La pêche à la truite, une passion qui doit se transmettre dès le plus jeune âge, aussi dès trois ans révolus on peut commencer à accompagner son papa pour cette activité.
Archives Mensuelles: septembre 2013
Jardinière d’images (août à Estours)
Balade dans le Biros (14 août).
Ce devait être une toute petite promenade et il ne fallait pas partir trop tôt pour ne pas être de retour avant midi…
Mais il y a souvent des aléas : d’abord, l’état de la piste d’approche rappelait assez bien celle du Brésil entre Sao Paulo et Ilha grande, tout au moins le début (voir un blog précédent) . Après, elle était en meilleur état, je veux dire… après la barrière qui empêchait d’aller plus loin en voiture. Sauf ayant-droits, ce que nous ne sommes pas, évidemment. Et donc, entre le délai de route pour cause de piste défoncée et le délai de marche pour cause de piste interdite, cela faisait déjà quelques heures de balade supplémentaires !

La minute éducative pour commencer : les écoliers de Castillon à la découverte de la Pucelle…. il y a de drôles d’endroits dans cette montagne.

Évidemment, c’est toujours la même qui traîne derrière à essayer de photographier les gouttes d’eau pendues aux herbes… C’est pas joli ?

Il se pourrait que les lièvres sachent lire, dans le coin. En tous cas, ils ne sont pas les bienvenus.

Un peu plus loin, c’est encore interdit, les cueillettes de myrtilles, cette fois. Les ours aussi doivent savoir lire.
Les Goutets (11 août)
Grand beau temps le dimanche suivant, nos visiteurs sont repartis vers d’autres cieux et en attendant les prochains la journée du dimanche semble idéale pour se rendre au hameau des Goutets conseillé par Dany et Gérard. Une excellente idée, comme on va voir.
Pour se rendre là-bas, il faut commencer par aller à Massat, puis au village du Port où l’on prend une petite route à gauche qui monte jusqu’au Carol, c’est le départ de la balade mais au mois d’août c’est impossible de s’y stationner et il faut redescendre un peu plus bas et choisir entre monter par la piste ou remonter au Carol par le sentier, c’est cette solution que nous avons finalement adoptée sur les conseils d’une promeneuse.

Depuis le Carol, si on regarde vers le haut de la vallée et le massif des Trois Seigneurs, on voit déjà presque le but de notre promenade juste caché par le mamelon boisé, au pied du massif. Mais nous ne le savions pas encore.

Dans ce hameau loin de tout et sans voitures, nous découvrons une vraie boîte aux lettres avec des heures de levées à jour !

Le chemin continue, soutenu par un mur de pierres, en très bon état. Un peu plus loin, c’est le lavoir qui a été bien restauré.

En se retournant, on peut voir notre petit chemin et une jolie série de maisons en escalier. La plupart des bâtiments sont bien restaurés.

Dans la combe au-dessous de la piste, un autre troupeau de vaches est en train de se préparer pour la sieste.

Ayant suivi la piste plutôt que le sentier à travers les arbres, nous découvrons la collection de ruches.

La piste arrive maintenant aux premières bâtisses, l’une d’elles est visiblement occupée (par un berger ou une bergère ?)

La vue est magnifique, avec le Valier dans le lointain, et le soleil tape fort. Un petit groupe de brebis et de chèvres passe près de nous pour aller se mettre à l’abri à cette heure chaude.

Quelle chance ! Ce grand papillon qui vient butiner tout près de nous, je crois bien que c’est un Apollon, une espèce très rare et très protégée, déjà disparue de nombreuses régions d’Europe. C’est la première fois que je réussis à en approcher un assez pour le photographier, sans le gros zoom bien sûr (pas le temps d’opérer le changement).

Le logement de fonction du berger ! Quand on aime les habitations avec vue…. Ici il peut même monter ses courses en voiture, grâce à la piste.
9 août 2010+3
Saint-Lizier (7 août)

… programme culturel pour ce jeudi 7 août avec la visite de la petite ville de Saint-Lizier, et pour commencer sa cathédrale du même nom

à l’intérieur de laquelle se trouvent des peintures remarquables, ici c’est un Christ en majesté du XIIIe

On entre enfin, grâce à notre guide qui a la clé, dans la salle du trésor où se trouve le fameux buste de Saint Lizier en argent ciselé (les reflets des autres visiteurs dans sa vitrine sont le fait du seul hasard)
Dans la Légende de saint Roch, celui-ci, atteint de la peste, se réfugie dans la forêt et reçoit le secours de l’Ange qui fait jaillir une source pour étancher sa soif et laver sa blessure, et du chien du seigneur voisin qui vole chaque jour un pain à son maître pour l’apporter à Roch.

La visite se poursuit un peu plus bas à l’hôtel-Dieu, qui a conservé sa pharmacie du XVIIIe siècle en parfait état, on y découvre des potions étonnantes…

…dont on n’est pas sûr qu’elles aient été très efficaces, en tous cas tout le monde a fini par mourir !
Les visiteurs de Provence (4 août etc)
Nous voilà maintenant arrivés au 4 août (hé oui, c’est déjà un peu loin…), toujours en Ariège, avec le début du petit séjour de Dom et François, mais malheureusement sans la visite un moment espérée de Gaétan et sa famille, trop loin, et on les comprend tout de même.
Retour au dimanche 4 août, par conséquent.

Beau temps le lendemain ! On ne peut pas louper çà ! Un papillon nacré prend la pose sur une fleur d’eupatoire, mais on ne va pas passer la journée à le contempler : en route pour le pique-nique au lac de Bethmale.

On commence par gravir le col de la Core, ce jour là les vaches sont tout près du col, sur le bord de la route.

C’est un vrai miroir, encore une fois. Mais il rehausse les couleurs du paysage. Un genre de miroir magique…
La légende raconte qu’il y a très longtemps vivait cachée au lac de Bethmale une méchante sorcière. Tous les jours, elle faisait des misères aux habitants du village. Un jour de colère, les bethmalais montèrent vers le col de la Core avec leurs fourches pour se débarrasser d’elle. Prise au piège, la bruche sauta dans le lac en jurant qu’elle ne disparaîtrait jamais. Depuis, sa robe bleu vert, restée au fond, donne au lac ses reflets si particuliers.

…et bleu pour refléter le ciel, tandis qu’une berce sur le rivage accueille les insectes de passage.
Le Port d’Aula (2 août 2013).
Un port, c’est souvent un col en langage pyrénéen. C’est ainsi que le nom de Saint-Jean-pied-de-Port n’a rien a voir avec les pieds de cochon, contrairement à une croyance assez répandue chez les amateurs d’orthographe simplifiée.
Celui qui nous concerne ici participe à la barrière pyrénéenne entre France et Espagne avec ses 2260m et la présence fort intéressante (pour moi) de la borne 421 ainsi que de l’ancienne croix gravée dans la roche juste à côté.
Le 2 août, pour le passage de Jean-Marie et de Laurence, et un premier contact avec les Pyrénées pour cette dernière, grand beau temps et grande balade donc vers le Port d’Aula depuis le col de Pause, avec au passage, pour eux et Daniel, le Tuc de Berbégué et la crête frontière jusqu’au col où nous allions nous retrouver.

Nous voilà donc de bon matin au parking récemment aménagé du col de Pause, avec le superbe spectacle du Seigneur Valier en partie dissimulé par les pentes du Tuc de Fourmiguet.

L’itinéraire du Port d’Aula suit l’ancienne piste désormais réservée aux seuls ayant-droits, éleveurs ou personnel ONF, avec quelques raccourcis pour les passages en lacets. Le début, à flanc de montagne, offre une belle perspective sur le vallon du Bibet qui s’en va plonger vers la vallée d’Estours.

Il y a encore beaucoup de fleurs en ce début août, la mauvaise saison et les intempéries interminables du printemps ont généré un important retard dans les cycles de végétation. Ici c’est une campanule.

Grâce aux panneaux je peux commencer à estimer mon temps de parcours prévisionnel et combien il me reste pour courir après les ours et les papillons.

Plus haut, le berger déplace le troupeau de brebis, on l’entend qui pousse des grands cris, sans doute pour donner les ordres aux chiens.

Le chemin longe l’étang d’Aréau et s’élève vers le sud. Sur la gauche, c’est le refuge O.N.F., récemment restauré et réaménagé.

Me voilà enfin au col, et voilà la borne 421 ! Sur le grand rocher allongé est gravée la croix plus ancienne, ainsi que le numéro 421.

En franchissant le col où souffle un fort courant d’air, on découvre le versant espagnol (catalan, devrais-je dire) et on devine dans le lointain le massif de la Maladetta.

Voilà enfin mes randonneurs, les vautours les ont déjà repérés, et les vaches les attendent ! Que l’on se rassure, ils en ont réchappé, pour cette fois.

Après le pique-nique, on redescend par le même chemin, avec un peu moins de raccourcis pour ménager le genou.

Les bergers font savoir aux passants qu’ils n’aiment pas les ours. Enfin, certains bergers… Pourtant, quelques jours avant, c’est la charge d’une vache qui a fait un mort et plusieurs blessés.

De retour à la voiture, le temps devient plus menaçant, il y a un gros nuage qui passe au-dessus du Valier.
Splendide balade et splendide journée ! Un beau début pour ce mois d’août…
Le mariage (27 juillet).
Depuis un an qu’on s’y préparait, voilà le grand jour enfin arrivé : le plus jeune de mes neveux, Clément, allait épouser pour le meilleur et pour le pire (je n’ai pas bien écouté, je ne sais pas si on le dit encore, hou !) son Émilie-jolie à lui. Hé oui, toujours la même, depuis les bancs du lycée, désormais passée de l’autre côté du bureau, et pour pas mal de temps on suppose. Bien qu’on ne soit que le 27, tout le monde était sur son 31, à commencer par…le marié, évidemment !

Le voilà, déjà sur les lieux, en train de scruter l’horizon pour tenter de voir apparaître sa Dulcinée.

La mairie est en travaux, on se trouve donc dans la salle de l’autre côté de la place. Un peu de gravité pour l’instant.

Tous ces gens qui applaudissent les discours ont fini par faire pleurer Gabriel, il a eu peur. Jérémy reste toujours zen, lui.

Ensuite il n’y a que quelques dizaines de mètres à parcourir pour se rendre à l’église ; mise en scène classique, Clément accompagné par maman et Émilie par papa.

Ici, pas d’applaudissements, ça va mieux. Gabriel, qui porte le prénom de l’archange annonciateur, se sent prêt à faire lui aussi des discours importants.

Voilà, c’est fini, une deuxième vie commence pour les nouveaux mariés (bon, çà c’était dans le temps…), on a plumé les rosiers de la mairie pour leur jeter quelques pétales (mais non, je plaisante…) et la fête va pouvoir commencer, avec…

…et bien sûr un excellent apéro + repas et les boissons qui vont avec (on est en Béarn, tout de même, mais pour les photos de nourriture je ne suis pas très forte), pendant que la voiture attend discrètement derrière le château pour emporter nos deux tourtereaux vers une destination inconnue.

On ne finira pas sans la photo souvenir, pour les générations futures ! Peut-être que dans quelques dizaines d’années les petits-enfants en la retrouvant au fond d’un vieux disque dur diront : « Oooooh, comme ils étaient beaux, Bon-Papa et Mamie ! »
En attendant, la fête était belle et on vous souhaite un futur à son image, soyez heureux, petits nantais du Béarn, et merci pour ces superbes journées, ainsi qu’aux frère, sœur, néo beaux-parents et à tous ceux qui ont œuvré à cette superbe organisation pour le plaisir de tous les invités.