Aventures australes (6 bis).

Suite et fin du chapitre 6 : fin de la croisière et transferts jusqu’à l’hosteria Pehoe.
Comme tout a une fin, ce fut celle de la balade en bateau. Débarquement via le canot, comme l’embarquement mais en sens contraire. Après avoir récupéré nos sacs un peu secoués dans le transfert, nous rejoignons l’hosteria Grey (tout s’appelle Grey, dans le secteur) à 1/4h de marche environ.

Voilà, le bateau nous a déposés et s'apprête à repartir avec d'autres touristes. On retrouve la vue sur les Cuernos. Il nous faut maintenant rejoindre l'hosteria Grey où nous espérons trouver un moyen de rejoindre le centre administratif du parc, 16km plus loin.

Voilà, le bateau nous a déposés et s’apprête à repartir avec d’autres touristes. On retrouve la vue sur les Cuernos et les Torres. Il nous faut maintenant rejoindre l’hosteria Grey où nous espérons trouver un moyen de rejoindre le centre administratif du parc, 16km plus loin.

Une passerelle suspendue limitée à 6 personnes permet de franchir le rio Pingo, qui descend de la vallée du même nom. Çà bouge là-dessus !

Une passerelle suspendue limitée à 6 personnes permet de franchir le rio Pingo, qui descend de la vallée du même nom. Çà bouge là-dessus !

Chouette, on va avoir un transfert ! L'hôtel est plutôt hors de prix, mais on peut s'offrir un demi bien frais avec vue sur le lac et les montagnes, mmmm !

Chouette, on va avoir un transfert ! L’hôtel est plutôt hors de prix, mais on peut s’offrir un demi bien frais avec vue sur le lac et les montagnes, mmmm !

Çà alors ! Il y a une mini chouette perchée là dehors, tout près de la terrasse.Magnifique, mais elle a l'air de bouder un peu quand même.

Çà alors ! Il y a une mini chouette perchée là dehors, tout près de la terrasse. Magnifique, mais elle a l’air de bouder un peu quand même, non ?

Puisque j'ai sorti le zoom, je peux le braquer là-bas vers le bout du lac et du glacier, c'est le commencement du fameux "campo de hielo sur", qui est quand même la troisième calotte glaciaire du monde après celles des pôles.

Puisque j’ai sorti le zoom, je peux le braquer là-bas vers le bout du lac et du glacier, c’est le commencement du fameux « campo de hielo sur », qui est quand même la troisième calotte glaciaire du monde après celles des pôles.

Plus près de nous, c'est la fin du lac où les promeneurs peuvent marcher entre deux eaux.

Plus près de nous, c’est la fin du lac où les promeneurs peuvent marcher entre deux eaux. Les icebergs tombés du glacier et poussés par le vent et les courants y sont encore d’une belle taille.

Puis c'est le transport jusqu'à l'administration du parc, où il faut attendre le bus officiel à 18h30, que l'on pourra prendre gratuitement, et qui nous déposera près de notre hôtel. On visite les expos dans le bâtiment d'accueil, voilà la carte qui montre l'étendue du dernier incendie en 2011.

Puis c’est le transport jusqu’à l’administration du parc, où il faut attendre le bus officiel à 18h30, que l’on pourra prendre gratuitement, et qui nous déposera près de notre hôtel. On visite les expos dans le bâtiment d’accueil, voilà la carte qui montre l’étendue du dernier incendie en 2011.

Voilà, on vient de descendre du bus et on découvre l'endroit choisi par notre tour-opérator pour la prochaine nuit. Mazette ! Quel site ! On rejoint l'îlot par une passerelle en bois...

Voilà, on vient de descendre du bus et on découvre l’endroit choisi par notre tour-opérator pour la prochaine nuit. Mazette ! Quel site ! On rejoint l’îlot par une passerelle en bois…

N'ayant pas d'appareil panoramique, je vous propose d'imaginer notre panorama : à gauche, le bâtiment principal de l'hosteria, où se trouve la salle à manger, avec en fond la Paine Grande...

N’ayant pas d’appareil panoramique, je vous propose d’imaginer notre panorama : à gauche, le bâtiment principal de l’hosteria, où se trouve la salle à manger, avec en fond la Paine Grande…

et un peu à droite, les Cuernos del Paine, puis le Monte Almirante Nieto.

et un peu à droite, les Cuernos del Paine, puis le Monte Almirante Nieto.

Allez, je vous aide, voilà l'ensemble, vu d'un peu plus haut sur l'îlot.

Allez, je vous aide, voilà l’ensemble, vu d’un peu plus haut sur l’îlot.

Oublions maintenant le bien triste repas du soir pour une séquence contemplation qui valait vraiment la peine de s’arrêter dans cet endroit (et la chance d’avoir du beau temps !)

Le lac nous entoure de tous côtés.

Le lac nous entoure de tous côtés.

Loin vers l'Ouest on peut zoomer sur les glaces éternelles (pour combien de temps encore ?)

Loin vers l’Ouest on peut zoomer sur les glaces éternelles (pour combien de temps encore ?)

tandis que quelques touches de soleil éclairent les montagnes proches.

tandis que quelques touches de soleil éclairent les montagnes proches.

Zoom sur le sommet de la Corne Principale

Zoom sur le sommet de la Corne Principale

zoom vers la vallée del Francés

zoom vers la vallée del Francés et son « aileron de requin »

zoom vers le sommet de Paine Grande

zoom vers le sommet de Paine Grande

zoom vers la Tour qui dépasse, et la belle falaise du Mont Almirante Nieto.

zoom vers l’une des tours qui dépasse, et la belle falaise du Monte Almirante Nieto.

Avant de disparaître définitivement, le soleil passe encore entre les nuages pour venir recoloriser le lac et les collines adjacentes.

Avant de disparaître définitivement, le soleil passe encore un moment entre les nuages pour venir recoloriser le lac et les collines adjacentes.

Instants inoubliables...

Instants inoubliables…

Une journée vraiment exceptionnelle au final, du début à la fin. On est parti se coucher avec des images plein la tête, après une bonne douche dans notre salle de bains privée (on avait déjà perdu l’habitude, en refuge). Demain serait un autre jour…

Aventures australes (6).

Chapitre 6 : le matin autour du refuge Grey.
Pas de grande marche le jour suivant, le programme, remarquablement équilibré, prévoyant une navigation sur le lac Grey, et donc un peu de repos pour les genoux, qu’il fallait tout de même ménager, malgré le confort apporté par les poutèques espagnoles (quelques cachets d’Ibouprofeno). Nous avions donc tout le temps nécessaire le matin pour retourner visiter le mirador sur le glacier, puis descendre jusqu’à l’embarcadère déguster nos tranches de pain de mie avant l’arrivée du bateau en début d’après-midi.

Déjà, avant la nuit, le ciel s'était dégagé et nous avions pu apercevoir les montagnes voisines dans la lumière du couchant.

Déjà, avant la nuit, le ciel s’était dégagé et nous avions pu apercevoir les montagnes voisines dans la lumière du couchant.

Le matin, le ciel est encore dégagé, et un avion semble avoir évité l'arbre en passant.

Le matin, le ciel est toujours dégagé, et un avion semble avoir évité l’arbre en passant.

En arrivant au belvédère, nous découvrons le glacier, déjà éclairé par le soleil un peu plus loin.

En arrivant au belvédère, nous découvrons le glacier, déjà éclairé par le soleil un peu plus loin.

Autour de nous, le sol est tapissé de petits buissons aux jolies baies roses, il semble que ce soit du chaura (en espagnol) ou gaulthérie mucronée (en français).

Autour de nous, le sol est tapissé de petits buissons aux jolies baies roses, il semble que ce soit du chaura (en espagnol) ou gaulthérie mucronée (en français).

Sur notre droite, une anse où viennent s'accumuler les icebergs détachés du glacier, sans doute poussés par le vent.

Sur notre droite, une anse où viennent s’accumuler les icebergs détachés du glacier, sans doute poussés par le vent.

Sur notre gauche, nous apercevons le départ de l'expédition en kayak du matin.

Sur notre gauche, nous apercevons le départ de l’expédition en kayak du matin.

En face de nous, l'ensemble est impressionnant

En face de nous, l’ensemble est impressionnant

Le zoom permet de voir mieux le relief du glacier.

Le zoom permet de mieux voir le relief de la glace.

et de s'approcher du gros glaçon en bas, maintenant éclairé par le soleil.

et de s’approcher du gros glaçon en bas, maintenant éclairé par le soleil.

Encore une plante bizarre à nos pieds, licopodium magellanicum, c'est son nom.

Encore une plante bizarre à nos pieds, licopodium magellanicum, c’est son nom.

Nous revenons ensuite récupérer nos sacs au refuge. Allez, beau temps, Fanny a sorti le short !

Nous revenons ensuite récupérer nos sacs au refuge. Allez, beau temps, Fanny a sorti le short ! Ou peut-être juste détaché le bas des jambes du pantalon…

Puis nous repartons en direction de l'embarcadère, en bas au bord du lac. Autour du refuge, la forêt n'a pas été touchée par le feu.

Puis nous repartons en direction de l’embarcadère, en bas au bord du lac. Autour du refuge, la forêt n’a pas été touchée par le feu.

Ici, les arbres commencent à prendre des couleurs d'automne.

Ici, les arbres commencent à prendre des couleurs d’automne. Fin février…

Nous arrivons à l'endroit où se fait l'embarquement, à côté d'une plage pleine de gros cailloux.

Nous arrivons à l’endroit où se fait l’embarquement, à côté d’une plage pleine de gros cailloux.

Quelques fleurs réussissent à y pousser.

Quelques fleurs réussissent à y pousser.

et il y a un chouette banc pour notre pique-nique.

et il y a un chouette banc pour notre pique-nique.

Tiens ! Voilà les kayaks qui reviennent !

Tiens ! Voilà les kayaks qui reviennent !

Et maintenant, voilà notre bateau.

Et maintenant, voilà notre bateau.

On s'entasse dans l'annexe pour rejoindre le bateau...

On s’entasse dans l’annexe pour rejoindre le bord…

Et nous voilà partis, avec nos jolis gilets orange, à la découverte des immenses sculptures de glace, à la frontière entre liquide et solide. Prochain épisode…

Aventures australes (5)

Chapitre 5 : du refuge Paine Grande au refuge Grey.
Le lendemain matin, après les deux tranches de pain de mie du petit déjeuner 😦  , départ pour une vraie journée de marche, 11km au programme (un peu plus ou un peu moins selon les sources), çà semble limite pour mon genou mais ça devrait le faire en principe, peu de dénivelé au programme, le chemin longe le lac Grey, que nous n’avons pas encore vu, sur la majeure partie du trajet.

Changement de décor ce matin : les Cuernos sont devenues des cornes de brume, fini le temps clair et le beau ciel bleu de la veille, bonjour la grisaille et un petit vent frisquet.

Changement de décor ce matin : les Cuernos sont devenues des cornes de brume, fini le temps clair et le beau ciel bleu de la veille, bonjour la grisaille et un petit vent frisquet.

Salut les routards !

Salut les routards !

Facile sur le panneau de repérer notre itinéraire, il longe sur sa droite le grand lago Grey, il est dessiné en rouge et il va du refuge Paine Grande en bas au refuge Grey 11 km plus haut.

Facile sur le panneau de repérer notre itinéraire, il longe sur sa droite le grand lago Grey, il est dessiné en rouge et il va du refuge Paine Grande en bas au refuge Grey 11 km plus haut.

Nous voilà à la laguna los Patos, le temps est vraiment gris et on voit à l'allure des arbres qu’il doit y avoir souvent du vent. Mais pour l'heure il ne pleut pas , et la force du vent reste très raisonnable.

Nous voilà à la laguna los Patos, le temps est vraiment gris et on voit à l’allure des arbres qu’il doit y avoir souvent du vent. Mais pour l’heure il ne pleut pas , et la force du vent reste très raisonnable.

Mais voilà que nous découvrons maintenant le lago Grey (il est vraiment gris) et nos premiers icebergs, d’une couleur tellement irréelle.

Mais voilà que nous découvrons maintenant le lago Grey (il est vraiment gris) et nos premiers icebergs, d’une couleur tellement irréelle.

Au téléobjectif… il n’y a pas de pingouins, mais ce sont de vrais icebergs.

Au téléobjectif… il n’y a pas de pingouins, mais ce sont de vrais icebergs.

Là-bas de l’autre côté du lac, on voit passer un tout petit bateau entre deux icebergs : ce sera le nôtre demain !

Là-bas de l’autre côté du lac, on voit passer un tout petit bateau entre deux icebergs : ce sera le nôtre demain !

Notre chemin traverse plusieurs fois de vrais champs de digitales, pourpres et blanches mélangées, c’est absolument somptueux. Je n’en avais jamais vu de blanches.

Notre chemin traverse plusieurs fois de vrais champs de digitales, pourpres et blanches mélangées, c’est absolument somptueux. Je n’en avais jamais vu de blanches.

De temps en temps, on trouve de ces panneaux indicateurs ; les altitudes y sont plutôt  fantaisistes, pour le reste les degrés doivent être corrects.

De temps en temps, on trouve de ces panneaux indicateurs ; les altitudes y sont plutôt fantaisistes, pour le reste les degrés doivent être corrects.

Nous parvenons à un belvédère où un rapace profite aussi de la vue : on aperçoit même les bâtiments à l’autre bout du lac.

Nous parvenons à un belvédère où un rapace profite aussi de la vue : on aperçoit les bâtiments à l’autre bout du lac.

L’oiseau a bien voulu poser pour moi.

L’oiseau a bien voulu poser pour moi.

Deux fleurs de « Topa Topa », en anglais lady’s slipper (et en espagnol on l'appelle aussi zapatitos de la Virgen), une fleur qui figure sur notre dépliant acheté à la laguna Nimez à el Calafate.

Deux fleurs de « Topa Topa », en anglais lady’s slipper (et en espagnol on l’appelle aussi zapatitos de la Virgen), une fleur qui figure sur notre dépliant acheté à la laguna Nimez à el Calafate.

Et celles-ci seraient des « azucenas », (une variété de lis), toujours d’après la même source.

Et celles-ci seraient des « azucenas », (une variété de lis), toujours d’après la même source.

La vache ! Le glacier ! Ouahouuuuu !

La vache ! A un détour du chemin, voilà soudain le glacier ! Ouahouuuuu !

On longe un petit lac.

On longe un petit lac.

Voilà le front de la langue droite du glacier, et notre bateau qui est de retour.

Voilà le front de la langue droite du glacier, au téléobjectif on distingue bien l’épaisseur et le relief de la glace, et aussi  notre bateau qui est de retour.

Le côté gauche maintenant.

Le côté gauche maintenant.

Le glacier, impressionnant, avec mon sherpa dans le vent, qui n'a pas l'air d'avoir très chaud.

Impressionnant, avec mon sherpa dans le vent, qui n’a pas l’air d’avoir très chaud.

Le chemin continue à traverser les brûlés de l’incendie de 2011, qui a dévasté tout le secteur.

Le chemin continue à traverser les brûlés de l’incendie de 2011, qui a dévasté tout le secteur.

Ces touffes de fleurs jaunes semblent profiter de l’afflux de lumière sous les arbres morts.

Ces touffes de fleurs jaunes semblent profiter de l’afflux de lumière sous les arbres morts.

Gros plan sur une digitale.

Gros plan sur une digitale.

Il y en a encore beaucoup.

Il y en a encore beaucoup.

Nous franchissons le rio Olguin qui gronde dans sa faille rocheuse.

Nous franchissons le rio Olguin qui gronde dans sa faille rocheuse.

Ma parole ! Ce sont bien des perruches ! Cachañas, c’est leur nom, elles sont aussi sur notre dépliant, mais on ne les avait pas remarquées. C'est leur bavardage qui les a trahies.

Ma parole ! Ce sont bien des perruches ! Cachañas, c’est leur nom, elles sont aussi sur notre dépliant, mais on ne les avait pas remarquées. C’est leur bavardage qui les a trahies.

Nous voilà parvenus au refuge Grey, avec une chambre pour nous tous seuls ce soir, youpi, pas de ronfleur allemand, juste l’habituel…

Nous voilà parvenus au refuge Grey, avec une chambre pour nous tous seuls ce soir, youpi, pas de ronfleur allemand, juste l’habituel…


Repas sans coriandre, chambre particulière, un niveau de confort en hausse pour cette deuxième nuit en refuge. Un petit tour jusqu’au mirador du glacier Grey tout proche avant d’aller se coucher, pour s’endormir avec de belles images dans les yeux. Bonne nuit, les petits.

Aventures australes (4).

Chapitre 4 : le parc national Torres del Paine, la traversée du lac Pehoe et le refuge Paine Grande.

Nous voilà maintenant arrivés au lundi 24 février, et quatrième jour de voyage, et c’est le jour prévu pour le début de notre visite du parc, déclaré réserve de biosphère par l’UNESCO depuis 1978.

Le principal intérêt du parc, qui d’ailleurs lui a donné son nom, c’est le massif del Paine, le plus haut de la région, qui culmine à plus de 3000m d’altitude. Il a la forme d’un rectangle d’un dizaine de km de large sur une vingtaine de long, creusé de deux grandes vallées parallèles.

Nous voilà prêts pour le départ !

Nous voilà prêts pour le départ ! A côté du gros sac de Daniel, il y en a un bien plus petit…

Le chauffeur nous accorde une petite halte sur le chemin ; j'aime bien le panneau "Ruta del fin del mundo", même si la buée de la vitre a fait un peu de flou sur la photo.

Le chauffeur nous accorde une petite halte sur le chemin ; j’aime bien le panneau « Ruta del fin del mundo », même si la buée de la vitre a fait un peu de flou sur la photo.

Nous voilà à l'entrée du parc ! Il faut payer, et aussi regarder un film exposant les diverses consignes à appliquer pendant notre séjour. On a d'ici un premier aperçu sur les célèbres Torres de granit, partagé par un guanaco à l'oreille cassée.

Nous voilà à l’entrée du parc ! Il faut payer, et aussi regarder un film exposant les diverses consignes à appliquer pendant notre séjour. On a d’ici un premier aperçu sur les célèbres Torres de granit, partagé par un drôle de guanaco à l’oreille cassée.

Il y en a d'ailleurs plein, par ici. Ils n'ont pas l'air de craindre les épines des buissons, qui ressemblent assez à notre érizon aragonais.

Il y en a d’ailleurs plein, par ici. Ils n’ont pas l’air de craindre les épines des buissons, qui ressemblent assez à notre érizon aragonais : ils ont sûrement des pantoufles blindées.

Nous poursuivons en bus à l'intérieur du parc, jusqu'à Pudeto où nous devons prendre le catamaran qui va nous amener à notre refuge du soir. En chemin, nous découvrons les fameuses "cornes", les Cuernos del Paine avec leurs pointes noires, uniques au monde.

Nous poursuivons en bus à l’intérieur du parc, jusqu’à Pudeto où nous devons prendre le catamaran qui va nous amener à notre refuge du soir. En chemin, nous découvrons les fameuses « cornes », les Cuernos del Paine avec leurs pointes noires, uniques au monde.

Voilà le catamaran qui arrive et débarque ses passagers. Nous avons un peu de temps avant son départ.

Voilà le catamaran qui arrive et débarque ses passagers. Nous avons encore un peu de temps avant son départ.

On en profite pour manger notre premier pique-nique, celui-ci est luxueux avec des petits pains, après ce sera du pain de mie.Pour ce qui est de la charcuterie chilienne, la marge de progression est gigantesque.

On en profite pour manger notre premier pique-nique, celui-ci est luxueux avec des petits pains, après ce sera du pain de mie. Pour ce qui est de la charcuterie chilienne, que nous testons ici, la marge de progression est gigantesque.

Autour de nous, les traces du grand incendie de 2011 restent bien visibles.

Autour de nous, les traces du grand incendie de 2011 restent bien visibles.

Nous voilà partis ! Le spectacle est absolument grandiose, entre le lac aux eaux turquoises et les montagnes toutes proches.

Nous voilà partis ! Le spectacle est absolument grandiose, entre le lac aux eaux turquoises et les montagnes toutes proches.

Nous apercevons en passant le "Salto Grande", par lequel le lac Nordenskjöld se déverse dans le lac Pehoe sur lequel nous nous trouvons.

Nous apercevons en passant le « Salto Grande », par lequel le lac Nordenskjöld se déverse dans le lac Pehoe sur lequel nous nous trouvons.

Le regard embrasse toute la face sud-est du massif, avec le sommet le plus haut sur la gauche, Paine Grande.

Le regard embrasse toute la face sud-est du massif, avec le sommet le plus haut sur la gauche, Paine Grande.

Dans les autres directions, les montagnes sont bien moins élevées.

Dans les autres directions, les montagnes sont bien moins élevées.

Voilà notre refuge, il est tout près du débarcadère.

Voilà notre refuge, il est tout près du débarcadère.

Comme ce n'est encore que le début de l'après-midi, après avoir installé nos affaires dans la chambre que l'on nous a attribuée, on peut partir se promener un peu aux environs. On commence par un sentier qui longe la berge du lac vers le sud

Comme ce n’est encore que le début de l’après-midi, après avoir installé nos affaires dans la chambre que l’on nous a attribuée, on peut partir se promener un peu aux environs. On commence par un sentier qui longe la berge du lac vers le sud, avec toujours la belle vue vers les cornes

mais on réalise que cet itinéraire ne nous offrira pas de grands changements de vue, on revient donc vers le refuge pour se diriger de l'autre côté

mais on réalise que cet itinéraire ne nous offrira pas de grands changements de vue, on revient donc vers le refuge pour se diriger plutôt de l’autre côté

et atteindre un endroit d'où l'on peut admirer..

et atteindre un endroit d’où l’on peut admirer…

la langue crevassée du glaciar del francés,

la langue crevassée du « glaciar del francés »,

puis un peu plus loin une belle prespective d'ensemble sur les Cuernos et le débouché du "valle del francés".

puis un peu plus loin une belle perspective d’ensemble sur les Cuernos et le débouché du « valle del francés ».

Le long du chemin du retour, admirons en passant la couleur de cette fleur de Notro, un buisson caractéristique de la flore locale.

Le long du chemin du retour, admirons en passant la couleur et l’élégance de cette fleur de Notro, un buisson caractéristique de la flore locale.


Magnifique découverte du parc, cette journée. Qui a dit qu’il pouvait y faire mauvais temps ?
Après un délicieux repas (soupe à la coriandre, salade à la coriandre et ragoût à la coriandre, jelly orange au dessert, c’est bon pour ceux qui aiment), il ne nous restait plus qu’à aller prendre un peu de repos, dommage qu’il ait été un peu perturbé par les ronflements tonitruants de notre camarade allemand qui dormait (lui, c’est sûr) au-dessus de Daniel. Pour ne pas sombrer dans la morosité, on pouvait toujours occuper ses insomnies en se remémorant quelques scènes cocasses de « la grande vadrouille ». Aaaaah, le charme des refuges…

Aventures australes (3).

Chapitre 3 : d’el Calafate en Argentine à Puerto Natales au Chili.
Encore une journée de voyage le lendemain, car nous ne sommes pas encore parvenus au premier but de notre séjour, à savoir le parc national des Torres del Paine. Nous voilà levés de bonne heure encore une fois, pour aller prendre le bus juste à côté (comme c’est bien organisé tout çà !) et rejoindre la ville chilienne de Puerto Natales, dernière étape avant les Torres. Quelques centaines de km (344 exactement), arrivée prévue à 13h30, et qui sera en réalité bien plus tardive, le temps consacré au passage de la frontière étant sujet à fluctuations importantes.

Voilà notre bus !

Voilà notre bus ! C’est parti !

Dès la sortie de la région du lago Argentino, le paysage est du genre lunaire.

Dès la sortie de la région du lago Argentino, le paysage est du genre lunaire.

Nous apercevons nos premiers troupeaux de guanacos, ces espèces de lamas sauvages ; pas facile, de faire des photos depuis le bus.

Nous apercevons nos premiers troupeaux de guanacos, ces espèces de lamas sauvages ; pas facile, de faire des photos depuis le bus. De longues heures et quelques centaines de photos ratées plus tard…

Nous arrivons à Puerto Natales ! Le décor a bien changé depuis notre départ, ici c'est carrément vert.

nous arrivons à Puerto Natales ! Le décor a bien changé depuis notre départ, ici c’est carrément vert.

Notre hôtel, le Nikos II. Dehors c'est en bois, mais dedans les cloisons sont en carton, on profite pleinement des conversations des voisins ; à voir la tête de Fanny, on est content de ne pas comprendre l'allemand, nous. L'avantage, c'est qu'ils nous ont gardé les affaires pendant notre rando.

Notre hôtel, le Nikos II. Dehors c’est en bois, mais dedans les cloisons sont en carton, on profite pleinement des conversations des voisins ; à voir la tête de Fanny, on est content de ne pas comprendre l’allemand, nous. L’avantage, ici, c’est qu’ils nous ont gardé les affaires pendant notre rando.

En poursuivant le long de notre rue, on arrive au Seno Ultima Esperanza, (le fjord du dernier espoir) et c'est magnifique.

En poursuivant le long de notre rue, on arrive au Seno Ultima Esperanza, (le fjord du dernier espoir) et c’est magnifique.

J'ai bien aimé cette petite ville avec ses maisons de toutes les couleurs, y compris les toits.

J’ai bien aimé cette petite ville avec ses maisons de toutes les couleurs, y compris les toits.

On peut se promener le long du Seno, et y admirer les oeuvres d'art : ici une main dont les extrémités des doigts sortent du sol

On peut se promener le long du Seno, et y admirer les oeuvres d’art : ici une main dont les extrémités des doigts sortent juste du sol

plus loin c'est la statue du mylodon, une sorte de paresseux géant (environ 4m !) qui habitait jadis cette contrée et se nourrissait de feuilles d'arbres, on en a retrouvé des restes dans une grotte non loin de là.

plus loin c’est la statue du mylodon, une sorte de paresseux géant (environ 4m !) qui habitait jadis cette contrée et se nourrissait de feuilles d’arbres, on en a retrouvé des restes dans une grotte non loin de là. Les deux mamies sont en train de s’admirer après s’être prises en photo avec le bel animal.

Une autre oeuvre d'art un peu plus loin.

Une autre œuvre d’art un peu plus loin.

Ici c'est l'Indigo, qui vous offre les coordonnées géographiques du lieu. On se contentera d'aller y boire un verre...

Ici c’est l’Indigo, qui vous offre les coordonnées géographiques du lieu. On se contentera d’aller y boire un verre…

Sur le côté, la porte est bien gardée.

Sur le côté, la porte est bien gardée.

On profite un moment du lieu et de la vue...

On profite un moment du lieu et de la vue…

et on profite longtemps des lumières du couchant sur les montagnes du lointain.

et encore longtemps des lumières du couchant sur les montagnes du lointain.

Demain, çà y est, nous irons enfin les voir de plus près ! Encore un dernier bus, et à nous les Torres del Paine…

Aventures australes (2).

Chapitre 2 : de Buenos Aires à el Calafate au bord du lago Argentino, et la laguna Nimez.
Le lendemain matin, départ matinal de l’hôtel jusqu’au petit Aeroparque où nous attendait notre vol pour le grand Sud.

Voilà notre trajet du jour, on est quand même content de le faire en avion !

Voilà notre trajet du jour, on est quand même content de le faire en avion !

J'ai réussi à avoir un hublot ! L'avion commence en survolant une bâtisse incroyable, qui s'avère être le "club de pescadores" ! pas mal, le petit local du club de pêche, non ?

J’ai réussi à avoir un hublot ! L’avion commence en survolant une bâtisse incroyable, qui s’avère être le « club de pescadores » ! Pas mal, le petit local du club de pêche, non ?

Vers le Sud, ce sont d'immenses étendues désertiques, et comme l'avion s'apprête à atterrir, nous survolons le Rio Santa Cruz, issu de l'immense lago Argentino au bord duquel se situe la petite ville touristique d'el Calafate. Étonnante couleur de l'eau au milieu de ce désert !

Vers le Sud, ce sont d’immenses étendues désertiques, et comme l’avion s’apprête à atterrir, nous survolons le Rio Santa Cruz, issu de l’immense lago Argentino au bord duquel se situe la petite ville touristique d’el Calafate. Étonnante couleur de l’eau au milieu de ce désert ! Le bruit de l’avion effraie une troupe de guanacos qui s’enfuient en courant…

Après avoir pris possession de notre logement et repéré la gare des bus toute proche, en vue de notre départ le lendemain pour Puerto Natales, nous sortons pour casser la croûte avant de nous rendre à la réserve d’oiseaux toute proche, la laguna Nimez.

Voilà à quoi ressemble la laguna Nimez, avec l'étrange couleur du lago Argentino que l'on aperçoit derrière le cordon dunaire.

Voilà à quoi ressemble la laguna Nimez, avec l’étrange couleur turquoise du lago Argentino que l’on aperçoit derrière le cordon dunaire.

Il y a des oiseaux partout, surtout des aquatiques bien sûr : ouettes de Magellan

Il y a des oiseaux partout, surtout des aquatiques bien sûr : ouettes de Magellan

flamants du Chili

flamants du Chili

canards spatules

canards spatules

coscorobas blancs (entre canard et cygne)

coscorobas blancs (entre canard et cygne)

le pelut et sa fille en train d'observer

le pelut et sa fille en train d’observer.

des rapaces aussi, bien sûr, celui-ci poussait des cris furieux

Des rapaces aussi, bien sûr, celui-ci poussait des cris furieux

celui-ci se croit bien caché (un caracara huppé, on dirait qu'il a une moumoutte !)

celui-ci se croit bien caché (un caracara huppé, on dirait qu’il a une moumoutte !)

Si vous croyez que c'est facile, de photographier les oiseaux !

Si vous croyez que c’est facile, de photographier les oiseaux !

Ici ce sont des calafates, des baies comestibles  ressemblant un peu à des myrtilles et qui poussent sur des buissons épineux. Elles ont donné leur nom à la ville.

Ici ce sont des calafates, des baies comestibles ressemblant un peu à des myrtilles et qui poussent sur des buissons épineux. Elles ont donné leur nom à la ville. Le goût est bon, mais il y a beaucoup de graines.

Un zoziau sur un buisson de calafate.

Un zoziau sur un buisson de calafate.

Encore un zoziau, plutôt effronté celui-ci, il venait picorer vraiment tout près de moi.

Encore un zoziau, plutôt effronté celui-ci, il venait picorer vraiment tout près de moi.

La visite s'achève, on aurait pu y rester encore des heures tant il y avait à observer.

La visite s’achève, on aurait pu y rester encore des heures tant il y avait à observer.

Mais il était temps de rentrer se préparer pour le voyage vers le Chili le lendemain…

Aventures australes (1).

Chapitre 1 : Buenos Aires
Nous voici maintenant arrivés au jeudi 20 février. Stress du départ, oublie-t-on quelque chose ? Bien sûr que oui, mais on ne le saura que plus tard…
Pas tellement plus tard, en fait ; à l’approche de Toulouse, on cherche vainement la télécommande du garage de Jérôme. Bon, c’est pas malin, elle est restée dans la poche de ma polaire depuis la dernière fois, et c’est justement celle que je n’ai pas emportée.
Coup de téléphone, aller-retour, trafic de clés et de télécommandes… la coupe de cheveux prévue dans le créneau de sécurité ne pourra pas avoir lieu, il faudra que Daniel se supporte avec sa tignasse pendant tout le voyage.
Puis un deuxième aller-retour entre le parking et l’aéroport, le pelut ayant oublié sa grosse polaire dans la voiture, je n’y suis pour rien cette fois…
Enfin, on a tout de même réussi à embarquer vers Francfort (hé oui, pour la direction c’est loupé, mais ce sont les mystères des billets modernes) où nous attendait le 747 qui devait nous emmener jusqu’à Buenos Aires.

Le voici en train de se faire préparer pour sa longue route.

Le voici en train de se faire préparer pour sa longue route.

Les 4h de décalage nous font arriver en fin de matinée, et comme finalement on a pu dormir un peu dans l'avion, on se lance dans l'exploration du centre ville tout proche de notre hôtel ; quelques chanteurs de rue...

Les 4h de décalage nous font arriver en fin de matinée, et comme finalement on a pu dormir un peu dans l’avion, on se lance dans l’exploration du centre ville tout proche de notre hôtel ; quelques chanteurs de rue…

...puis nous arrivons sur la grande Plaza de Mayo où des enfants nourrissent des pigeons innombrables...

…puis nous arrivons sur la grande Plaza de Mayo où des enfants nourrissent des pigeons innombrables…

tandis que d'autres profitent des pelouses pour faire une petite sieste

tandis que d’autres profitent des pelouses pour faire une petite sieste

à quelques dizaines de mètres de la Casa Rosada, siège du pouvoir exécutif argentin (la Présidence de la République).

à quelques dizaines de mètres de la Casa Rosada, siège du pouvoir exécutif argentin (la Présidence de la République).

Puis nos pas, guidés par nos estomacs creux, nous guident vers un charmant patio, ancient couvent reconverti

Puis nos pas, guidés par nos estomacs creux, nous mènent vers un charmant patio, ancien couvent reconverti

où des restaurants proposent leurs services dans cet espace étonnamment retiré du bruit de la ville alentour.

où des restaurants proposent leurs services dans cet espace étonnamment retiré du bruit de la ville alentour.

On se dirige ensuite vers le port désaffecté de Puerto Madero, inadapté à la taille des bateaux modernes. Ce quartier, récemment réhabilité, contraste avec l'agitation du centre ville tout proche.

On se dirige ensuite vers le port désaffecté de Puerto Madero, inadapté à la taille des bateaux modernes. Ce quartier, récemment réhabilité, contraste avec l’agitation du centre ville tout proche.

Un vieux bateau-musée est accessible depuis le quai, il a été construit en 1874 !

Un vieux bateau-musée est accessible depuis le quai, il a été construit en 1874 !

De ce côté du bassin, ce sont d'anciens entrepôts réhabilités.

De ce côté du bassin, ce sont d’anciens entrepôts réhabilités.

On est entouré d'immeubles neufs, immenses pour certains.

On est entouré d’immeubles neufs, immenses pour certains.

Les anciennes grues ont été conservées

Les anciennes grues ont été conservées

Jorge, tu as un message ici !

Jorge, tu as un message ici !

Pas facile de trouver où boire un verre, il n'y a presque que des restaurants, mais le pigeon en profite pour finir les restes.

Pas facile de trouver où boire un verre, il n’y a presque que des restaurants, et le pigeon en profite pour finir les restes.

Aaaaaaahhhh ! Enfin, notre première Quilmes !

Aaaaaaahhhh ! Enfin, notre première Quilmes !

Le pigeon semble intéressé par la commande de notre voisine.

Le pigeon semble bien intéressé par la commande de notre voisine.

Dernier coup d’œil sur ce quartier très chic avant de rejoindre l'hôtel et de s'y préparer pour la soirée.

Dernier coup d’œil sur ce quartier très chic avant de rejoindre l’hôtel et de s’y préparer pour la soirée.

Oui, bah, disons plutôt restau du soir, qui verra notre repas brusquement interrompu par l’arrivée d’une Fanny aux crocs acérés à l’idée de la viande argentine…
Fin du premier épisode, le lendemain départ pour el Calafate en Patagonie…

Week-end « cochon ».

Après cette longue interruption, un petit retour quelques semaines en arrière en février , pour revenir sur un rendez-vous de longue date, avec le maintien d’une tradition bien de chez nous, chez Dany et Gérard : le pèle porc.

Comme nous arrivons avec un jour de retard, le travail est déjà très avancé : les saucisses sont sagement rangées sur la table dans le garage...

Comme nous arrivons avec un jour de retard, le travail est déjà très avancé : les saucisses sont sagement rangées sur la table dans le garage…

et les jambons patientent à côté.

et les jambons patientent à côté.

Il reste à s'occuper de la confection des pâtés, Daniel se met à la manœuvre.

Il reste à s’occuper de la confection des pâtés, Daniel se met à la manœuvre.

Ici, on fait même travailler les enfants !

Ici, on fait même travailler les enfants !

Ensuite on remplit les pots.

Ensuite on remplit les pots.

Les voilà prêts avant fermeture.

Les voilà prêts avant fermeture.

Il faut encore pendre les saucisses (après avoir dépendu la fournée précédente, prête à être consommée).

Il faut encore pendre les saucisses (après avoir dépendu la fournée précédente, prête à être consommée).

et pour finir mettre les jambons à saler ; après 40 jours de soins attentifs et de petits massages affectueux, ils seront pendus à leur tour pour finir par régaler tout le monde l'année prochaine.

et pour finir mettre les jambons à saler ; après 40 jours de soins attentifs et de petits massages affectueux, ils seront pendus à leur tour pour finir par régaler tout le monde l’année prochaine.

Enfin, comme nous avons bien travaillé (tu parles !) nous avons droit à une petite visite guidée de Montauban dimanche matin. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie, mais cette autre ville rose est bien belle aussi…

Après avoir laissé la voiture sur le bord du Tarn, nous montons vers la magnifique place Nationale.

Après avoir laissé la voiture sur le bord du Tarn, nous montons vers la magnifique place Nationale.

Elle est entièrement entourée d'arcades de briques roses.

Elle est entièrement entourée d’arcades de briques roses.

Puis nous passons par la très ancienne église Saint-Jacques, un pavement à l'ancienne en galets en marque l'entrée.

Puis nous passons par la très ancienne église Saint-Jacques, un pavement à l’ancienne en galets de rivière en marque l’entrée.

Ici c'est un hôtel particulier qui a la particularité d'appartenir à une famille seixoise !

Ici c’est un hôtel particulier qui appartient (ou appartenait) à une famille seixoise !

"Le centaure mourant", une sculpture d'Antoine Bourdelle, enfant du pays.

« Le centaure mourant », une sculpture d’Antoine Bourdelle, enfant du pays.

Elle est placée devant le musée Ingres, autre enfant du pays.

Elle est placée devant le musée Ingres, autre enfant du pays.

De l'autre côté du Pont Vieux, ce sont les anciennes maisons au bord du Tarn ;

De l’autre côté du Pont Vieux, ce sont les anciennes maisons au bord du Tarn ;

enfin nous retrouvons la voiture près du Pont Vieux, construit entre 1311 et 1335. On y trouvait autrefois le treuil actionnant la cage de fer où l'on enfermait les blasphémateurs que l'on plongeait à trois reprises dans le Tarn. C'était le bon temps...

enfin nous retrouvons la voiture près de ce même Pont Vieux, construit entre 1311 et 1335. On y trouvait autrefois le treuil actionnant la cage de fer où l’on enfermait les blasphémateurs que l’on plongeait à trois reprises dans le Tarn. C’était le bon temps…


Après çà, il ne nous restait plus que quelques jours avant le grand départ pour les terres australes ! Attention au grand bond pour les prochains épisodes…