Mais oui, Lyon, la Provence, pour nous ce sont des pays de l’Est ! On pourra facilement me faire remarquer que je suis un peu à l’ouest, mais ça ne fait rien. Voyons donc quelques images de cette semaine estivale où nous avons eu le plaisir et l’honneur d’accueillir cette belle jeunesse dans notre repère d’Ariège.
Programme à la carte pour nos invités, Bérenger s’étant blessé en début d’été en faisant le malin en vélo, et ne pouvant prétendre à effectuer de grandes balades, tandis que Tiphaine et J-Ed allaient se laisser tenter par l’appel des cimes, et donc par la balade incontournable de la région, à savoir l’ascension du Mont Valier, qui domine notre vallée de ses 2838m.
Mais pour se dégourdir un peu les jambes, commençons par une petite balade familiale : en suivant l’itinéraire qui conduit au Port de Salau (je jure que c’est le vrai nom !), et en s’en écartant juste un peu à la fin, rendons-nous tous ensemble jusqu’à la cascade de Bégé.

Voici l’équipe du jour, à l’exception, évidemment, du photographe (ou peut-être faut-il dire la photographe ?)

Nous constatons très vite la présence d’animaux sauvages, ici une abeille très poilue, peut-être issue du croisement d’une abeille ariégeoise avec un ours slovène ?

Une plantation d’épicéas au bord du chemin, il fait sombre là-dedans !

Un peu plus loin, une petite troupe d’ânes derrière une clôture électrique, Tiphaine tente d’engager la conversation.

Mais celui qui fouille dans son sac à dos a l’air plus intéressant, voyons un peu ce qu’il va en sortir ?

Comme on n’est pas parti de très bonne heure, on s’arrête pour le pique-nique près de la cascade de Léziou, où l’on est loin d’être les premiers. Il y a même un courageux qui s’apprête à prendre sa douche ! En l’absence de Jean-Marie, personne dans notre équipe n’a envie de le rejoindre.

Après notre repas, le baigneur est parti, et un rayon de soleil éclaire joliment le bas de la cascade.

Poursuivant notre route sans beaucoup de soleil, car les nuages venus d’Espagne débordent un peu par-dessus les crêtes, nous parvenons à la cascade de Bégé, elle est très haute, mais partagée en une succession de chutes.

Tout le monde est un peu fatigué, à l’exception de Gabriel qui ramasse et lance des bâtons en direction du torrent, mais il n’a pas la permission de s’approcher très près du bord en pente.

Un léger rayon de soleil traverse fugacement les nuages et éclaire un peu plus la cascade, mais nous n’aurons pas mieux pour cette fois. Il est temps de redescendre.

Un gué à traverser, voilà une bonne occasion de jeter quelques cailloux, et si on pouvait éclabousser un peu papy, ce serait vraiment rigolo !

En s’éloignant du pied des montagnes et des vilains nuages espagnols, on récupère quelques rayons de soleil bienvenus.

Photo-souvenir….

Pendant que les montagnards sont partis pour le Valier, opération myrtilles pour le reste de l’équipe, au col de Pause, d’où l’on peut en même temps admirer la célèbre et splendide montagne. Gabriel, lui, est reparti avec ses parents, tout triste de quitter le gentil Bérenger.

Ils sont rentrés bien fatigués, les deux pyrénéistes ! Il faut dire qu’ils ont rajouté un petit supplément aux 1800m de dénivelé du Valier, en allant faire la via ferrata, à la descente. Alors le lendemain, les jambes sont raides, et on se contente de les emmener au lac de Bethmale, où on peut accéder en voiture et faire le tour bien à plat. Mais les couleurs de ce petit lac sont comme toujours somptueuses…

…particulièrement à travers les arbres qui l’entourent.

Ici c’est un hêtre « têtard », de petites pancartes les signalent.

Et un peu de culture pour finir la journée, avec la visite du musée des colporteurs à Soueix, établi dans la maison Souquet, dont la boutique est restée dans l’état où elle était au moment de sa fermeture, dans les années 1960. Souquet était le fournisseur attitré des colporteurs issus des environs dès le XIXe siècle, à une époque où le moindre aléa de la vie plongeait rapidement une famille d’agriculteurs dans la misère, obligeant certains d’entre eux à prendre la route.

Ici une caisse de colporteur (ou de colporteuse, il y avait aussi des femmes) ; les objets de piété étaient souvent la base de leur commerce.

Un peu de bricolage (difficile, pour moi) pour cette dernière image d’un pot familial sur la place du village. Mais non, pas tout à fait la dernière, car en fouillant dans mes archives j’ai retrouvé des photos datant de 1990, où les plus perspicaces retrouveront peut-être deux des personnages ci-dessus…

