16 février : la petite Rhune (Larun txiki)

Génial ! C’est le week-end, avec du beau temps prévu et effectivement présent le samedi, en route pour la petite Rhune (encore jamais gravie depuis toutes ces années) et la borne 22 au col de Zizkouitz (j’adore ce nom !) un peu plus loin, plus le casse-croûte à Yasola de nouveau si tout va bien.

Départ depuis le parking usuel de la Rhune, sérieusement réduit depuis l'interdiction du parking de la rive gauche du ruisseau près du gîte. On monte jusqu'au col par la rive gauche.

Départ depuis le parking usuel de la Rhune, sérieusement réduit depuis l’interdiction du parking de la rive gauche du ruisseau près du gîte. On monte jusqu’au col par la rive gauche.

Des plantations ont été faites au col !

Des plantations ont été faites près du col !

Les arbres plantés ont des étiquettes, mais.... ce sont des prénoms d'enfants ! Sans doute un projet pédagogique qui s'est réalisé ici...

Les arbres plantés ont des étiquettes, mais…. ce sont des prénoms d’enfants ! Sans doute un projet pédagogique qui s’est réalisé ici…

Un avion a traversé le ciel bien droit derrière la Rhune.

Un avion a traversé le ciel bien droit derrière la Rhune.

On arrive directement vers un sommet secondaire nommé Subisia, au-dessus de la venta Yasola, où les rochers sont ces fameux "poudingues" à l'aspect si particulier.

On arrive directement vers un sommet secondaire nommé Subisia, au-dessus de la venta Yasola, où les rochers sont ces fameux « poudingues » à l’aspect si particulier.

La vue vers le Sud offre de nombreux plans successifs, avec la forêt de mélèzes en premier plan, nus à cette saison.

La vue vers le Sud offre de nombreux plans successifs, avec la forêt de mélèzes en premier plan, nus à cette saison.

J'essaie de m'approcher des quelques moutons qui paissent un peu plus loin, mais ils n'aiment pas les paparazzi.

J’essaie de m’approcher des quelques moutons qui paissent un peu plus loin, mais ils n’aiment pas les paparazzi.

On approche la petite Rhune par en-dessous, la grande en arrière-plan.

On approche la petite Rhune par en-dessous, la grande en arrière-plan.

En regardant vers le Nord, on voit la côte très loin et on peut distinguer la traînée jaunâtre des eaux de l'Adour chargée par les pluies de ces derniers jours.

En regardant vers le Nord, on voit la côte très loin et on peut distinguer la traînée jaunâtre des eaux de l’Adour chargée par les pluies de ces derniers jours.

Au-dessous de nous, côté espagnol, il y a un joli pré avec 14 moutons.

Au-dessous de nous, côté espagnol, il y a un joli pré avec 14 moutons.

Apparemment, le sommet de la petite Rhune n'est pas le point le plus haut de cette crête, sur lequel trône un énorme cairn.

Apparemment, le sommet de la petite Rhune n’est pas le point le plus haut de cette crête, sur lequel trône un énorme cairn.

Au bout de la crête, le fameux col Zizkuitz et la borne 22. Il y a aussi des cromlechs, mais nous ne sommes pas assez compétents en préhistoire pour les distinguer très nettement.

Au bout de la crête, le fameux col Zizkuitz et la borne 22. Il y a aussi des cromlechs signalés, mais nous ne sommes pas assez compétents en préhistoire pour les distinguer très nettement.

De retour à Yasola comme la semaine dernière, avec toujours la soupe de légumes et cette fois un dessert très local : le caillé de brebis au miel.

De retour à Yasola comme la semaine dernière, avec toujours la soupe de légumes et cette fois un dessert très local : le caillé de brebis au miel.

Ensuite c'est la descente et le passage au col Descargahandiko de nouveau, où je remarque une inscription intéressante sur le reste de panneau.

Ensuite c’est la descente et le passage au col Descargahandiko de nouveau, où je remarque une inscription intéressante sur ce qui reste du panneau.

Tout rapprochement avec un personnage ici présent serait purement hasardeux....

Tout rapprochement avec un personnage ici présent serait purement hasardeux….

Le lac Marion

Ciel dégagé vendredi dernier, et si j’allais faire le tour du lac Marion à Biarritz ? Avec toute l’eau qui est tombée, le niveau doit être haut… et en effet !

Arrivée au lac, je constate que le ponton est complètement immergé, seules les rambardes restent hors de l'eau.

Arrivée au lac, je constate que le ponton est complètement immergé, seules les rambardes restent hors de l’eau.

Oups ! Pour le banc au bord de l'eau, c'est raté...

Oups ! Pour le banc au bord de l’eau, c’est raté…

Il y a beaucoup d'oiseaux sur le lac, et quelques foulques s'approchent tout près de moi.

Il y a beaucoup d’oiseaux sur le lac, et quelques foulques s’approchent tout près de moi.

Je commence le tour du lac, les arbres ont les pieds dans l'eau.

Je commence le tour du lac, les arbres ont les pieds dans l’eau.

Le printemps arrive !

Le printemps arrive !

Le soleil éclaire une palme.

Le soleil éclaire une palme.

J'arrive de l'autre côté du lac en même temps qu'une flopée de canards.

J’arrive de l’autre côté du lac en même temps qu’une flopée de canards.

Qu'il est élégant !

Qu’il est élégant !

et celui-ci a les yeux bleus !

et celui-ci a les yeux bleus !

Le gros chêne un peu plus loin a bien les pieds dans l'eau lui aussi.

Le gros chêne un peu plus loin a bien les pieds dans l’eau lui aussi.

Ici un couple de colverts. Bientôt le printemps.....

Ici un couple de colverts. Bientôt le printemps…..

Les herbes de la pampa n'ont pas épargné le lieu, elles sont bien lumineuses dans le soleil.

Les herbes de la pampa n’ont pas épargné le lieu, elles sont bien lumineuses dans le soleil.

Partout les narcisses sont déjà tout fleuris.

Partout les narcisses sont déjà tout fleuris.

Il y a des platanes vraiment énormes le long de l'ancienne voie ferrée.

Il y a des platanes vraiment énormes le long de l’ancienne voie ferrée.

Ménage à trois ?

Ménage à trois ?

De retour au ponton, les mouettes sont encore là.

De retour au ponton, les mouettes sont encore là.

Allez, c'est fini, tout le monde s'en va !

Allez, c’est fini, tout le monde s’en va !

Sainte-Barbe

Sainte Barbe, pour moi, petite, c’était le dimanche de l’année où la fanfare des pompiers faisait la musique à la messe dominicale, et dans la cathédrale c’était quelque chose d’impressionnant, après çà quand on vous parle de style pompier il n’y a pas besoin d’explication.
Mais c’était aussi et déjà le nom de ce promontoire de Saint-Jean-de-Luz où l’on allait quelquefois se promener en famille et regarder sauter les vagues. Ce secteur est désormais très bien aménagé par la ville de St Jean, et la vue sur la baie y est toujours aussi splendide. Étant donnée la proximité du lieu, c’était un bon endroit pour aller s’aérer un peu pendant l’éclaircie de l’après-midi ce dimanche 10 février.

Ah ben zut ! Passage barré ! Qu'à cela ne tienne, prenant (mauvais) exemple sur les promeneurs arrivant du chemin barré, nous enjambons les barrières comme des voyous.

Ah ben zut ! Passage barré ! Qu’à cela ne tienne, prenant (mauvais) exemple sur les promeneurs arrivant du chemin barré, nous enjambons les barrières comme des voyous.

Il y a bien un affaissement, même si on a pu passer quand même, mais on a bien vu qu'il fallait interdire le chemin à la circulation. Après avoir franchi les autres barrières nous arrivons au promontoire avec sa chapelle blanche.

Il y a bien un affaissement, même si on a pu passer quand même, mais on a bien vu qu’il fallait interdire le chemin à la circulation. Après avoir franchi les autres barrières nous arrivons au promontoire avec sa chapelle blanche.

Entre le chemin et l'océan, le terrain est plutôt raide, c'est celui-ci qui s'affaisse en partie dans la mer.

Entre le chemin et l’océan, le terrain est plutôt raide, c’est celui-ci qui s’affaisse en partie dans la mer.

Les curieux regardent çà depuis le belvédère.

Les curieux regardent çà depuis le belvédère.

De là on peut voir les falaises avec cet aspect si particulier de piles d'assiettes.

De là on peut voir les falaises avec cet aspect si particulier de piles d’assiettes.

Sur la gauche, c'est la digue de Sainte-Barbe que les vagues franchissent tranquillement, sans même déferler.

Sur la gauche, c’est la digue de Sainte-Barbe que les vagues franchissent tranquillement, sans même déferler.

De l'autre côté c'est la baie de Saint-Jean, dominée par la Rhune et ses 905 m.

De l’autre côté c’est la baie de Saint-Jean, dominée par la Rhune et ses 905 m.

Voilà l'enfilade des trois digues qui protègent la baie, Sainte-Barbe, l'Artha (au milieu) et Socoa. Au fond, le Jaizkibel en Espagne. Il y a la pluie qui va arriver par là-bas, car le vent vient du Sud-Ouest aujourd'hui.

Voilà l’enfilade des trois digues qui protègent la baie, Sainte-Barbe, l’Artha (au milieu) et Socoa. Au fond, le Jaizkibel en Espagne. Il y a la pluie qui va arriver par là-bas, car le vent vient du Sud-Ouest aujourd’hui.

La vue du front de mer de Saint-Jean est un peu inhabituelle avec les montagnes enneigées, elles ne sont pas très hautes pourtant.

La vue du front de mer de Saint-Jean est un peu inhabituelle avec les montagnes enneigées, elles ne sont pas très hautes pourtant.

L'eau est vraiment verte avec la lumière du soleil sous les nuages.

L’eau est vraiment verte avec la lumière du soleil sous les nuages.

Houlà ! On dirait que çà va vraiment se gâter cette fois. La montagne, c'est les trois-Couronnes ou penas de Haya derrière Irun en Espagne.

Houlà ! On dirait que çà va vraiment se gâter cette fois. La montagne, c’est les trois-Couronnes ou penas de Haya derrière Irun en Espagne.

Tiens ! Il est gonflé, celui-là ! Un tournepierre à collier qui passe sur le muret à moins d'un mètre de moi, avec quelques copains.

Tiens ! Il est gonflé, celui-là ! Un tournepierre à collier qui passe sur le muret à moins d’un mètre de moi, avec quelques copains.

Une maisonnette inoccupée non loin de notre parking ; un petit côté pagode basque ? On a quand même eu le temps de rejoindre la voiture sans se mouiller, tout juste...

Une maisonnette inoccupée non loin de notre parking ; un petit côté pagode basque ? On a quand même eu le temps de rejoindre la voiture sans se mouiller, tout juste…

9 février : d’Insola à Yasola en passant par les bornes.

Dans le droit fil des dernières performances de la météo qui se situent davantage du côté des records de pluviométrie que d’ensoleillement, on a pu trouver avec beaucoup de bonne volonté une petite lucarne le samedi matin où on pouvait espérer marcher un peu sans trop se mouiller, quoique …
L’avantage qu’il y a à pister les bornes frontière, c’est qu’il y en a tout de même pas mal par ici qui se trouvent à moins d’une demie-heure de marche d’un accès voiture, ce qui ne sera plus le cas vers les Pyrénées centrales. En voiture donc pour le col d’Ibardin et la petite route qui mène près des ventas Insola et Zahar, d’où on peut en longeant un peu le ruisseau vers l’aval rejoindre rapidement les bornes 18 et 19 situées sur les deux berges.

On laisse la voiture au pied de la venta Zahar, certains se souviendront des chèvres qui mangeaient les nappes et les serviettes en papier, et qui avaient même à l'occasion mangé le chèque d'un client...

On laisse la voiture au pied de la venta Zahar, certains se souviendront des chèvres qui mangeaient les nappes et les serviettes en papier, et qui avaient même à l’occasion mangé le chèque d’un client… Fermée, à cette saison.

Le ruisseau ne manque pas d'eau, il reste toujours joli malgré le temps couvert.

Le ruisseau ne manque pas d’eau, il reste toujours joli malgré le temps couvert.

Sur la berge, et même dans cet endroit guère lumineux, les premières primevères sont déjà en fleurs.

Sur la berge, et même dans cet endroit guère lumineux, les premières primevères sont déjà en fleurs.

Et voilà la borne 18 sur la rive gauche du ruisseau, tout est bien mouillé ici !

Et voilà la borne 18 sur la rive gauche du ruisseau, tout est bien mouillé ici !

La borne 19 est de l'autre côté, mais je n'irai pas la toucher aujourd'hui car les troncs qui permettent la traversée sont particulièrement glissants et je n'ai pas envie d'un bain pour le moment.

La borne 19 est de l’autre côté au bout du muret de pierres, mais je n’irai pas la toucher aujourd’hui car les troncs qui permettent la traversée sont particulièrement glissants et je n’ai pas envie d’un bain pour le moment.

Nous remontons donc jusqu'à la passerelle d'Insola en remontant la rive gauche, où le grès rouge dit "pierre de la Rhune" est bien mouillé mais pas trop glissant malgré tout.

Nous remontons donc jusqu’à la passerelle d’Insola en remontant la rive gauche, où le grès rouge dit « pierre de la Rhune » est bien mouillé mais pas trop glissant malgré tout.

Il s'est mis à pleuvoir, mais nous ne sommes qu'à 200m de la borne 20, çà serait vraiment dommage de ne pas y aller (là c'est le GPSman qui parle).

Il s’est mis à pleuvoir, mais nous ne sommes qu’à 200m de la borne 20, çà serait vraiment dommage de ne pas y aller (là c’est le GPSman qui parle).

Bon, les 200m, c'était à vol d'oiseau, et donc à vol de marcheur çà faisait quand même pas mal en plus. En tous cas, on la voit, là-haut dans les chachis  !

Bon, les 200m, c’était à vol d’oiseau, et donc à vol de marcheur çà faisait quand même pas mal en plus. En tous cas, on la voit, là-haut dans les chachis !

On a même amené le matos pour faire un peu de ménage tout autour !!! La pluie s'est arrêtée pendant ce temps.

On a même amené le matos pour faire un peu de ménage tout autour !!! La pluie s’est arrêtée pendant ce temps. Youpi !

Au bord du chemin sous la borne, il y a un très vieux chêne à l'agonie que je trouve photogénique.

Au bord du chemin sous la borne, il y a un très vieux chêne à l’agonie que je trouve photogénique.

Autour de nous c'est un beau camaieu de couleurs d'hiver, rehaussé par le jaune des fameux chachis (les ajoncs).

Autour de nous c’est un beau camaieu de couleurs d’hiver, rehaussé par le jaune des fameux chachis (les ajoncs).

Puisqu'il ne pleut plus, on peut continuer un peu ! On va suivre le GR 10 jusqu'au col Deskargahandiko lepoa (lepoa c'est le col en basque), on est toujours dans la forêt il y a des arbres superbes, et on verra même un petit rayon de soleil pendant un moment.

Puisqu’il ne pleut plus, on peut continuer un peu ! On va suivre le GR 10 jusqu’au col Deskargahandiko lepoa (lepoa c’est le col en basque), on est toujours dans la forêt il y a des arbres superbes, et on verra même un petit rayon de soleil pendant un moment.

Nous voilà au col ! La Rhune est encore revêtue de son poudrage nocturne, et comme le prochain grain semble encore suffisamment loin, on se décide à monter jusqu'à Yasola.

Nous voilà au col ! La Rhune est encore revêtue de son poudrage nocturne, et comme le prochain grain semble encore suffisamment loin, on se décide à monter jusqu’à Yasola.

Et voilà d'un coup la borne 21 et la venta Yasola, bien connue de pas mal de mes lecteurs, où nous allons pouvoir nous réchauffer et nous restaurer.

Et voilà d’un coup la borne 21 et la venta Yasola, bien connue de pas mal de mes lecteurs, où nous allons pouvoir nous réchauffer et nous restaurer.

L'endroit reste fréquenté, même à cette saison ! Un groupe est attendu aujourd'hui, et la buée se dépose sans relâche sur mon objectif avec la chaleur de l'intérieur.

L’endroit reste fréquenté, même à cette saison ! Un groupe est attendu aujourd’hui, et la buée se dépose sans relâche sur mon objectif avec la chaleur de l’intérieur.

Une bonne soupe de légumes bien chaude et des oeufs au jambon, le tout accompagné d'un petit rosé de Navarre bien rustique, avant d'attaquer la descente et le retour à la voiture... sans nouvelle averse, une chance !

Une bonne soupe de légumes bien chaude et des oeufs au jambon, le tout accompagné d’un petit rosé de Navarre bien rustique, avant d’attaquer la descente et le retour à la voiture… sans nouvelle averse, une chance !

3 février : les bornes 4 et 5.

Un dimanche avec fenêtre météo ! Pas énorme, mais suffisante pour se rendre jusqu’aux bornes 4 et 5, en passant par les suivantes que nous avons déjà visitées, et en s’arrêtant au passage pour reconnaître la 12 et la 13 qui se trouvent sur le site du col d’Ibardin.

Premier arrêt près de l'embranchement du col car la borne 13 se trouve au col, au pied du platane, où un rond-point pavé est en cours de réalisation, le côté espagnol est déjà fait...

Premier arrêt près de l’embranchement du col car la borne 13 se trouve au col, au pied du platane, où un rond-point pavé est en cours de réalisation, le côté espagnol est déjà fait…

Ce n'est pas beaucoup plus loin que l'on trouve la borne 12, sur le parking de la grande venta Peio, en haut de l'escalier qui permet de rejoindre la station service.

Ce n’est pas beaucoup plus loin que l’on trouve la borne 12, sur le parking de la grande venta Peio, en haut de l’escalier qui permet de rejoindre la station service.

Et maintenant, en route pour les bornes "sauvages". Après avoir garé la voiture à la venta la plus haute, on poursuit à pied un itinéraire familier mais toujours aussi beau, cette fois on va prendre un chemin sur notre gauche après le site des cromlechs du Mandale.

Et maintenant, en route pour les bornes « sauvages ». Après avoir garé la voiture à la venta la plus haute, on poursuit à pied un itinéraire familier mais toujours aussi beau, cette fois on va prendre un chemin sur notre gauche après le site des cromlechs du Mandale.

Ce chemin traverse un bois de mélèzes, dénudés à cette saison.

Ce chemin traverse un bois de mélèzes, dénudés à cette saison.

Les cônes de mélèze ne mesurent que quelques centimètres. Cela fait des branches très décoratives.

Les cônes de mélèze ne mesurent que quelques centimètres. Cela fait des branches très décoratives.

Après les mélèzes, on prend le chemin de droite qui passe près d'une source certainement ferrugineuse vu la couleur des concrétions.

Après les mélèzes, on prend le chemin de droite qui passe près d’une source certainement ferrugineuse vu la couleur des concrétions.

On longe une plantation de pins récemment éclaircie.

On longe une plantation de pins récemment éclaircie. Sur les sommets en Espagne, un peu plus au Sud, la neige n’a pas encore fondu.

Il n'y a guère que les ajoncs pour fleurir par ici en ce moment.

Il n’y a guère que les ajoncs pour fleurir par ici en ce moment.

Après être repassée à côté de la borne 6, nous voilà à la 5 après une bonne descente.

Après être repassés à côté de la borne 6, nous voilà à la 5 après une bonne descente.

La 4 n'est pas tellement plus loin, on y retrouve la vue sur la baie de Txingudi.

La 4 n’est pas tellement plus loin, on y retrouve la vue sur la baie de Txingudi.

C'est là que nous cassons la croûte et que je réussis enfin à faire fonctionner le retardateur (je vous épargne les essais loupés).

C’est là que nous cassons la croûte et que je réussis enfin à faire fonctionner le retardateur (je vous épargne les essais loupés).

Non loin de nous, il y a une borne qui signale un cromlech que nous ne sommes pas capables de reconnaître. Cependant, on peut y découvrir comment on dit cromlech en basque, çà peut servir.

Non loin de nous, il y a une borne qui signale un cromlech que nous ne sommes pas capables de reconnaître. Cependant, on peut y découvrir comment on dit cromlech en basque, çà peut servir.

C'était casse-croûte avec vue, aujourd'hui.

C’était casse-croûte avec vue, aujourd’hui.

Ce vautour n'est pas passé bien loin ! L'odeur des rillettes, peut-être ?

Oups ! Le vautour n’est pas passé bien loin ! L’odeur des rillettes, peut-être ?

En remontant vers le Mandale, on s'amuse un moment à observer les vautours sur leurs perchoirs, mais avec leur couleur fauve ils sont presque invisibles. Ceux-ci sont révélés par un rayon de soleil.

En remontant vers le Mandale, on s’amuse un moment à observer les autres sur leurs perchoirs, mais avec leur couleur fauve ils sont presque invisibles. Ceux-ci sont révélés par un rayon de soleil.

A mesur que l'on remonte on revoit l'Océan apparaître derrière le col des joncs.

A mesure que l’on remonte on revoit l’Océan apparaître derrière le col des joncs.

On repasse par la borne 7 et on vérifie la présence à proximité d'une ancienne croix frontière sur un rocher.

On repasse par la borne 7 et on vérifie la présence à proximité d’une ancienne croix frontière gravée sur un rocher. On ne l’avait pas remarquée la dernière fois.

Avec le téléobjectif, on voit très bien les constructions et le sommet de la Rhune.

Avec le téléobjectif, on voit très bien les constructions et le sommet de la Rhune.

J'ai même réussi à prendre un petit rouge-gorge sur une ronce.

J’ai même réussi à prendre un petit rouge-gorge sur une ronce.

Du nouveau dans la cuisine.

Trop de souci avec la trop vieille gazinière récupérée à Auch il y a quelques décennies, surtout depuis que la porte du four avait reçu le plat de zarzuela du réveillon 😦 , elle ne fermait vraiment plus du tout. Mais impossible de retrouver l’équivalent en un seul appareil, alors grands changements à réaliser : plaque de cuisson et four séparés, un nouveau plan de travail en un seul morceau et si possible un peu assorti au reste, un bon lot d’heures de bricolage en perspective.

D'abord, la préparation du terrain ; çà va passer très très juste, tout çà.

D’abord, la préparation du terrain ; çà va passer très très juste, tout çà. Il y a un peu de bazar ?

On essaie la plaque de cuisson.

On essaie la nouvelle plaque de cuisson.

Oups ! Le plan de travail a glissé et la table a perdu un pied... C'était pas prévu !

Oups ! Le plan de travail a glissé et la table en a perdu un pied… C’était pas prévu ! Mais elle reste en équilibre…

Arrivée du nouveau plan, en granit breton.

Arrivée du nouveau plan, en granit breton. Sacrément lourd le bougre.

Il est arrivé dans la cuisine sans casser, ouf !

Il est arrivé dans la cuisine sans casser, ouf !

Le voilà posé mais il reste des problèmes à résoudre. Plein de problèmes.

Le voilà posé mais il reste des problèmes à résoudre. Plein de problèmes.

On a fini par y arriver, ouf ! Il n'y a plus qu'à bûcher le mode d'emploi du four en portugais et à nous les bonnes pizzas, gratins et autres lasagnes.

On a fini par y arriver, ouf ! Il n’y a plus qu’à bûcher le mode d’emploi du four en portugais et à nous les bonnes pizzas, gratins et autres lasagnes. On attend les cobayes volontaires.

28 janvier : les bornes 2 et 3.

Ce n’est toujours pas la saison des champignons, mais il nous reste les bornes, bien plus faciles à trouver, surtout avec un super GPS qui fonctionne formidablement bien et qui semble même capable de faire des photos ! Nous voilà donc partis pour rejoindre la borne 2 par un itinéraire un peu moins escarpé et glissant que celui trouvé précédemment, avec la possibilité de faire une boucle, plus intéressante qu’un simple aller-retour.
Pour aller au point de départ, on suit les indications données par Jean-Paul Dugène sur son site, pas moyen de se tromper.

Voici la source située au-dessous d'un chêne auprès de laquelle nous garons la voiture, conformément aux instructions.

Voici la source située au-dessous d’un chêne auprès de laquelle nous garons la voiture, conformément aux instructions. On est sur la commune de Biriatou.

Nous poursuivons ensuite à pied le chemin en direction du Sud.

Nous poursuivons ensuite à pied le chemin en direction du Sud.

Lizarlan, dernière maison en France, avec son micro-gardien borgne, mais aimant aboyer et se faire caresser.

Voici Lizarlan, dernière maison en France, avec son micro-gardien borgne, aimant aboyer et se faire caresser.

Le chemin descend ensuite dans la forêt en direction d'un joli ruisseau, les chênes gardent leur aspect de têtards depuis l'époque où on les taillait ainsi pour assurer la nourriture des cochons (cela donne plus de glands).

Le chemin descend ensuite dans la forêt en direction d’un joli ruisseau, les chênes gardent leur aspect de têtards depuis l’époque où on les taillait ainsi pour assurer la nourriture des cochons (cela donne plus de glands).

Voilà le ruisseau, il y a du débit.

Voilà le ruisseau, il y a du débit, rien d’étonnant avec le temps qu’il a fait.

Un autre têtard, qui semble mal en point.

Un autre têtard, qui semble mal en point.

Chic ! Pas besoin de se déchausser, il y a une belle passerelle toute neuve.

Chic ! Pas besoin de se déchausser, il y a une belle passerelle toute neuve.

Nous remontons ensuite le long de la rive droite de la Bidassoa, maintenue par une rangée de platanes.

Nous remontons ensuite le long de la rive droite de la Bidassoa, maintenue par une rangée de platanes.

En sous-bois, les hellébores fleurissent.

En sous-bois, les hellébores fleurissent.

Le sentier monte rapidement.

Le sentier monte rapidement.

Puis on sort de la forêt et le tracé est hasardeux, il y a quelques cairns de temps en temps.

Puis on sort de la forêt et le tracé est hasardeux, il y a quelques cairns de temps en temps.

On y est ! Enfin, moi pas tout à fait... La montée a été rude.

On y est ! Enfin, moi pas tout à fait… La montée a été rude.

Je me demande ce qui attire ce vautour au-dessus de ma tête. J'ai à peine transpiré...

Je me demande ce qui attire ce vautour au-dessus de ma tête. J’ai à peine transpiré…

La borne 3 n'est pas beaucoup plus loin. Mais il n'y a plus le temps de chercher les suivantes, il faut redescendre et rejoindre la voiture.

La borne 3 n’est pas beaucoup plus loin. Mais il n’y a plus le temps de chercher les suivantes, il faut redescendre et rejoindre la voiture.

Avant de redescendre à travers la forêt, on suit un peu la crête et on peut profiter de la vue vers Hendaye et Fontarrabie.

Avant de redescendre à travers la forêt, on suit un peu la crête et on peut profiter de la vue vers Hendaye et Fontarabie.

La grande digue de Tarnos.

C’est une promenade bien différente des bornes, pour laquelle une petite fenêtre météo de 2 ou 3 heures suffit. La grande digue, qui mesure 1 km de long, et se situe sur la commune de Tarnos, donc dans le département des Landes, protège l’entrée du port de Bayonne qui se fait par l’embouchure de l’Adour, et s’avance d’autant dans l’Océan, avec tout ce que cela comporte. Ce 19 janvier, on pouvait aller jusqu’à l’extrémité sans se faire doucher, mais ce n’est pas toujours le cas.

La Barre de l'Adour était déjà encadrée par deux digues lorsque la grande a été construite dans les années 60. Ici on voit à gauche l'ancienne digue, et à droite la grande.La plage entre deux est envahie des bois flottés charriés par l'Adour.

La Barre de l’Adour était déjà encadrée par deux digues lorsque la grande a été construite dans les années 60. Ici on voit à gauche l’ancienne digue où se trouve toujours le fanal rouge d’entrée du port, et à droite la grande. La plage entre les deux est envahie des bois flottés charriés par l’Adour. Tout à fait à gauche on voit aussi l’ancienne digue côté Anglet, avec le fanal vert.

De l'autre côté de l'Adour c'est la patinoire de la Barre (Anglet) ainsi que le sémaphore, et dans le lointain l'Artzamendi avec le radar de l'aéroport.

De l’autre côté de l’Adour c’est la patinoire de la Barre (Anglet) ainsi que le sémaphore, et dans le lointain l’Artzamendi avec le radar de l’aéroport.

Au cas où on ne saurait plus où on se trouve ...

Au cas où on ne saurait plus où on se trouve …

Vue globale de la digue, avec à droite le mur de protection de 3m de haut.

Vue globale de la digue, avec à droite le mur de protection de 3m de haut.

Les blocs de béton qui protègent l'ouvrage.

Les blocs de béton qui protègent l’ouvrage.

el condor pasa.... enfin, ce n'est qu'un simple goéland.

el condor pasa…. enfin, ce n’est qu’un simple goéland.

On arrive enfin au bout, là aussi il y a un fanal rouge. Chacun sait qu'un bateau qui rentre au port doit avoir le rouge à sa gauche et le vert à sa droite (bâbord et tribord en langage maritime).

On arrive enfin au bout, là aussi il y a un fanal rouge. Chacun sait qu’un bateau qui rentre au port doit avoir le rouge à sa gauche et le vert à sa droite (bâbord et tribord en langage maritime).

Le soir arrivant, le soleil réussit à nous faire un coucou par dessous les nuages. La montagne, c'est le Jaizkibel, en Espagne.

Le soir arrivant, le soleil réussit à nous faire un coucou par dessous les nuages. La montagne, c’est le Jaizkibel, en Espagne.

Là je pense que c'est une mouette rieuse, comme on est en hiver elle n'a pas toute la tête noire. Avec tout ce qui descend par l'Adour, ce n'est pas si facile de trouver un endroit pour se poser.

Là je pense que c’est une mouette rieuse, comme on est en hiver elle n’a pas toute la tête noire. Avec tout ce qui descend par l’Adour, ce n’est pas si facile de trouver un endroit pour se poser.

Un petit coup de zoom sur le fanal d'Anglet et la lumière dorée du couchant avant de repartir.

Un petit coup de zoom sur le fanal d’Anglet et la lumière dorée du couchant avant de repartir.

17 janvier : la borne 1 (et quelques autres).

Il y a déjà un certain temps que l’on se balade plus ou moins en suivant la frontière entre la France et l’Espagne et que j’ai commencé à prêter attention aux bornes que l’on y rencontre à certains endroits. Puis j’ai remarqué qu’elles avaient souvent des indications chiffrées, et dont les nombres semblaient respecter un ordre, croissant d’Ouest en Est. En étudiant la question d’un peu plus près, on apprend que ces bornes constituent effectivement un marquage de la ligne frontière d’un bout à l’autre des Pyrénées (et qu’il y en a certainement tout le long des frontières du pays), et que les numéros vont de 1 à 602 pour ce qui concerne les Pyrénées. Les cartes IGN au 1/25000ème les signalent avec parfois quelques erreurs, mais après en avoir photographié un certain nombre au cours de diverses promenades j’ai fini par m’interroger sur les toutes premières que nous n’avions jamais vues, et donc pour commencer la borne 1.

La borne 1 se trouve à plusieurs km de l'Océan, car la frontière commence en suivant le cours de la Bidassoa, la borne 1 se situe donc à l'endroit où elle quitte la rivière pour monter à l'assaut de l'Askopé.

La voilà ! La borne 1 se trouve à plusieurs km de l’Océan, car la frontière commence en suivant le cours de la Bidassoa, la borne 1 se situe donc à l’endroit où elle quitte la rivière pour monter à l’assaut de l’Askopé.

Photo prise depuis l'amont, en Espagne.

Photo de la borne 1 prise depuis l’amont, depuis l’Espagne donc.

Quelques dizaines de mètres en amont, la centrale d'Endarlatsa.

Quelques dizaines de mètres en amont encore, la centrale d’Endarlaza.

Encore un peu et c'est le pont de l'ancienne route.

Encore un peu et c’est le pont de l’ancienne route.

Et enfin le pont tout neuf de la route de Pampelune réaménagée.

Et enfin le pont tout neuf de la route de Pampelune réaménagée.

Nous trouvons un sentier balisé qui semble suivre la frontière et se diriger vers la borne 2, mais il est très raide, très mouillé et sera très difficile à descendre, je préfère renoncer et remettre la visite de la borne 2 à une prochaine expédition.

Nous trouvons un sentier balisé qui semble suivre la frontière et se diriger vers la borne 2, mais il est très raide, très mouillé et sera très difficile à descendre, je préfère renoncer et remettre la visite de la borne 2 à une prochaine expédition. Il nous aura tout de même permis d’avoir une belle vue sur le pont neuf.

Comme la journée n’est pas encore trop avancée, nous reprenons la voiture et rejoignons le col d’Ibardin pour suivre la frontière et trouver quelques bornes en sens inverse.

Commençons par un petit arrêt chez Miguel pour prendre quelques forces.

Commençons par un petit arrêt chez Miguel pour prendre quelques forces.

Le départ est raide ! A l'aide du GPS tout neuf offert par ses enfants, Daniel trouve tout de suite la borne 11, que nous n'avions encore jamais vue.

Le départ est raide ! A l’aide du GPS tout neuf offert par ses enfants, Daniel trouve tout de suite la borne 11, que nous n’avions encore jamais vue.

Même si la neige épargne les régions très proches de l'Océan, on voit qu'elle n'est pas bien loin.

Même si la neige épargne les régions très proches de l’Océan, on voit qu’elle n’est pas bien loin.

Un pottok se laisse photographier dans la plus grande indifférence. On voit qu'il a mis son manteau de fourrure, tout de même.

Un pottok se laisse photographier dans la plus grande indifférence. On voit qu’il a mis son manteau de fourrure, tout de même. Les nuits sont fraîches, à cette saison.

En se retournant on a une belle vue sur la Rhune.

En se retournant on a une belle vue sur la Rhune.

Après être passé près des bornes 10 et 9 sur la crête du Mandalé, on tourne légèrement vers la gauche pour descendre vers la borne 8, que l'on aperçoit sur le ressaut.

Après être passé près des bornes 10 et 9 sur la crête du Mandalé, on tourne légèrement vers la gauche pour descendre vers la borne 8, que l’on aperçoit au loin sur le ressaut.

On arrive à la borne 8 ; en arrière plan, les Penas de Haya ou Trois Couronnes.

On arrive à la borne 8 ; en arrière plan, les Penas de Haya ou Trois Couronnes.

De là, la frontière continue à descendre vers la Bidassoa en suivant la crête.

De là, la frontière continue à descendre vers la Bidassoa en suivant la crête.

Le GPS man est déjà en train de jouer à la borne 7.

Le GPS man est déjà en train de jouer à la borne 7.

Notre dernière du jour sera la borne 6, il faut encore remonter jusqu'à Ibardin sans se faire prendre par la nuit et les jours sont encore courts à cette saison ! Il n'y a plus qu'à attendre un prochain jour de beau temps pour continuer nos recherches.

Notre dernière du jour sera la borne 6, il faut encore remonter jusqu’à Ibardin sans se faire prendre par la nuit et les jours sont courts à cette saison ! Il n’y a plus qu’à attendre un prochain créneau de beau temps pour continuer nos recherches.

Pour ceux qui voudraient approfondir leur culture sur les bornes des Pyrénées : http://robertauxbornesdespyrenees.kazeo.com/

Nizon

Nos arrière grands-mères étaient sœurs ! Cela ne date pas d’hier, mais il doit bien nous rester quelques gènes en commun. Mettant à profit une récente proximité géographique et l’une des rares journées clémentes de ce mois de janvier, nous avons décidé de nous rencontrer, pour une fois, en dehors de l’abominable environnement des cimetières, lieu privilégié des rencontres familiales.

Le beau temps a guidé nos pas jusqu'à la promenade le long des plages, il faisait plutôt bon pour un 9 janvier !

Le beau temps a guidé nos pas jusqu’à la promenade le long des plages, il faisait plutôt bon pour un 9 janvier !

Parmi tous les animaux qui partagent son existence, c'est Tara qui a le privilège d'accompagner Nizon dans ses déplacements.

Parmi tous les animaux qui partagent son existence, c’est Tara qui a le privilège d’accompagner Nizon dans ses déplacements.

Une petite photo à deux devant l'Océan.

Une petite photo à deux devant l’Océan.


Une bonne journée de retrouvaille, trop vite passée. On recommencera, c’est sûr ! Pour l’heure, il se faisait temps pour Nizon de rejoindre les Landes pour aller coucher les poules et autres compagnons à poils, à plumes ou même à carapace…