Le sentier des douaniers.

Nous voici donc arrivés au samedi 27 septembre, date prévue pour tenter la balade du sentier des douaniers, qui suit le littoral du Cap Corse entre les villages de Barcaggio et Macinaggio, à l’extrémité nord de l’île. Après nous être renseignés sur la présence et les horaires des bateaux-promenade nous permettant de ne faire à pied que l’aller ou le retour (hors de question pour moi de faire 27km de marche dans la journée ! ), et avoir pas mal réfléchi, la solution qui s’imposait était de prendre le bateau du matin pour aller à Barcaggio, et de rentrer tranquillement à pied sans contrainte horaire jusqu’à Macinaggio où nous attendrait la voiture.

Nous voici à l'heure dite au port de Macinaggio, la journée s'annonce belle.

Nous voici à l’heure dite pour le départ au port de Macinaggio, la journée s’annonce belle.

Cette partie de la Méditerranée est la mer Tyrrhénienne, et ce matin l'eau y est d'une transparence et d'une couleur remarquables.

Cette partie de la Méditerranée est la mer Tyrrhénienne, et ce matin l’eau y est d’une transparence et d’une couleur remarquables.

Le calme aussi est remarquable, pas de vent, pas l'ombre d'une vague ; nous nous approchons des îles Finocchiarola, inhabitées sauf par quelques colonies d'oiseaux. Le plus grand des trois îlots est surmonté d'une tour génoise en ruines.

Le calme aussi est remarquable, pas de vent, pas l’ombre d’une vague ; nous nous approchons des îles Finocchiarola, inhabitées sauf par quelques colonies d’oiseaux. Le plus grand des trois îlots est surmonté d’une tour génoise en ruines.

Après cela, nous atteignons la rade de Santa Maria, avec la tour du même nom, dont nous allons nous approcher au plus près.

Après cela, nous atteignons la rade de Santa Maria, avec la tour du même nom, dont nous allons nous approcher au plus près.

La voici, elle a les pieds dans l'eau.

La voici, elle a les pieds dans l’eau.

Nous poursuivons le long de la côte en direction du Nord-Ouest, nous voici maintenant à l'extrême Nord de l'île avec la tour d'Agnello sur sa pointe.

Nous poursuivons le long de la côte en direction du Nord-Ouest, et nous arrivons  maintenant à l’extrême Nord de l’île, avec la tour d’Agnello sur sa pointe.

Il ne reste plus beaucoup de temps avant que nous n'arrivions au petit port de Barcaggio, tout le monde descend !

Il ne reste plus beaucoup de temps avant que nous n’arrivions au petit port de Barcaggio, terminus, tout le monde descend !

Sans perdre de temps, nous nous dirigeons vers le départ du sentier, qui commence par suivre la plage de Cala, déjà bien fréquentée.

Sans perdre de temps, nous nous dirigeons vers le départ du sentier, qui commence par suivre la plage de Cala, déjà bien fréquentée.

Au bord de la plage, je découvre quelques pavots jaunes qui ressemblent bien à ceux de chez nous, en bordure d'Océan.

Au bord de la plage, je découvre quelques pavots jaunes qui ressemblent fort à ceux que l’on rencontre chez nous, en bordure d’Océan. On peut même y faire ses provisions, visiblement.

L'île de la Giraglia est là tout près, avec son phare blanc.

L’île de la Giraglia est là tout près, avec son phare blanc.

Au bout de la plage, le sentier commence à grimper dans le maquis. Au bord de l'eau, on aperçoit les banquettes formées par les feuilles de posidonie, ces herbes sous-marines présentes dans ce secteur.

Au bout de la plage, le sentier commence à grimper dans le maquis. Au bord de l’eau, on aperçoit les banquettes formées par les feuilles de posidonie, ces herbes sous-marines présentes dans le secteur.

En bordure du maquis, quelques délicates fleurs blanches que j'ai pu identifier comme des narcisses tardifs. Fleuris fin septembre, on comprend le qualificatif !

En bordure du maquis, quelques délicates fleurs blanches que j’ai pu identifier comme des narcisses tardifs. Fleuris fin septembre, on comprend le qualificatif !

Le sentier suit maintenant une zone rocheuse, pour aller rejoindre la pointe d'Agnello avec sa tour, que nous avons déjà vue depuis le bateau.

Le sentier suit maintenant une zone rocheuse, pour aller rejoindre la pointe d’Agnello avec sa tour, que nous avons déjà vue depuis le bateau.

La voilà, perchée au bord du grand bleu. Le sentier continue à monter après la tour.

La voilà, perchée au bord du grand bleu. Le sentier continue à monter, après la tour.

Puis il redescend et se rapproche de nouveau de l'eau.

Puis il redescend et se rapproche de nouveau de l’eau.

Je passe un bon moment à poursuivre ce papillon qui me nargue, mais finit par se laisser prendre.

Je passe un bon moment à poursuivre ce papillon qui me nargue, mais finit par se laisser prendre.

Le sentier longe de superbes plages, avec toujours les inévitables vaches. Pour la bronzette, pas terrible au milieu des bouses...

Le sentier longe de superbes plages, avec toujours les inévitables vaches. Pour la bronzette, pas terrible au milieu des bouses…

Revoici maintenant le tour de Santa Maria que nous avons approchée en bateau ce matin. En fait, il n'en reste que la moitié encore debout, qui sait pour combien de temps...

Revoici maintenant la tour de Santa Maria que nous avons approchée en bateau ce matin. En fait, il n’en reste que la moitié encore debout, qui sait pour combien de temps…

Un bois flotté qui ressemble à un monstre gueule ouverte, hou !

Un peu plus loin, c’est un bois flotté qui ressemble à un monstre gueule ouverte, hou !

Et enfin, dernière surprise avant l'arrivée, un canon qui traîne dans la montagne, pointé sur... le village de Macinaggio tout proche !

Et enfin, dernière surprise avant l’arrivée, un canon qui traîne dans la montagne, pointé sur… le village de Macinaggio tout proche !

Et c’est la fin de la balade, ouf, mon genou a tenu le coup cette fois encore, et çà en valait la peine, comme je le pensais, une randonnée de toute beauté, vraiment. Mais je n’aurai pas besoin de berceuses pour m’endormir, ce soir…

Le long de la route du Grand Nord.

Après notre matinée de navigation, en route vers le Nord pour rejoindre l’extrémité du Cap Corse où nous attendait la suite du programme. Quelques images de la belle route de corniche qui longe le littoral ouest du Cap.

Cette fois, nous dépassons le village de Nonza et poursuivons la route vers le Nord. Elle a bien été élargie depuis notre premier passage dans les années 90...

Cette fois, nous dépassons le village de Nonza et poursuivons la route vers le Nord. Elle a bien été élargie depuis notre premier passage dans les années 90…

Un jour, sûrement, nous descendrons jusqu'à cette étonnante plage noire, mais il faut avoir un peu de temps devant soi, ce ne sera pas pour aujourd'hui.

Un jour, sûrement, nous descendrons jusqu’à cette étonnante plage noire, mais il faut avoir un peu de temps devant soi, ce ne sera pas pour aujourd’hui.

Le temps est splendide, et la route spectaculaire.

Le temps est splendide, et la route spectaculaire.

En regardant vers le bas, c'est souvent impressionnant.

En regardant vers le bas, c’est souvent impressionnant.

Nous voilà presque au bout du Cap, sur la commune de Centuri. Petite halte jusqu'au célèbre moulin Mattei, un ancien moulin racheté par le fabriquant d'apéritifs et transformé par lui (Louis Napoléon Mattei !) en objet publicitaire, dans les années 1930 déjà... La vue y est de toute beauté.

Nous voilà presque au bout du Cap, sur la commune de Centuri. Petite halte jusqu’au célèbre moulin Mattei, un ancien moulin racheté par le fabriquant d’apéritifs et transformé par lui (Louis Napoléon Mattei !) en objet publicitaire, dans les années 1930 déjà… La vue y est de toute beauté.

En face du moulin, sur la crête, une série de moulins des temps modernes.

En face du moulin, sur la crête, une série de moulins des temps modernes.

Un peu plus à l'est, le joli village de Botticella.

Un peu plus à l’est, le joli village de Botticella.

Enfin, vers le Sud-Ouest, on voit jusque très loin les successions de montagnes bleutées au-dessus de la mer.

Enfin, vers le Sud-Ouest, on voit jusque très loin les successions de montagnes bleutées au-dessus de la mer.

Avant de reprendre la route pour rejoindre notre logis du soir à Macinaggio, on se dispense d'aller faire nos dévotions à la statue qui se trouve un peu plus loin ; j'ai découvert depuis qu'il s'agissait de Sainte Dévote, un personnage inventé de toutes pièces à partir du personnage historique de Sainte Julie, et qui est aussi la patronne de Monaco ! Pas trop de regrets...

Avant de reprendre la route pour rejoindre notre logis du soir à Macinaggio, on se dispense d’aller faire nos dévotions à la statue qui se trouve un peu plus loin ; j’ai découvert depuis qu’il s’agissait de Sainte Dévote, un personnage inventé de toutes pièces à partir du personnage historique de Sainte Julie, et qui est aussi la patronne de Monaco ! Pas trop de regrets…

Bienvenue à bord.

Cette fois, nous avons de la chance : la météo est bonne ; nous nous rendons de ce pas (celui de notre voiture…) à l’embarcadère pour notre expédition nautique à la réserve naturelle de Scandola, départ à 8h30. Nous voilà au départ à l’heure dite, on s’est garé sur la rive gauche de la rivière, sous les grands eucalyptus, là où c’est gratuit 🙂 .

Le soleil passe déjà au-dessus des montagnes et illumine l'embouchure de la rivière Porto, qui sert de mouillage à la multitude de bateaux de location et de promenade.

Le soleil passe déjà au-dessus des montagnes et illumine l’embouchure de la rivière Porto, qui sert de mouillage à la multitude de bateaux de location et de promenade.

Voilà notre bateau, enfin pas tout à fait, celui-ci est son jumeau qui part juste avant en direction de la côte sud du golfe.

Voilà notre bateau, enfin pas tout à fait, celui-ci est son jumeau qui part juste avant en direction de la côte sud du golfe.

C'est parti ! Nous sortons de la rivière en passant juste au-dessous de la tour génoise.

C’est parti ! Nous sortons de la rivière en passant juste au-dessous de la tour génoise.

On s'éloigne à vive allure, la marine de Porto est déjà bien lointaine. Le bateau bouge beaucoup, et ce n'est pas facile de se déplacer pour faire quelques photos.

On s’éloigne à vive allure, la marine de Porto est déjà bien lointaine. Le bateau bouge beaucoup, et ce n’est pas facile de se déplacer pour faire quelques photos.

Les rayons du soleil accentuent l'aspect de pyramide de ce sommet.

Les rayons du soleil accentuent l’aspect de pyramide de ce sommet.

Lorsque nous arrivons dans la réserve proprement dite, notre pilote ralentit l'allure et se rapproche du pied des falaises.

Lorsque nous arrivons dans la réserve proprement dite, notre pilote ralentit l’allure et se rapproche du pied des falaises.

Le relief torturé, dû à un lointain passé volcanique, a généré un littoral extrêmement découpé, que notre bateau longe souvent au plus près, allant même jusqu'à pénétrer dans certaines anfractuosités rocheuses.  Cela nous permet de découvrir quelques particularités, comme ce trou entre deux pitons qui semblent s'embrasser. Il paraît qu'il a failli avoir la forme de la Corse !... (mais il manque le cap, hélas).

Le relief torturé, dû à un lointain passé volcanique, a généré un littoral extrêmement découpé, que notre bateau longe souvent au plus près, allant même jusqu’à pénétrer dans certaines anfractuosités rocheuses. Cela nous permet de découvrir quelques particularités, comme ce trou entre deux pitons qui semblent s’embrasser. Il paraît qu’il a failli avoir la forme de la Corse !… (mais il manque le cap, hélas).

Ici, au bord de l'eau, on découvre un dépôt de lahar, coulée boueuse d'origine volcanique.

Ici, au bord de l’eau, on découvre un dépôt de lahar, coulée boueuse d’origine volcanique.

Et là, au pied de la falaise de gauche, on aperçoit un bout de trottoir à Lithophyllum, une algue bâtisseuse présente ici.

Et là, au pied de la falaise de gauche, on aperçoit un bout de trottoir à Lithophyllum, une algue bâtisseuse présente ici.

Le soleil révèle les couleurs de la roche, dans les zones éclairées.

Le soleil révèle bien les couleurs de la roche, dans les zones éclairées.

Une arche de pierre dans les hauteurs (ne pas confondre avec celle de Noé :) )

Une arche de pierre dans les hauteurs (ne pas confondre avec celle de Noé 🙂 )

En contrejour, c'est différent.

En contrejour, c’est différent.

Ici, c'est l'île de Gargali, et sa tour génoise. Nous sommes passés entre l'île et la côte, le passage n'est pas bien large.

Ici, c’est l’île de Gargali, et sa tour génoise. Nous sommes passés entre l’île et la côte, le passage n’est pas bien large.

Nous explorons maintenant la côte de la punta Palazzu, et nous pouvons y admirer des orgues volcaniques, dans une position couchée qui témoigne des effondrements qui ont pu se produire ici au fil des temps. Les tubes des orgues volcaniques sont normalement verticaux, à leur formation.

Nous explorons maintenant la côte de la punta Palazzu, et nous pouvons y admirer des orgues volcaniques, dans une position couchée qui témoigne des effondrements qui ont pu se produire ici au fil des temps. Les tubes des orgues volcaniques sont normalement verticaux, à leur formation.

Voilà maintenant, en haut du piton rocheux, un nid de balbuzard, vide à cette saison pour cause de migration (tout le monde a le droit de prendre des vacances). Les balbuzards sont des aigles pêcheurs dont l'espèce a failli disparaître de Corse.

Voilà maintenant, en haut du piton rocheux, un nid de balbuzard, vide à cette saison pour cause de migration (tout le monde a le droit de prendre des vacances). Les balbuzards sont des aigles pêcheurs dont l’espèce a failli disparaître de Corse.

Une zone de roches vraiment rouges, sans doute des rhyolites.

Une zone de roches vraiment rouges, sans doute des rhyolites.

Nous passons au pied du fort génois de Girolata avant d'aller jusqu'au ponton pour notre petite escale. Girolata n'est accessible qu'à pied ou par la mer, tranquillité garantie !

Nous passons au pied du fort génois de Girolata avant d’aller jusqu’au ponton pour notre petite escale. Girolata n’est accessible qu’à pied ou par la mer, tranquillité garantie !

L'inévitable paillote est tout de même bien là, le touriste est attendu ! Avec la couleur de l'eau, ça me rappelle Ilha Grande la brésilienne...

L’inévitable paillote est tout de même bien là, le touriste est attendu ! Avec la couleur de l’eau, ça me rappelle Ilha Grande la brésilienne…

Il ne faut pas très longtemps pour monter jusqu'en haut du village et atteindre une esplanade sur laquelle se trouve une ancienne aire de battage, bien restaurée, et d'où on a une belle vue sur les environs.

Il ne faut pas très longtemps pour monter jusqu’en haut du village et atteindre une esplanade sur laquelle se trouve une ancienne aire de battage, bien restaurée, et d’où on a une belle vue sur les environs.

L'escale n'est pas bien longue, nous rejoignons rapidement notre embarcation, ayant été prévenus par le pilote qu'en cas d'absence il nous considérerait comme devenus "randonneurs" ...

L’escale n’est pas bien longue, nous rejoignons rapidement notre embarcation, ayant été prévenus par le pilote qu’en cas d’absence il nous considérerait comme devenus « randonneurs » … De l’autre côté du golfe, nous apercevons le « capu Rossu » et sa tour de Turghiu où nous nous sommes rendus l’an dernier, je me souviens très bien de la montée finale en plein soleil, c’était chaud…

Nous voilà déjà en vue de la marine de Porto, plus que quelques minutes et ce sera terminé, et même pas malades, les marins d'eau douce !

Nous voilà déjà en vue de la marine de Porto, plus que quelques minutes et ce sera terminé, et même pas malades, les marins d’eau douce !

Nous remettons pied à terre un peu saoûlés par l’air marin et les embruns, et surtout par la beauté du spectacle. Allons, c’est fini, mais il nous reste encore un bon bout de route jusqu’à notre prochaine escale !

Fin septembre, ça se Corse de nouveau.

Nous voici maintenant arrivés fin septembre, époque de notre première migration automnale vers l’île de Beauté, un peu plus tôt que les années précédentes puisque ce premier départ se situait déjà le 24 septembre cette année. Un petit vol Toulouse Ajaccio nous amenait donc à pied d’œuvre en une grosse heure :

à l'arrivée, tandis que l'avion effectue son virage pour aller prendre la piste côté montagne, comme nous sommes maintenant un peu familiers des lieux, nous reconnaissons sur la côte sud du golfe d'Ajaccio la presqu'île d'Isolella.

à l’arrivée, tandis que l’avion effectue son virage pour aller prendre la piste côté montagne, comme nous sommes maintenant un peu familiers des lieux, nous reconnaissons sur la côte sud du golfe d’Ajaccio la presqu’île d’Isolella, où nous nous sommes déjà promenés à pied.

Après avoir pris possession de notre voiture, nous prenons la route vers le Nord pour rejoindre notre destination du soir : Porto. Nous retrouvons donc avec plaisir le spectacle de la route des calanches de Piana.

Une fois posés, après avoir pris possession de notre voiture de location, nous prenons la route vers le Nord pour rejoindre notre destination du soir : Porto. Nous retrouvons donc avec plaisir le spectacle de la route des calanches de Piana et du golfe de Porto.

Le ciel est menaçant le soir sur Porto, mais le soleil couchant réussit à percer à travers les nuages.

Le ciel est menaçant le soir sur Porto, mais le soleil couchant réussit à percer à travers les nuages.

Comme nous allons manger de l'autre côté de la rivière, nous empruntons la passerelle, joliment éclairée la nuit.

Comme nous allons manger de l’autre côté de la rivière, nous empruntons la passerelle, joliment éclairée la nuit.

Le lendemain matin, après les orages de la nuit, la montagne semble fumer de tous les côtés. Nous partons visiter le village d'Ota (que voici) et son premier pont génois.

Le lendemain matin, après les orages de la nuit, la montagne semble fumer de tous les côtés. Nous partons visiter le village d’Ota (que voici) et son premier pont génois.

La route passe très près de ce pont, mais elle est éboulée entre ce dernier et le village, il faut se garer et parcourir un bout de chemin à pied pour parvenir au bon endroit. Un beau laurier rose pousse à cet endroit.

La route passe très près de ce pont, mais elle est éboulée entre ce dernier et le village, il faut se garer et parcourir un bout de chemin à pied pour parvenir au bon endroit. Un beau laurier rose pousse là au bord de la route.

Voilà le pont, là-bas ! U ponte a Pianella, il s'appelle. Une belle arche élégante.

Voilà le pont, là-bas ! U ponte a Pianella, il s’appelle. Une belle arche élégante.

De près, il n'est pas mal non plus.

De près, il n’est pas mal non plus.

Au bord de la rivière de Porto, sous le pont, poussent et fleurissent de jolies plantes à fleurs jaunes. Il me semble que ce pourraient être les fameuses inules visqueuses, réputées pour combattre la mouche de l'olive.

Au bord de la rivière de Porto, sous le pont, poussent et fleurissent de jolies plantes à fleurs jaunes. Il me semble que ce pourraient être les fameuses inules visqueuses, réputées pour combattre la mouche de l’olive.


En remontant vers Ota, le soleil et l'atmosphère humide après les pluies nocturnes donnent au paysage un aspect de jungle tropicale.

En remontant vers Ota, le soleil et l’atmosphère humide après les pluies nocturnes donnent au paysage un aspect de jungle tropicale.

En retournant vers Porto, l'étude de la carte nous permet de repérer qu'une petite route en cul-de-sac mène jusqu'à la plage de Bussaglia, où l'on pourra peut-être casser la croûte. Nous découvrons une belle plage de galets multicolores.

En retournant vers Porto, l’étude de la carte nous permet de repérer qu’une petite route en cul-de-sac mène jusqu’à la plage de Bussaglia, où l’on pourra peut-être casser la croûte. Nous découvrons une belle plage de galets multicolores.

A cette saison, les paillotes ne sont peut-être pas encore toutes fermées, mais nous sommes en semaine et l'activité y est plutôt réduite.

A cette saison, les paillotes ne sont peut-être pas encore toutes fermées, mais nous sommes en semaine et l’activité y est plutôt réduite.

Après avoir mangé, nous voilà repartis dans la même vallée que ce matin, mais sur l'autre versant cette fois, pour rejoindre le départ du sentier qui mène au deuxième pont génois de la commune d'Ota. Revoici d'ailleurs le village, vu d'en face cette fois.

Après avoir mangé, nous voilà repartis dans la même vallée que ce matin, mais sur l’autre versant cette fois, pour rejoindre le départ du sentier qui mène au deuxième pont génois de la commune d’Ota. Revoici d’ailleurs le village, vu d’en face cette fois.


Le départ de notre chemin est près du pont routier. L'itinéraire longe la rivière vers l'amont (un bon moyen pour trouver les ponts, d'ailleurs).

Le départ de notre chemin est près du pont routier. L’itinéraire longe la rivière vers l’amont (un bon moyen pour trouver les ponts, d’ailleurs).

C'est une voie de communication ancienne, entre Ota et Evisa.

C’est une voie de communication ancienne, entre Ota et Evisa.

Et voilà u ponte a Zaglia, notre deuxième pont "génois" de la journée. Après l'avoir bien admiré, nous redescendons par le même chemin jusqu'à notre point de départ.

Et voilà u ponte a Zaglia, notre deuxième pont « génois » de la journée. Après l’avoir bien admiré, nous redescendons par le même chemin jusqu’à notre point de départ.


Maintenant, les nuages se sont complètement dissipés, et comme il nous reste encore un peu de temps, nous allons retourner le long de la route du sud pour profiter de l’éclairage du soleil couchant sur les roches rouges des calanches et même tenter d’apercevoir le fameux cœur de Piana !
Nous y voilà ! La lumière est en effet très belle au soleil du soir.

Nous y voilà ! La lumière est en effet très belle au soleil du soir.

et voilà notre fameux cœur !

et voilà notre fameux cœur !

Les rochers déchiquetés par l'érosion.

Les rochers déchiquetés par l’érosion.

Ici on aperçoit plus particulièrement ces fameux taffoni, trous du rocher creusés par un certain type d'érosion, liée au climat local.

Ici on aperçoit plus particulièrement ces fameux taffoni, trous du rocher creusés par un certain type d’érosion, liée au climat local.


Une première journée bien remplie, avant une deuxième nuit à Porto ; objectif pour le lendemain : la promenade en bateau jusqu’à la réserve naturelle de Scandola, à condition que les dieux du ciel nous soient favorables…

Le 21 septembre, aujourd’hui….

Hé oui, difficile de ne pas avoir une petite pensée pour l’ami Georges quand on approche du 22 septembre. Le 21, c’était donc tout à fait le bout de l’été, et je commençais à avoir la chanson qui me trottait dans la tête. Après une longue période d’abstinence, la journée était propice pour ajouter quelques petites bornes faciles à notre border collection. Mais en commençant tout de même par une borne à problèmes : la 59, déjà recherchée en vain par Daniel dans le ruisseau au pied de l’Atxuria, et cependant exhibée à la télévision dans l’émission « des racines et des ailes  » sur la frontière pyrénéenne diffusée cet été.

Il faut commencer par se rendre dans le secteur où on sait qu'elle se trouve, entre Sare et Zugarramurdi, au pied de l'Atxuria, un peu plus loin que les grottes de Sare.

Il faut commencer par se rendre dans le secteur où on sait qu’elle se trouve, entre Sare et Zugarramurdi, au pied de l’Atxuria, un peu plus loin que les grottes de Sare.

La végétation est touffue, ce n'est pas facile d'accéder au ruisseau.

La végétation est touffue, ce n’est pas facile d’accéder au ruisseau.

Formidable ! On ne sait pas si c'est suite à l'émission de télé, mais quelqu'un a posé une pancarte repère sur un piquet planté près de la borne ! Bonne idée...

Formidable ! On ne sait pas si c’est suite à l’émission de télé, mais quelqu’un a posé une pancarte sur un piquet planté près de la borne ! Bonne idée…

car en effet, elle est en grande partie enterrée dans les gravats rejetés par la carrière voisine, ce qui la rend presque invisible avec la végétation environnante.

car en effet, elle est en grande partie enterrée dans les gravats rejetés par la carrière voisine, ce qui la rend presque invisible avec la végétation environnante. Pas sûr qu’on l’aurait trouvée sans ce précieux repère.

Contents de cette première découverte, nous reprenons la route vers le village des sorcières (Zugarramurdi), avant de rejoindre le village frontière de Dancharia derrière lequel nous avons prévu de recenser quelques bornes supplémentaires.

Contents de cette première découverte, nous reprenons la route vers le village des sorcières (Zugarramurdi), avant de rejoindre le village frontière de Dancharia derrière lequel nous avons prévu de recenser quelques bornes supplémentaires.

Voici d'abord la borne 73, au bord du ruisseau.

Voici d’abord la borne 73, au bord du ruisseau.

Un peu plus loin, c'est la 74, qui est d'un modèle différent d'ailleurs, et toujours au bord du ruisseau.

Un peu plus loin, c’est la 74, qui est d’un modèle différent, mais toujours au bord du ruisseau.

Ici la pêche est réglementée : taille de capture, 2cm, le panneau a juste été un peu bricolé...

Ici la pêche est réglementée : taille de capture, 2cm, le panneau a juste été un peu bricolé par un pêcheur facétieux…

A côté, il y a un centre de l'INRA avec quelques bassins à poissons, protégés par des filets anti oiseaux.

A côté, il y a un centre de l’INRA avec quelques bassins à poissons, protégés par des filets anti-oiseaux.

L'heure passe et il est temps de chercher un endroit pour casser la croûte. Ce n'est pas ce qui manque à Dancharia, et nous rejoignons une partie un peu éloignée de la route principale, et que nous ne connaissions pas.

L’heure passe et il est temps de chercher un endroit pour casser la croûte. Ce n’est pas difficile à trouver  à Dancharia, nous rejoignons pour cela une partie du village un peu éloignée de la route principale, et que nous ne connaissions pas.

Ici, certains clients sont très à cheval !

Ici, certains clients sont très à cheval ! Et il y a beaucoup de monde dans les restaurants, comme souvent le dimanche en Pays basque. Nous finissons tout de même par trouver un endroit où manger, après quoi il nous reste encore un peu de temps pour aller à la recherche des deux bornes suivantes.

Après avoir emprunté la petite route sinueuse et pentue qui grimpe jusqu'au col des Veaux, nous poursuivons vers la droite jusqu'au col du Gorospil ; un paysage typiquement basque s'offre à nos yeux lorsqu'on regarde vers le bas.

Après avoir emprunté la petite route sinueuse et pentue qui grimpe jusqu’au col des Veaux, nous poursuivons vers la droite jusqu’au col du Gorospil ; un paysage typiquement basque s’offre à nos yeux lorsqu’on regarde vers le bas.

Il n'y a pas bien loin à aller pour rencontrer la borne 76, sur la crête, tout près d'un superbe menhir couché.

Il n’y a pas bien loin à aller pour rencontrer la borne 76, sur la crête, tout près d’un superbe menhir couché.

Chose curieuse, le menhir a même servi anciennement de repère pour la frontière, il a une ligne gravée, qui semble former une sorte de croix avec une faille naturelle de la pierre, et des lettres sont gravées qui repèrent les différents territoires adjacents : B pour Baztan, Y pour Itsassou et Ez pour Espelette.

Chose curieuse, le menhir a même servi anciennement de repère pour la frontière, il a une ligne gravée, qui semble former une sorte de croix avec une faille naturelle de la pierre, et des lettres sont gravées qui repèrent les différents territoires adjacents : B pour Baztan, Y pour Itsassou et Ez pour Espelette.

L'endroit est agréable et offre une vue dégagée, mais il va falloir descendre un peu pour trouver la borne 75 qui se trouve en haut du ruisseau au bord duquel nous avions trouvé la 74, c'est le ruisseau qui sert de frontière entre les deux.

L’endroit est agréable et offre une vue dégagée, mais il va falloir descendre un peu pour trouver la borne 75 qui se trouve en haut du ruisseau au bord duquel nous avions trouvé la 74, c’est lui qui sert de frontière entre les deux.

Au passage, deux oiseaux pas trop farouches qui se perchent sur les rochers pour surveiller les environs.

Au passage, deux oiseaux pas trop farouches qui se perchent sur les rochers pour surveiller les environs.

Voilà ce que nous cherchions, elle est un peu au-dessous du col.

Voilà celle que nous cherchions, elle est un peu au-dessous du col.

Après cela, il nous reste encore à descendre dans le ravin juste au-dessous, où prend naissance le ruisseau frontière, car il semble que nombre de bornes antérieures aient été cassées et jetées par là.

Après cela, il nous reste encore à descendre dans le ravin juste au-dessous, où prend naissance le ruisseau frontière, car il semble que nombre de bornes antérieures aient été cassées et jetées par là.

Et en effet, nous trouvons deux endroits différents avec trois anciennes bornes chaque fois, un cimetière de bornes en quelque sorte.

Et en effet, nous trouvons deux endroits différents avec trois anciennes bornes chaque fois, un cimetière de bornes en quelque sorte. Il y en a de plusieurs modèles.

Il ne nous reste plus qu'à remonter jusqu'au col pour rejoindre la voiture, après avoir salué un bel arbre mort  planté un peu plus loin sur les flancs du Gorospil.

Il ne nous reste plus qu’à remonter jusqu’au col pour rejoindre la voiture, après avoir salué un bel arbre mort planté un peu plus loin sur les flancs du Gorospil.