Après la tempête.

16 décembre 2019, je découvre les dégâts causés par la tempête des jours précédents sur le front de mer à Anglet.

Et on peut voir que ça bouillonne encore dans la marmite…

Le phare de Biarritz reste fidèle au poste.

Et si on allait à Iraty ?

Qui connaît Iraty ? Ici en Pays Basque, presque tout le monde ! Iraty, son immense forêt, les cèpes, les balades, la neige en hiver… Iraty, c’est le Pays Basque profond et sauvage, la montagne et la nature préservée, l’empreinte de l’homme et du pastoralisme depuis des millénaires aussi. En route !

Comme une sorte de porte d’entrée, nous voici au col de Burdincurutcheta (Burdinkurutxetako Lepoa, pour les initiés). Ce n’est pas encore la forêt, comme on peut le voir, mais la descente que nous allons entamer va nous y amener tranquillement.

Elle est là, la forêt, sur l’autre versant, en face de nous, et c’est le pic d’Orhy qui domine la situation. Il est déjà bien blanc en ce 10 décembre !

Nous prenons la route qui monte vers les chalets ; il fait très beau, et très froid.

Pour aller visiter notre futur chalet (réservé pour Noël), on nous amène avec un véhicule spécialement équipé, car tout est verglacé et terriblement glissant.

En redescendant, on s’arrête un moment au bord du petit lac.

La forêt d’Iraty, c’est une hêtraie, la plus grande d’Europe, dit-on. Les voici donc, les hêtres, enfin, juste un échantillon.

Le chalet Pedro est fermé, dommage, car le programme était bien tentant.

On le dépasse et on marche un moment sur la route, entre pâturages et forêt.

Elle longe le ruisseau d’Iraty (Iratiko erreka, toujours pour les initiés), que franchit ici une bien jolie passerelle.

Pas question de trop s’attarder, les jours sont bien courts en décembre ! Il est temps de prendre la route du retour. Mais… on reviendra, et c’est pour bientôt.

Estours en décembre.

Finie la Bretagne et toutes les belles découvertes, voilà 2019 qui s’achève doucement. En ce début décembre, il faut bien revenir faire un petit tour en Ariège, d’ailleurs il reste encore quelques pommes à ramasser. Pour notre arrivée, la montagne s’est déjà mise un peu en mode « hiver », avec une poudrée de neige fraîche du côté du Fonta.

À deux et sans visiteurs attendus, on décide de s’installer à l’annexe, plus facile à chauffer.

C’est un peu le bazar, mais ça ira quand même !

En tous cas, dehors, il fait sérieusement froid !

Le givre dessine des contours blancs aux feuilles tombées.

Ou même dépose un « granizado » sur d’autres.

Il fait froid, mais le temps s’est remis au beau.

Le passage du soleil génère des bancs de brume dans la vallée.

Tiens ! Voilà que mon café me regarde, maintenant !

Bien au chaud derrière la porte vitrée, j’observe les oiseaux qui viennent se ravitailler à la mangeoire. Et même, pas si fréquente, une mésange huppée avec sa superbe coiffure de punk.

Le jardin des plantes.

C’est notre deuxième jour à Nantes, et il y a une session « bricolage » prévue pour l’après-midi. Le matin, JM nous emmène au jardin des plantes, malgré une météo pas géniale.

Première rencontre : une belle dame toute nue qui ne craint pas trop le froid et qui se cache (pas très bien) dans les buissons.

Novembre, c’est l’automne, à Nantes aussi. Avec les couleurs qui vont bien.

Il n’y a pas que des plantes, au Jardin des Plantes. Il y a aussi plein de canards, de plein d’espèces différentes. Celui-ci a aussi des couleurs de l’automne, je ne sais pas si c’est permanent pour lui, ou seulement saisonnier.

Il s’est trouvé un copain dans les mêmes tons, mais avec des dessins différents.

Un artiste a fait pousser ces jolies fleurs blanches le long du chemin d’eau.

Et voici maintenant le local de l’étape : natif de la ville, Jules Vernes est aussi présent.

Les serres, magnifiques. Mais pas de visite libre, c’est fermé.

Et encore des canards !

Un artiste motivé par les bancs en a installé de toutes sortes dans le jardin. Ici c’est un « siestobanc, destiné à contempler l’harmonie céleste des ciels et cieux du Jardin des plantes… »
L’artiste s’appelle Claude Ponti.

Même artiste, autre banc (géant, celui-ci).

Un peu plus loin, une œuvre d’art naturelle, ce plaqueminier couvert de kakis.

Une sculpture dite d’ « architexture », au-dessus de l’eau, ici.

J’y vais ou j’y vais pas ?

Encore une sculpture, près d’une entrée du jardin.

Et toujours les belles couleurs sous le ciel bien gris.

Hohoooo ! Voilà qu’on nous observe, par ici !

Quittons-nous sur l’image de la Dormanron, en prenant bien soin de ne pas la réveiller. Voici les explications de Claude Ponti :

Découvertes dans les Îles Aldébarannes par Guylane Hululine à l’âge de six ans lors du voyage sabbatique de ses deux mères, les dormanrons sont aujourd’hui reconnues comme des créations végétales des tortues marines (de la super famille des Chelonioidea). Revenue sur place à l’âge de vingt-deux ans pour son mémoire de bio-ingénierie, Guylane fit la corrélation entre la création d’une Dormanron et l’activité étrange d’une tortue marine âgée. D’après ses observations, la tortue porte sur l’île des spores d’une algue rare dont les cellules souche sont accessibles mentalement, modifiables et orientables pendant trois jours environ. La tortue rêve de dormir sans carapace à l’abri de toute agression sur une plage de sable fin bien ensoleillée. C’est l’intensité du rêve qui donne sa perfection à la Dormanron. Guylane Hululine a prouvé deux ans plus tard qu’une tortue ne peut créer une Dormanron que si les spores sont plantés à plus de 1229 mètre et à moins de 1234 mètres de la mer dans toutes les directions. C’est la raison pour laquelle les Dormanrons sont très rares. Celle du Jardin des Plantes de Nantes est maintenue en vie confortable par un cercle de tuyauterie souterraine où circule de l’eau de mer.