Août 2020

Nous revoilà à Estours. La nouvelle venue s’insère dans le décor.

Elle aime aussi jouer avec les garçons, qui ont retrouvé Simon pour quelques jours.

Les aînés aussi se retrouvent avec plaisir, dirait-on.

Simon est venu pour la balade de l’été, voici donc la photo des plus jeunes randonneurs, cru 2020.

Pour ce qui est de l’apéro, cela peut même se passer à l’autre bout du village, éventuellement.

Nouveaux visiteurs, nouvelle balade, cette fois on reste dans la vallée et je suis de la partie, jusqu’à la cascade d’Arcouzan. Julie a bien marché, bravo !

Pique-nique traditionnel en face de la cascade dans son alcôve rocheuse.

Avant d’entamer la descente, tout le monde (sauf moi qui ai besoin de plus de temps) se rend au pied de la chute pour profiter du spectacle et de la fraîcheur de l’eau

On se prélasse…

Comme cela arrive souvent dans ce vallon d’Artigues, il y a tout un attroupement de papillons azurés qui ont pris la casquette de Gabriel pour un autobus.

Et voici l’arrêt de bus !

Sur le mur de la grange, de nouvelles ipomées s’épanouissent chaque matin, août semble être leur mois préféré, ici.

Et là, je suis toute contente de vous présenter un voisin à plumes que je ne vous avais pas encore montré : le pouillot véloce (du moins je pense que c’est bien lui) en train de s’affairer dans un cornouiller.

Merci, Caroline, pour les photos à la cascade !

Juillet 2020

Premier été sous covid et autres nouveautés.

Voici Ruby, dernièrement arrivée chez les toulousains.

Beaucoup de gris et des oreilles roses, ainsi qu’une certaine énergie.

On a tout essayé (ou presque)…

…et il semblerait bien qu’un genre d’ouragan soit passé dans la véranda.

Nous voici mi-juillet, nous passons par l’Ariège pour faire un peu de jardinage et nourrir au passage quelques taons affamés. L’hortensia de la terrasse est bien fleuri déjà, à cette époque.

C’est aussi la pleine saison pour les rongeurs couseranais, souris, campagnols et autres mulots.

La suite du mois de juillet, c’est comme d’habitude à Portbou, le seul endroit du monde où le soleil se lève sur la mer chaque matin.

Une palombe ! Une immigrée, probablement. Elle profite de la profusion de graminées, sauvées du fauchage par le covid.

Depuis la fenêtre de la salle de bains, je peux observer assez discrètement les petits piafs qui picorent des insectes dans les arbres autour de la maison.

Pendant que je surveille les zoziaux, un nouveau four et un nouveau plan de travail ont été installés à la cuisine.

On a des visiteurs ! Sylvie et les garçons… Les toulousains ont amené Ruby, et Matis voudrait bien l’avoir un peu.

Maïthé aussi est venue nous voir…

…ainsi que notre ami Jean-Marie…
Ah, non, pardon, ce n’était pas lui.

D’ailleurs il est bien vite reparti vers d’autres rivages.

A la fin du mois, surprise en visio : Caroline devient notre belle-fille, chouette ! Félicitations, les jeunes !

Et voilà, fin juillet nous quittons les lieux. Peut-être reviendrons-nous après l’été ?

Mède, alors !

Le samedi suivant, voici les parents venus récupérer leurs petits. Il fait beau, et ils avouent n’avoir jamais fait la balade par Mède et Betmajou, c’est incroyable !

En voiture donc, jusqu’au carrefour de la route de Mède.

Et non, ce n’est pas une blague !

En route ! (J’évite « en marche ! », cette fois).

La route monte raide, en lacets. Au deuxième virage, voici ce que l’on trouve…
Chacun pourra imaginer l’histoire qui a pu amener ce lit jusqu’à ce coin de pleine nature ; quelque chose me porte à croire que cela parlerait d’une bergère…

Virage suivant, ce sont des ruches en hivernage. Les premières fleurs sont déjà là, et les abeilles commencent à prospecter.

Nous voilà à Mède ! Quittant la route, nous traversons le hameau par le chemin historique, qui va nous conduire jusqu’à Betmajou.

J’ignore d’où provient cette pirogue à pieds, sûrement pas des Pyrénées !

Au bout du hameau, c’est l’enclos des cochons.

Nous poursuivons sur le chemin, en direction de Betmajou. Il est très bien dégagé et entretenu, nous l’avons connu en bien plus mauvais état. Je ferme la marche en m’attardant auprès des fleurs déjà épanouies, des stellaires ici, toutes délicates.

L’ami Robert-le-diable est déjà de sortie ! Au mois de février, la rencontre est inattendue.

Le pissenlit est moins surprenant, avec son petit butineur tout occupé à se délecter de nectar.

Certains sont même déjà montés en graines, qui sont prêtes à s’envoler au premier courant d’air.

Le sentier passe au pied des lignes électriques qui acheminent le courant depuis les centrales de la vallée. Beaucoup de gens trouvent les éoliennes très moches, mais que dire des poteaux et portiques électriques ?

On peut maintenant apercevoir le hameau de Betmajou à travers les arbres encore dénudés.

Par terre, une petite anémone hépatique, une de mes préférées.

C’est maintenant le château de Lagarde qu’on voit là-bas, à travers les branches des noisetiers.

Encore une fleur, je ne la connais pas, celle-ci. Il faudra que je fasse quelques recherches dans la grande flore…

En approchant du hameau, on a une vue plongeante sur le hangar de Joël et les bâtiments derrière.

Pour revenir jusqu’à la voiture, on suit la route d’Estours qui nous offre quelques échappées sur le massif du Valier, derrière lequel le soleil est en train de disparaître.

Les visiteurs.

C’est le jour du départ, pour Christiane et Jacqueline, qui vont continuer leur périple. Il est donc bien temps pour nous de visiter leur maison à roulettes !

Voilà l’engin ! En position camping, le toit se soulève pour donner plus d’espace vivable.

Christiane explique le fonctionnement, en haut c’est la partie couchage.

En voilà deux qui seraient bien prêts à expérimenter !

En se mettant dans l’autre sens, on a un point de vue original sur ce qui se passe en bas…

Nos visiteuses sont parties, mais on peut encore profiter du beau temps et aller cueillir quelques perce-neige…

…ou surveiller les visiteurs ailés, qui sont nombreux à la mangeoire. Voici, au sol, un petit nouveau : un accenteur mouchet, je n’en avais encore jamais identifié ici.

Les soirées se passent entre jeux et lecture, ou même visionnage de la panthère rose sur l’ordinateur de Mamie ! Puis Papy lit une histoire et tout le monde va se coucher. Bonne nuit les petits…

Balade jusqu’à l’Artigue.

Février 2020, vacances scolaires, nous sommes à Estours avec Gabriel et Jérémy. Et on a de la visite ! Voilà Jacqueline et Christiane qui arrivent, dans leur mini camping-car flambant neuf, et toujours l’envie de vadrouiller chevillée au corps.
Ce qui tombe bien, c’est que le lendemain de leur arrivée, mercredi 19, il fait un temps superbe, et les voisins nous ont dit que le GR10 était praticable jusqu’à la cascade. Habituellement, à cette saison, les restes d’avalanche empêchent le passage peu avant l’Artigue, mais le changement climatique est bien à l’œuvre partout, et la vallée d’Estours n’y échappe pas.

Donc, en marche !
(Attention, ceci n’a rien de politique 😉 )

Nous sommes deux photographes aujourd’hui, ce qui me permet de faire une apparition sur l’image, et de remercier Christiane pour les photos que je vais lui emprunter.

Tout le long du chemin, les vieux buis envahis de lichens n’ont que de faibles repousses, ils n’arrivent pas à se remettre de la razzia précédemment opérée par les chenilles de pyrale.

En hiver, les arbres n’ont pas de feuilles et le soleil éclaire bien le sentier.

On ne s’éloigne jamais beaucoup du ruisseau, sur ce parcours.

Et oui ! Même si c’est l’hiver, la vie ne s’arrête pas. Les fleurs des sous-bois, comme cette ellébore, se dépêchent de s’épanouir avant que les feuilles ne repoussent aux arbres et ne les privent de la lumière dont elles ont besoin.

Échappée sur le Valier dans ses habits d’hiver…

Puis passage sur la passerelle de Bibet, avec vue sur la cascade…

…et nous voici enfin à Artigue, où les garçons ont déjà ramassé du bois et lancé le feu.

Pain grillé, saucisses, merguez, il faut de la surveillance.

En face de nous, la cascade d’Arcouzan, dans son écrin rocheux.

Sur la grille, tout se passe plutôt bien.

Il n’y a plus qu’à déguster 🙂

…avant de redescendre par le même chemin !

Voilà 2020 !

Et oui, ce 1er janvier 2020, on s’est tous souhaité une très bonne année, et surtout la santé, n’est-ce pas ? Tout ça pendant que le minus virus couronné ricanait dans son petit coin de Chine, en attendant de venir nous empoisonner l’existence.

Pour nous, ça a commencé dans le Béarn avec des agapes bien sympathiques, agrémentées par le spectacle toujours aussi fascinant des Pyrénées dans leur costume hivernal.

Puis, rapidement, retour vers le Pays Basque et l’Océan.

On retrouve nos petits brésiliens, que leurs parents ont décidé de nous confier pour quelques jours, hohooo !…

La plage et ses abords, c’est une sortie toujours appréciée des petits, même si Oscar n’oublie pas d’emmener sa voiture préférée du moment.

Pour Theo, dévaler les pentes herbeuses est toujours un grand plaisir.

La plage, c’est bien aussi, on y trouve plein de jolis morceaux de bois à cette saison. De quoi faire toutes sortes de constructions intéressantes.

Les parents, eux, ils sont arrivés à Marrakech, et ils envoient photos et vidéos qui rencontrent un franc succès.

A Biarritz, les spectacles lumineux, c’est en ce moment, on ne va quand même pas se priver d’aller y faire un tour…

D’autant plus que Jean-Marie est venu en visite !

Il y a de beaux arbres pleins de fleurs lumineuses…

…et les habituelles projections sur les bâtiments emblématiques, comme ici au casino Bellevue.

On rigole un peu en passant près d’une plaque de rue rebaptisée par quelque plaisantin.

On rigole aussi à se faire des photos bizarres pour envoyer aux parents.

Retour encore à la plage, mais attention, il y a des bien grosses vagues, cette fois.

On peut aussi aller aux jeux à Chiberta, ça change de la plage, et c’est pas mal non plus. Pendant ce temps les parents, revenus du Maroc, préparent déjà les valises pour le retour au Brésil.

OUAAAAAAAAAAAA H !!!!!!…..

Ils vont bien nous manquer, nos petits loups…

Le couscous de Noël.

Tout le monde connaît déjà la dinde, la bûche, le sapin, les cadeaux de Noël, tout le monde croit (ou pas) au Père Noël, mais le couscous de Noël restait à inventer, et donc je l’ai fait, c’était le 29 décembre 2019.

A l’occasion de la venue de mon frère et toute sa famille, nous avons donc profité de notre dernier Noël déconfiné (à ce jour) pour manger tous ensemble le couscous de Noël que je leur avais préparé.

Même Bébé Siméon était venu, mais je ne crois pas qu’il ait eu droit au couscous, ce jour-là.

Après le couscous, on a même tiré les rois avec un peu d’avance. Comme les rois mages venaient sûrement des pays du couscous, cela avait une certaine logique.
En tous cas, croyez-le ou non, il y avait DEUX fèves dans la galette ! Et c’est Apolline et Theo qui les ont trouvées ! Nous avons donc fini cette journée avec un roi et une reine, un comble chez des républicains…

Quand Noël arrive, les jours commencent un tout petit peu à s’allonger. Cette jacinthe déjà bien fleurie nous laisse deviner que le printemps finira bien par revenir. Quant à son odeur délicieuse, allons mes chers lecteurs, un peu d’imagination !

La dernière balade.

C’est du grand beau temps pour notre dernier jour à la montagne ! Le chalet que nous avions découvert quelques semaines plus tôt inaccessible en voiture car tout entouré de neige glacée prend presque des airs de villégiature estivale.

Au travers des arbres, la vue est parfaite sur les montagnes environnantes.

Pour la sortie du jour, on va jusqu’à un col sur le GR10, un peu plus bas que la route.

Nous sommes à Iraty, plus vaste forêt de hêtres d’Europe, ils ne sont donc jamais bien loin !

Vers l’Est, la chaîne s’élève autour de la célèbre pointe du pic d’Anie, et ses 2504m. Il est le premier à dépasser les 2500m depuis l’Océan.

Tout près, le pic d’Orhy est chaque jour un peu moins blanc.

Pour une meilleure vue, Fanny et moi sommes montées un peu plus haut, mais le chemin n’est pas bien praticable avec des petits, et on redescend bien vite au col.

Pour la promenade, on va plutôt prendre cette petite route qui serpente à flanc de montagne.

Ce ruisseau qui coule là est bien intéressant, et Papy se tient prêt à une intervention rapide.

Il arrive qu’un arbuste couché par la neige continue ensuite à pousser en se redressant, et se transforme ainsi en un animal intéressant à chevaucher (probablement un dinosaure plutôt qu’un cheval, pour Theo).

Les hêtres d’ici sont plus vieux, et donc plus gros, mais aussi plus tordus que ceux d’en haut.

Une jolie fougère prend son bain.

Le ruisseau principal a créé des anses herbeuses, avec même de l’herbe verte malgré la saison.

Allons, il est temps de remonter vers la voiture !

Oscar aime bien être porté ! Il est encore bien petit…

Voiture en vue, malgré les buissons. Nous sommes au pays basque, le col est donc forcément équipé de palombières !

Dernières lumières encore vers les sommets enneigés, depuis les hauteurs derrière le chalet.

Et aussi vers la plaine, avec au loin le nuage de pollution. Demain, on redescend…

Le jour d’après.

Il nous reste encore un peu de temps à passer à Iraty avant de redescendre vers la plaine. Il n’y a pas d’intempéries au programme, alors on peut en profiter pour se promener avec les petits.

Reprenons la route qui s’en va dans la montagne derrière chez nous, mais en s’arrêtant un peu plus près cette fois.

Fanny voudrait bien mettre ses moufles au petit mouflet Oscar.

Échec ! Manifestement, ça n’a pas marché ! Daddy les garde à la main, au cas où…

Autour de nous, les nuages vont et viennent, ils passent, se forment et se déforment, apparaissent et disparaissent, c’est la montagne, quoi.

Ici ils montent le long des falaises pour tenter d’envahir la crête. Le petit Theo est bien tenu par les deux mains, car il ne faudrait pas qu’il aille courir n’importe où.

Nous sommes sur les zones de pâturages, à la limite supérieure de la forêt. Au-dessous de nous, les nuages s’accrochent dans les arbres.

Plus à l’ouest, ils laissent apercevoir un peu de ciel bleu, et même passer un rayon de soleil.

Fanny et ses garçons ! Elle a même réussi à mettre les moufles à Oscar.

Sur la crête, un enclos de bois protège les instruments de la station météorologique. Il s’agit d’empêcher brebis et pottoks de s’amuser à fausser les mesures, en faisant pipi dans le pluviomètre par exemple.

La position dominante a aussi suscité l’implantation d’une collection d’horribles antennes, car il faut bien que la Soule soit connectée au reste du monde.

En cas de doute, le nom de la montagne vous confirme que oui, vous êtes bien au Pays Basque.

Comme nous redescendons vers notre chalet, soleil et nuages continuent à jouer à cache-cache.

Se mettre bien au chaud pour lire des histoires avec Maman, c’est chouette aussi !

25 décembre 2019

Jour de Noël ! Mais la fête s’achève déjà… Parisiens (enfin, plutôt banlieusards) et toulousains s’apprêtent à repartir, dès le début d’après-midi pour les premiers.

Après leur première nuit, Theo et Dino prennent la pose pour Maman.

Il fait bien beau ce matin à Iraty. L’équipe des toulousains se décide pour l’ascension du pic des Escaliers, juste en face de nous. Étrange, d’ailleurs, ce nom qu’il porte, au vu de son allure sous l’angle où nous le voyons. Mais il me semble qu’il a un versant bien rocheux, à l’opposé, hors de notre vue.

Bientôt l’Épiphanie ! Étrange, cette trace d’avion, elle donne l’impression que les garçons suivent l’étoile de Noël !

Les voilà au sommet du « pic » !
Merci Jérôme pour les photos.

L’après-midi, nous aussi allons nous promener, aux abords du col.

On prend le chemin qui se dirige vers un autre chalet d’Iraty.

Ooooh ! Il reste des flaques !

Les grands admirent la jolie lumière sur le pic des Escaliers…

Mais les petits ont repéré les flaques 😉

Le soleil n’est plus très haut, et il y a un X dans le ciel.

Pendant ce temps, le pic d’Orhy, dont le manteau blanc est de plus en plus déchiqueté, continue à dominer la situation.