ariégeois, il y en a pour qui la récolte a été bonne ! Ce sont les cousins de Betmajou qui ont fourni la matière première, c’est quasiment de l’industrie !

De notre côté, nous procédons à la dernière récolte de haricots tarbais, en vue des cassoulets de l’hiver qui approche :

les cagettes et autres récipients arrivent en nombre

les cagettes et autres récipients arrivent en nombre.

Puis il faut vite se mettre au travail pour écosser, car les haricots cueillis ont tendance à très vite germer dans leurs cosses, avec l'humidité. On en profite pour faire quelques intéressantes statistiques sur le nombre de grains par gousse.

Puis il faut vite se mettre au travail pour écosser, car les haricots cueillis ont tendance à très vite germer dans leurs cosses, avec l’humidité. On en profite pour faire quelques intéressantes statistiques sur le nombre de grains par gousse.

Le travail, plutôt fastidieux, avance doucement.

Le travail, plutôt fastidieux, avance doucement. On aime bien plonger sa main dans le saladier pour sentir les grains dans sa main.

La récolte a été bonne ! Il ne reste plus qu'à la faire sécher maintenant.

La récolte a été bonne ! Il ne reste plus qu’à la faire sécher maintenant.

Dans la serre, que l'on va bientôt enlever, il reste encore quelques petites tomates.

Dans la serre, que l’on va bientôt enlever, il reste encore quelques petites tomates.

Voilà la dernière cueillette.

Voilà la dernière cueillette. 2014 aura été une bonne année pour la tomate de montagne.

L’automne est vraiment bien là maintenant, avec ses couleurs et ses bancs de brumes…

Cette nuit, il a neigé à Fonta !

Cette nuit, il a même neigé à Fonta !

Et la vigne vierge de la mairie a des couleurs somptueuses.

Et la vigne vierge de la mairie a des couleurs somptueuses.

Sur la terrasse, devant la porte, un trophée de chasse a été déposé en offrande.

Sur la terrasse, devant la porte, un trophée de chasse a été déposé en offrande.

La chasseresse a rejoint son poste d'observation préféré, sur l'une des poutres qui traverse la trémie.

La chasseresse a maintenant rejoint son poste d’observation préféré, sur l’une des poutres qui traverse la trémie.

Pendant ce temps, à l’entrée Sud du hameau, le chantier de l’extension prend tournure.

Jean-Louis et Serge sont au travail, et le dialogue est intense.

Jean-Louis et Serge sont au travail, et le dialogue est souvent intense.

Ne vous en faites pas, mes petits choux, vous allez finir par y arriver !

Ne vous en faites pas, mes petits choux, vous allez finir par y arriver !