Que faire avec les petits-enfants en Ariège pour changer un peu des éternels et toujours appréciés jeux dans le torrent ? Le 17 août, nous tentons une expédition au Parc de la Préhistoire, pas très loin de Tarascon, ça fait un bout de route mais maintenant qu’ils sont un peu grands (pas trop quand même 🙂 ) ça pose moins de problèmes.
Nous y voilà !
Le Parc est vaste, nous n’épuiserons pas toutes les possibilités. Pour rentrer, on peut choisir le chemin qui passe derrière les cascades, c’est comme dans Tintin ! Gabriel, passé le premier évidemment, attend son frère.
Nous commençons par rejoindre le secteur consacré aux traces des animaux (évidemment préhistoriques) qui sont passés par là. Comme les petits sont trop petits pour accéder à la table où sont présentées les solutions, il faut les hisser dessus pour qu’ils puissent voir.
Nos ancêtres préhistoriques n’habitaient pas des châteaux, mais le plus souvent des tentes en peaux de bêtes posées sur des armatures en bois. En Ariège, cet habitat subsiste encore dans quelques endroits.
Nous rejoignons l’atelier du feu, où l’animateur commence par nous expliquer les outils préhistoriques avant de nous faire une belle démonstration, sans allumettes ni silex, mais avec du bois et de l’amadou et une bonne technique dont j’ai oublié les détails, ça nous a bien intéressés.
Nous continuons à parcourir les différents sites du Parc. Jérémy, qui a compris qu’il serait dur de survivre, ramasse du petit bois.
Après avoir trouvé un coin pour déposer son stock, il ne conserve plus qu’un seul rameau et prend plaisir à traverser entre les deux plans d’eau sur le petit sentier.
On passe ensuite à la visite du musée, avec audioguides même pour les petits, ça leur plaît bien a priori, mais ça ne doit pas durer trop longtemps. Nous sommes tous les quatre impressionnés par la reproduction grandeur nature d’un mammouth.
Il y a beaucoup de choses à voir, bien trop pour deux petits bonshommes évidemment. Les panneaux et objets sont bien éclairés, mais le reste pas trop, et il faut bien surveiller pour ne pas perdre les deux loustics.
Après un petit arrêt boisson, et avoir encore un peu couru dans les allées, il ne nous reste plus qu’à embarquer tout le monde dans la voiture pour retourner à Estours.