Revenons une fois encore au mois de juin dernier et à nos tribulations en Espagne ; après la découverte du « congost » de Mont Rebei, notre programme nous ramenait vers la belle région de la Sierra de Guara où nous devions refaire une balade autour du village d’Alquézar. Arrivée en fin d’après-midi à l’appartement, qui s’avère fort agréable, nous inaugurons la terrasse extérieure :
avant de nous rendre pour le dîner à l’un des restaurants en terrasse un peu plus loin, d’où nous profitons de la vue sur l’ensemble château-collégiale bien illuminé
Le lendemain matin, c’est le départ pour la balade prévue :
Mais je ne vais pas me joindre au reste de la troupe, car l’état de mes genoux ne me permet pas d’envisager une troisième balade consécutive, et je vais donc me contenter de me promener un peu dans le vieux village, et d’aller visiter la collégiale. Si vous voulez bien me suivre…
Ici, les principales ruelles ont toutes été refaites proprement, avec une rigole centrale bien cimentée.
Les gens aiment bien s’asseoir devant chez eux, et comme c’est très étroit, il faut parfois prévoir des sièges escamotables.
Ici c’est la vieille place, la plupart des petits commerces n’en sont pas bien loin.
On voit bien que le village reste habité, il y a beaucoup de balcons bien décorés de plantes.
Ici, les hirondelles ont encore le droit de nicher en construisant leurs nids sous les balcons ou les avancées des maisons. Celle-ci s’est posée sur un banc près de son nid, peut-être un jeune qui apprend seulement à voler ?
Entre deux maisons, c’est l’entrée d’une petite chapelle, dédiée à Nuestra Señora de las Nieves. Elle date du XVIe siècle.
Me voici maintenant au pied de la collégiale.
Après avoir franchi la première porte, je gravis une rampe qui m’amène à la deuxième…
…avant de me retrouver devant l’entrée du cloître, où commence la visite.
L’intérieur est très bien restauré et très bien entretenu.
Sur l’un des côtés ont été regroupés des chapiteaux très anciens, et donc très intéressants. Celui-ci montre en haut le sacrifice d’Isaac, et en bas l’accouchement d’une ânesse…
Du côté opposé à l’entrée, une porte décorée dans le style arabe donne accès à l’escalier qui mène au deuxième niveau du cloître.
Des fresques anciennes décorent les murs intérieurs, représentant des scènes bibliques.
Dans l’église attenante se trouve un orgue remarquable ; il date du XVIIe siècle.
Il y a aussi un étonnant Christ roman en bois sculpté.
Un petit passage au deuxième niveau du cloître, plus sobre et aussi très restauré.
On y accède par un escalier qui passe dans la tour du campanile.
La visite terminée, je redescends par le même chemin, en sens contraire, la vue est bien différente.
Mais ne quittons pas Alquézar sans avoir dégusté un excellent « mojito » avec les randonneurs de retour, enchantés de leur balade dans le rio Vero !