Retour au Pays Basque.

Voyager en période de confinement, pas simple … Après un retour un peu compliqué vers nos pénates angloyes, avec la découverte des premières attestations de déplacement auto-signées (difficile d’y croire dans un premier temps…), avec aussi l’indulgence d’un membre de la maréchaussée constatant avec réprobation que nous n’avions coché aucune case sur nos attestations,…

…nous revoilà à la maison où il est temps de procéder au bain des orchidées, alors qu’elles sont en pleine saison des fleurs. Pour ça, pas besoin d’attestation signée, ouf !

A Estours, les communications avec le reste du monde sont tellement ténues qu’il est bien difficile de prendre connaissance des consignes à respecter, et surtout de comprendre pourquoi il est interdit de s’éloigner plus d’une heure et à plus d’un kilomètre de son domicile alors que la personne la plus proche se trouve à des kilomètres de distance…
A Anglet, ce n’est bien sûr pas beaucoup plus facile de comprendre, mais pour connaître les consignes, ça va mieux, avec Internet par le câble. Nous avons donc un rayon autorisé d’un kilomètre pour notre heure autorisée de promenade quotidienne : pour nous, pas le droit de descendre jusqu’à la plage, mais aller jusqu’à l’esplanade au-dessus de l’ex VVF, oui ! Et nous y voilà !

De là, on peut faire des rêves d’Amérique en regardant vers l’horizon, en même temps que des rêves d’Orient en regardant vers la « love tower » de Tadashi Kawamata.

On peut aussi se laisser simplement bercer par le bruit du ressac, tout juste en-dessous.

A notre gauche, voilà le cap Saint-Martin où se dresse le phare.

De l’autre côté, ce sont les bâtiments rénovés de l’ancien VVF, actuellement « club Belambra », fermé pour cause de confinement.

Et voilà l’esplanade, juste au-dessus de l’Océan

Le printemps est là déjà, et les fleurettes se déconfinent, ces inconscientes !

En marchant, on découvre des détails que l’on n’avait jamais remarqués, comme ce bas-relief sculpté sur la villa « Christmas ».

Ou notre église Sainte-Marie qui se fait remarquer par sa blancheur sur fond de nuage menaçant.

Au jardin, les voisins à plumes profitent du calme ambiant : tourterelles turques…

…palombes citadines…

…ou grive musicienne (la bien nommée) qui ne peut s’empêcher de lancer ses trilles mélodieuses et retentissantes du point du jour à la nuit tombée (elle finit par s’arrêter la nuit, ouf !)

La pointe du Raz

Nous y voilà ! Au terminus du Bout du Monde, comme dirait l’ami Olivier. Le panneau m’a tout l’air de dater de la lointaine époque où je découvris ce nom dans un de mes livres de géographie. Voyons un peu la carte affichée là-bas avant de partir à la découverte des lieux.

Nous sommes en bas de la carte, comme l’indique la mention « vous êtes ici ». Et comme nous sommes début novembre, le parking n’est pas payant (ou tout au moins il n’y a personne pour verbaliser…), et toutes les installations fermées à l’exception des toilettes. Mais les sentiers sont accessibles, et c’est tout ce que nous souhaitions, en fait.

Le vent , les nuages qui défilent à toute allure, la lande déserte et l’Océan (la mer d’Iroise plus précisément), le décor correspond bien à ce que j’avais imaginé.

Chardons sauvages et Océan en arrière-plan.

Un peu plus loin vers le bout de la pointe, le sémaphore avec sa tour de contrôle n’est pas ce qu’il y a de plus esthétique…

Nous passons près d’une croix celtique assez récente, mais faite d’un beau granit que j’espère local, et ornée de tous les symboles utiles et nécessaires.

En progressant vers l’extrémité, on découvre en vrai le décor gravé sur le bas de la croix ! Le récif, le phare et l’île alignés avec la pointe.

La lumière change continuellement, un bonheur de photographe…

Zoom sur l’île de Sein éclairée par un rayon de soleil, le point culminant ne doit pas y être bien haut.

Et zoom sur le plus proche phare de la Vieille, automatisé depuis 1995 seulement.

On s’est bien équipés pour résister au vent et aux averses. La Bretagne se montre à la hauteur de sa réputation.

Entre le sémaphore et l’extrémité de la pointe, Notre-Dame des Naufragés.

En bas, ça bouillonne sérieusement autour des rochers. Pourtant, ce n’est pas un jour de tempête.

Un chemin pavé semble assurer le lien entre Notre-Dame et le phare de la Vieille… à condition de savoir marcher sur l’eau, bien sûr.

Du côté nord, c’est la grande plage qui borde la baie des Trépassés. On dit que l’on y recueillait autrefois les cadavres des marins naufragés dans le passage du raz de Sein !

Zoom de nouveau, et toujours côté nord, sur l’îlot et le phare de Tévennec, automatisé depuis 1910, celui-ci.

Un peu plus à l’ouest en direction de la pointe du Van, une petite chapelle solitaire : c’est la chapelle Saint They, construite au XVIIe sur l’emplacement d’un édifice plus ancien.

Un endroit vraiment exceptionnel, que ce bout de terre enfoncé dans l’Océan !
Pas de rat en vue à la pointe du Raz, mais un bon nombre d’oiseaux profitant de la protection de la végétation sauvage, et c’est avec ce petit rouge-gorge mignon que je vous dis à bientôt, pour la suite de nos aventures armoricaines.

Camaret-sur-mer

J’imagine que tous les connaisseurs auront reconnu immédiatement une image du « sillon » de Camaret, cette langue de terre si caractéristique et emblématique. Pour ma part, ne connaissant a priori rien de Camaret hormis la chanson du curé, je fus ravie d’y découvrir une église aussi remarquable, et tant pis si finalement il ne s’agit que d’une chapelle.

Nous longeons les quais dans le but d’aller voir cela de plus près.

On arrive, on se gare, et on se retourne vers le bel alignement des maisons.

Plusieurs vieux bateaux gisent là, abandonnés sur le bord du « sillon ».

D’anciens « langoustiers », témoins d’une époque révolue, avant que les gouvernements de Mauritanie et du Maroc décident de réserver cette pêche à leurs propres bateaux, dans leurs zones d’exclusivité.

Tout en admirant les bateaux du cimetière, nous approchons de la jolie chapelle « Notre-Dame de Rocamadour », dont le nom ne viendrait même pas d’un quelconque lien avec le très beau village de Rocamadour dans le Lot. Construite à partir du XVIe siècle, mais sur l’emplacement d’une chapelle plus ancienne.

CM pour Camaret, mais aussi MX pour Morlaix.

La porte est la seule ouverture dans la façade de la chapelle.

Un peu plus loin, très différente mais aussi spectaculaire, c’est la tour Vauban, construite entre 1693et 1696.

Sur l’arrière de la chapelle, on peut voir les emplacements des anciennes ouvertures.

Vue vers la ville, exempte des vilains immeubles qui défigurent tant de cités maritimes, ouf !

Il y a malgré tout un fameux port de plaisance, on ne peut pas tout éviter, n’est-ce pas ?

Toujours sur le territoire de Camaret, en allant vers la pointe de Pen-Hir, nous découvrons le long de la route un bel ensemble de Men-Hir 🙂 : ce sont les alignements mégalithiques de Lagatjar.

65 menhirs y ont été redressés en 1928. Un inventaire de 1776 en dénombrait 600 !!!

Mais les habitations sont vraiment très proches…

Contemporains des très célèbres alignements de Carnac, ils sont datés de trois millénaires avant notre ère.

Magnifique et mystérieux témoignage de nos lointains ancêtres…

Dinan et Pen-Hir.

On ne s’éloigne pas trop du cap de la Chèvre pour rejoindre la pointe suivante, qui est celle de Dinan.

Ces petits points noirs dans l’eau, au pied de la falaise, ce sont des surfeurs ! Car il y a ici un spot bien fréquenté, même en ce début de mois de novembre.

En haut, ici aussi, les sentiers parcourent la lande aux couleurs d’automne.

On découvre, un peu plus loin, la pointe suivante qui est celle de Pen-Hir, et ses îlots rocheux, les « Tas de Pois ».

Un gros bateau passe là-bas derrière les Tas, tandis que l’on voit bien les changements de couleurs du décor, en quelques minutes seulement. Le vent est toujours de la partie, et pousse vers nous toutes sortes de nuages, plus ou moins groupés.

L’extrémité de la pointe est bien tourmentée. L’Océan l’attaque sans relâche !

A droite, c’est l’anse de Dinan, avec plage, falaises et village breton. Kersiguénou, peut-être, mais ce n’est pas bien certain…

Pour visiter le coin, mieux vaut avoir prévu un vêtement étanche, car pluie et vent sont au menu du jour. Allons, rejoignons maintenant Pen-Hir !

Plateaux couverts de lande et falaises abruptes, ici encore. Et toujours les mêmes couleurs changeantes. C’est vraiment très beau.

On revoit là-bas la pointe de Dinan ! Évidemment…

Nous sommes sur le tracé du GR34, dit « sentier des douaniers », qui part du mont Saint-Michel et finit à Saint-Nazaire en suivant le littoral, et je ne pense pas qu’il y ait une borne à chaque kilomètre, mais le millième est sûrement important. On se souviendra que j’aime bien les bornes, peut-être à cause du jeu des mille bornes de mon enfance.

Et voici les fameux « Tas de Pois » ! Tant dans leur apparence que dans leur position, ils me rappellent bien les « Nuggets » de Nouvelle Zélande, visités à l’autre bout du monde il y a quelques années déjà (https://coxigrue.wordpress.com/2017/12/04/au-sud-du-sud/). Il manque quand même le phare et les otaries…
Si on regarde bien, à peine un peu plus loin, c’est le grain qui arrive! Fuyons !

Voilà, le grain est passé, court mais intense, il a laissé des traces au sol.

Vers la gauche, soleil et ciel menaçant. La pluie est sur la terre maintenant.

A droite, ce doit être la pointe du Toulinguet, et l’îlot sur la gauche le rocher du Lion.

Instant suivant, et voici une toute autre lumière sur le rocher du Lion.

Ici, à nos pieds, on voit bien se dessiner le patient travail de l’érosion.

Bon, voilà qu’un autre grain est en train de nous arriver.

Le soleil a encore trouvé moyen d’éclairer les créneaux de la forteresse, mais plus pour longtemps.

Avant de s’en aller, il faut bien fixer l’image de la croix de Pen-Hir, monument  commémoratif aux Bretons de la France libre.
Au dos de la croix se trouve une inscription en breton. « Kentoc’h mervel eget em zaotra », reprise de la devise bretonne, « plutôt la mort que la souillure ».
Et tout est dit…

Morgat et le cap de la chèvre.

Du cap Fréhel à la presqu’île de Crozon, il y a un bon bout de route. Ce n’est qu’en fin de journée que nous arrivons à Morgat, la station balnéaire de Crozon, où nous avons prévu de passer la nuit.

Jolies façades colorées en front de mer, même si celle de notre hôtel est un peu grisouille.

Il y a un grain qui arrive ! On s’est même fait prendre de vitesse, et contraindre à un repli stratégique dans un café.

On aurait pu se contenter de regarder le spectacle par la fenêtre…

Le lendemain matin, notre première visite est pour le cap de la Chèvre.

Première chose que l’on voit en arrivant, c’est le sémaphore qui contrôle la région. Tout autour, c’est sur une zone militaire interdite, entourée de grillages bien hauts et bien moches. Contournons le problème.

Face à l’Océan, il y a un mémorial dédié aux marins de l’aéronautique navale, morts en service aérien commandé. J’ai lu que le machin en béton figurait une aile d’avion mais je ne devais pas avoir le bon angle !

Spectacle époustouflant ! Mais enfin, quelque chose me dit qu’il doit y avoir du vent.

Wouf ! Envolé le spectateur !
Mais non, on s’est juste glissé à sa place.

Les chemins ont été aménagés, de sorte que la lande soit protégée du piétinement. A cette saison on n’a pas l’impression qu’il puisse être très intense.
Nous n’avons pas vu la chèvre qui a donné son nom au cap !

Un joli chemin part en direction de l’Océan. Mais nous avons trop de visites prévues pour nous lancer dans une randonnée.

En repartant, les premières petites maisons nous rappellent que nous sommes bien en Bretagne.

Le cap Fréhel.

Après notre belle halte à Saint-Malo, nous partons maintenant à la découverte de la nature sauvage qui fait la réputation de la Bretagne. Sans avoir besoin de faire trop de chemin, nous avons repéré, dans le département voisin des Côtes d’Armor, la pointe du cap Fréhel.

Là où il y a un cap, il y a en général un phare. Fréhel ne fait pas exception.

Et aussi, il y a des sentiers qui permettent de longer le haut des falaises à travers la lande sauvage, ce qui promet des spectacles exceptionnels. On commence par se diriger vers la côte Est. Sur la pointe que nous découvrons vers l’arrière, c’est le fort la Latte, un château fort du XIVe siècle, au bout d’un cap rocheux qui lui offrait une situation très protégée d’éventuels assaillants. Il est ouvert à la visite, mais nous n’avons pas prévu de temps pour cela, malheureusement.

Entre soleil et nuages, nous bénéficions d’une palette de couleurs extraordinaire.

En progressant, on s’éloigne du fort et on découvre la beauté des impressionnantes falaises du cap.

Pour les pêcheurs, il semble que ce soit l’heure du retour au port, car nous en voyons passer plusieurs, les uns derrière les autres.

Ce piton rocheux, détaché des falaises du cap, est recouvert de fientes. Il doit prendre sa part à la reproduction des oiseaux marins qui fréquentent le cap, mais novembre n’est pas la saison des nids, bien sûr.

On décide de s’installer là, à un endroit un peu abrité du vent, pour déguster notre boîte de sardines de la belle-îloise achetée à Saint-Malo. Nous mangerons local !
Non et non ! Toi, l’oiseau, tes sardines, il va falloir que tu ailles te les pêcher !

On dirait bien qu’il fait un peu la gueule…

C’est ce qu’on appelle un déjeuner avec vue ! Quelles couleurs incroyables !

Puis on continue la balade en haut des falaises. On découvre un rocher pentu qui me rappelle l’île éphémère de « l’étoile mystérieuse ».

De ce côté aussi, de hautes falaises colorées.

Nous sommes maintenant du côté Ouest de la pointe.

Puis la côte s’abaisse progressivement, et on découvre une petite plage de sable blanc.

Mais les rochers ne sont pas bien loin, avec toujours des jeux de couleurs extraordinaires.

La route par laquelle nous repartons longe la côte Ouest du cap, dont on voit encore le phare au loin.

Encore une belle plage, celle de Sables d’or les Pins, avant de quitter la côte pour rejoindre notre destination du soir.

Dernier jour à Ilhabela.

15 juin 2019, nous sommes le samedi, c’est notre dernière journée sur l’île, demain ce sera le retour vers la ville. On est retourné vers le nord, pour faire quelques courses dans cette zone plus civilisée.

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On n’est jamais bien loin du rivage, où que l’on aille par la route.

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Quelques vieux canons sont exposés par là, témoins du temps passé.

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Là, en bord de mer toujours, un incroyable ensemble de statues métalliques (au moins en surface) représentant des scènes de la Passion.

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Je ne connais pas d’équivalent…

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Pas de journée qui se passe sans quelques bestioles à observer…

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Celui-ci était plutôt rigolo, en train de manger sa noisette la tête en bas !

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Cette fois, on a vraiment trouvé du poisson, mais je ne me souviens plus de son nom.

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On va le cuire dans une feuille de bananier ! Mais ce n’est pas si facile à réaliser, car la feuille a toujours envie de se remettre à plat, au lieu d’envelopper gentiment le poisson.

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Et voici notre spécialiste du barbecue en pleine action !

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Oscar nous connaît très bien, maintenant 🙂 Mais il aime par dessus tout être dans les bras de Maman !

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Et n’oublions pas notre coucher de soleil, pour terminer…

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… à moins que l’on ne préfère le lever de Lune ???

Un jeudi très ordinaire.

13 juin 2019, c’est aujourd’hui jeudi, notre cinquième jour sur l’île paradisiaque où hélas nous constituons le menu ordinaire des « borrachudos » qui nous rappellent en permanence que l’enfer n’est jamais très loin du Paradis. Enduisons-nous donc copieusement de « repelente » avant de passer à la suite.

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Premier visiteur du jour, un papillon s’est égaré à l’intérieur et ne trouve plus la sortie. C’est bien plus facile pour lui tirer le portrait !

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Puis c’est la visite rituelle au ponton où l’oiseau gris est au rendez-vous.

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On admire le T-shirt Jurassic Park de Theo !

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Balade vers le Nord (je n’ose pas dire le Grand Nord, tout de même !)

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C’est le ponton des pêcheurs !

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Retour sur notre plage l’après-midi.

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On joue au bord de l’eau, à sauter les mini-vagues.

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On fait des remparts contre l’Atlantique !

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Hum ! On dirait bien que la vague a franchi le rempart, et que Maman a le bas du pantalon mouillé.

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La voilà partie faire des photos de soleil couchant, comme tous les soirs.

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On profite du voilier qui passe…

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…mais on aime toujours bien les palmiers comme premier plan !

Ilhabela encore.

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Les jours passent et la Lune devient gibbeuse. On remarquera que la Lune de l’hémisphère Sud grossit de gauche à droite, au contraire de ce que l’on peut voir dans l’hémisphère Nord. Je vous laisse y réfléchir…

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Le matin, on peut regarder quelques dessins animés à la télé,

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ou jouer avec la tablette de Maman !

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Après ça, on peut descendre au bord de l’eau ; si on a de la chance, un papillon en phase d’atterrissage va se laisser photographier…

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…et l’aigrette va passer au bon moment pour une image en plein vol !

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En remontant vers la maison, c’est un autre promeneur ailé qui visite une fleur.

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L’après-midi, après la sieste du minus, on part explorer la partie nord de l’île, au delà de l’arrivée du bac. Il y a d’autres embarcadères, évidemment.

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Le chenal qui nous sépare du continent est un peu plus large ici.

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Un zoziau de bord de mer, d’une espèce que nous n’avions pas encore vue, se prépare à sauter la marche.

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Cette partie de l’île est plus urbanisée que la nôtre.

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Fanny et moi sommes rentrées dans une boutique (une pâtisserie, si je me souviens bien) et on nous attend dehors patiemment.

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Vers l’intérieur, un sommet rocheux domine la situation, l’île est montagneuse.

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La nuit ne va plus tarder maintenant, cet oiseau joue à l’ombre chinoise perché sur sa branche. Il va être temps d’aller se confiner à la maison.

Ilhabela (III)

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Deuxième soir sur l’île, nous voilà qui rentrons « chez nous » alors que la nuit se dépêche d’arriver. Sur la gauche, c’est le pavillon des chambres, séparé du séjour éclairé.

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Le lendemain matin, c’est l’oiseau gris qui squatte les rochers près de notre ponton. Il est un peu cagneux, le pauvre.

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Les garçons sont venus avec nous pour l’inspection matinale. Si tout le monde est aussi bien couvert, ce n’est pas tellement à cause de la température, mais surtout pour se protéger des « borrachudos », ces sortes de petits moucherons actifs en permanence, et dont les piqûres provoquent démangeaisons et allergies pendant des semaines. Même Papy, que les moustiques trouvent en général assez répugnant, a été sévèrement attaqué, et je ne vous parle pas de ma délicieuse personne !

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Mais enduisons-nous abondamment de répulsif et allons faire un tour dans le jardin. Il y a là tout plein de plantes et de bestioles que nous n’avons pas toujours l’habitude de voir par ici.

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Incroyable, la couleur de l’oiseau, non ? D’après mes recherches, il s’agirait d’un calliste à tête verte.

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Mais en rejoignant de nouveau notre plage voisine, on y rencontre des piafs familiers comme ceux de chez nous !

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Notre ponton est toujours là, sous un angle un peu différent.

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Ici comme ailleurs, les palmiers sont de bons refuges pour les oiseaux.

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Et comme tous les soirs, c’est le spectacle chaque fois renouvelé du coucher du soleil, dans une version particulièrement dorée cette fois.