Promenades vendéennes

Septembre 2020, malgré le COVID qui rôde et recommence à faire de plus en plus de victimes, nous partons vers la Vendée où nous commençons par aller voir Jacqueline et Christiane.

Nous voici donc à Fromentine avec Jacqueline, et on s’en va avec le panier pour aller chercher…

…et oui, des huîtres !
Pour le coup, on achète local, mais pour moi, merci, ce sera plutôt des crevettes, je laisse volontiers les huîtres à ceux qui les adorent.

Fromentine, c’est le quartier de La Barre-de-Monts qui est juste en face de l’île de Noirmoutier, impossible d’échapper au spectacle du pont qui les relie depuis 1971.

La gare maritime permet d’embarquer pour rallier l’île d’Yeu.

La plage est bordée d’une rangée de belles maisons, dont cette villa Art Déco, à gauche.

A Notre-Dame de Monts, visite sympathique au Jardin du Vent, malgré un temps à giboulées. Ce manège utilise l’énergie éolienne, rien de plus facile pour nos deux navigatrices !

Ce plat pays possède aussi son ascension, une dune équipée d’un grand escalier qui permet de monter aisément et sans détériorer le milieu naturel.

Depuis le sommet, la vue s’étend loin au-delà de la forêt.

Nous rendons visite au bateau attaché à son estacade dans l’étier. C’est marée basse !

Le milieu environnant, c’est le marais, avec ses paysages si particuliers.

On y élève des vaches maraîchines, une race locale spécialement adaptée aux milieux humides.

A Beauvoir-sur-mer, l’église Saint-Philibert renvoie à un passé fort lointain, sa construction débuta au XIe siècle !

On peut y constater que certains sculpteurs des temps passés aimaient bien s’amuser.

Noirmoutier-en-l’île, qui comme son nom l’indique se trouve sur l’île de Noirmoutier, possède une église et un château, tous deux visibles sur cette photo.

Le village est cerné par les marais salants. Des planchettes permettent de franchir les creux avec la brouette à sel.

Les levées de terre génèrent des formes que je trouve magnifiques.

Avec le vent, il fait plutôt frisquet malgré un beau soleil.

La production de sel naturel reste ici une activité importante, visiblement.

Les tournepierres à collier apprécient bien les lieux.

Finalement, peut-être qu’ici aussi il suffit de passer le pont pour rencontrer l’aventure…

Encore 2020, et voilà septembre.

Et nous sommes encore en Ariège, à faire un petit tour du côté de Cominac pour voir un peu ce qui s’y passe, sait-on jamais ?

Continuons à remonter la vallée du Garbet, jusqu’à Aulus, puis jusqu’au col d’Agnes.

Pour l’heure ce sont les vaches qui occupent le terrain !

En allant vers l’étang de Lhers, arrêtons-nous un moment sur la droite de la route pour aller jusqu’à l’Estagnon.

Les nénuphars se plaisent bien ici, malgré l’altitude.

L’effet miroir y est parfait.

Un peu plus loin, c’est aussi le cas de l’étang de Lhers, par cette journée sans vent.

Près du point d’information, le desman des Pyrénées (alias « rat-trompette ») a désormais sa statue, quelle gloire !

La cerveza ! Avec la vista !

En redescendant en direction de Massat, arrêtons-nous encore au lieu dit « courtal de Peyre Auselère » , auquel on accède par un petit pont formé d’une grosse pierre calée au-dessus du ruisseau.

Ici, les abris de pierres sèches, plus ou moins enterrés, servaient autrefois aux bergers en estive durant les mois d’été.

L’ensemble est bien restauré et quelques panneaux aident à se faire une idée de la vie qui s’y déroulait autrefois.

De retour dans la vallée d’Estours, il arrive que nos pas nous conduisent jusqu’au hameau de Mède, en passant près de ce vieux lit romantique installé sur un replat au bord du chemin.

Une touche d’exotisme aussi.

Et c’est le vieux chemin qui nous ramène à Betmajou.

Antennes longues, voici Joëlle la sauterelle sur sa fleur de pissenlit.

La fleur de zinnia qui s’est bien faite attendre, mais ça en valait la peine !

Sacré travail de tissage, n’est-ce-pas ?

Comme l’été touche à sa fin, Hubert le lézard vert profite encore un peu de la chaleur du soleil.

Balade en images dans le Sidobre

Le massif du Sidobre est le plus grand ensemble de rochers granitiques de France et le premier centre français de production de granit (wikipédia). Il est situé dans le département du Tarn, à l’est de Castres.
Fin août 2020, nous revisitions les lieux en compagnie de Bérenger.

La Peyro Clabado, emblème du Sidobre, 780 tonnes de granit en équilibre sur un minuscule piédestal…
Vue sous cet angle, on se demande comment elle tient en équilibre !

Vue comme ça, c’est moins inquiétant, encore que …
Merci à Bérenger de nous donner l’échelle !

Au chaos de la Balme, un bloc prédécoupé, il faut suivre les pointillés.

Le chapeau de Napoléon.

Table, bancs, tabourets, poutres, transat, tout est en granit dans le coin.

Le magnifique lac du Merle possède lui-même de nombreux îlots de granit, heureusement agrémentés par la présence des îlots de verdure que forment les colonies de nénuphars.

Passage obligé, le Roc de l’Oie et les Trois Fromages complètent la visite.

Tout ça nous a bien fatigués, n’est-ce pas Coco ?

Ciao les amis !

Août 2020

Nous revoilà à Estours. La nouvelle venue s’insère dans le décor.

Elle aime aussi jouer avec les garçons, qui ont retrouvé Simon pour quelques jours.

Les aînés aussi se retrouvent avec plaisir, dirait-on.

Simon est venu pour la balade de l’été, voici donc la photo des plus jeunes randonneurs, cru 2020.

Pour ce qui est de l’apéro, cela peut même se passer à l’autre bout du village, éventuellement.

Nouveaux visiteurs, nouvelle balade, cette fois on reste dans la vallée et je suis de la partie, jusqu’à la cascade d’Arcouzan. Julie a bien marché, bravo !

Pique-nique traditionnel en face de la cascade dans son alcôve rocheuse.

Avant d’entamer la descente, tout le monde (sauf moi qui ai besoin de plus de temps) se rend au pied de la chute pour profiter du spectacle et de la fraîcheur de l’eau

On se prélasse…

Comme cela arrive souvent dans ce vallon d’Artigues, il y a tout un attroupement de papillons azurés qui ont pris la casquette de Gabriel pour un autobus.

Et voici l’arrêt de bus !

Sur le mur de la grange, de nouvelles ipomées s’épanouissent chaque matin, août semble être leur mois préféré, ici.

Et là, je suis toute contente de vous présenter un voisin à plumes que je ne vous avais pas encore montré : le pouillot véloce (du moins je pense que c’est bien lui) en train de s’affairer dans un cornouiller.

Merci, Caroline, pour les photos à la cascade !

Juillet 2020

Premier été sous covid et autres nouveautés.

Voici Ruby, dernièrement arrivée chez les toulousains.

Beaucoup de gris et des oreilles roses, ainsi qu’une certaine énergie.

On a tout essayé (ou presque)…

…et il semblerait bien qu’un genre d’ouragan soit passé dans la véranda.

Nous voici mi-juillet, nous passons par l’Ariège pour faire un peu de jardinage et nourrir au passage quelques taons affamés. L’hortensia de la terrasse est bien fleuri déjà, à cette époque.

C’est aussi la pleine saison pour les rongeurs couseranais, souris, campagnols et autres mulots.

La suite du mois de juillet, c’est comme d’habitude à Portbou, le seul endroit du monde où le soleil se lève sur la mer chaque matin.

Une palombe ! Une immigrée, probablement. Elle profite de la profusion de graminées, sauvées du fauchage par le covid.

Depuis la fenêtre de la salle de bains, je peux observer assez discrètement les petits piafs qui picorent des insectes dans les arbres autour de la maison.

Pendant que je surveille les zoziaux, un nouveau four et un nouveau plan de travail ont été installés à la cuisine.

On a des visiteurs ! Sylvie et les garçons… Les toulousains ont amené Ruby, et Matis voudrait bien l’avoir un peu.

Maïthé aussi est venue nous voir…

…ainsi que notre ami Jean-Marie…
Ah, non, pardon, ce n’était pas lui.

D’ailleurs il est bien vite reparti vers d’autres rivages.

A la fin du mois, surprise en visio : Caroline devient notre belle-fille, chouette ! Félicitations, les jeunes !

Et voilà, fin juillet nous quittons les lieux. Peut-être reviendrons-nous après l’été ?

Ibardin

Parmi les premiers éléments d’un certain retour vers la liberté, nous eûmes le plaisir de recevoir Louis. Petite balade ensemble du côté d’Ibardin, mais du côté français seulement, attention ! Prohibido pasear en España !

Les autochtones laineux vivent leur vie tranquillement, ils ont encore leurs pulls d’hiver.

Et voici les promeneurs ; ah ! il manque quelqu’un…

La voilà, Maya 🙂

On découvre la vue sur le lac d’Ibardin, qui sert de réserve pour l’alimentation en eau du secteur.

Le bétail n’a pas été oublié, bien sûr.

On arrive au lac, et il y a même un petit rayon de soleil, chouette !

C’est la saison des digitales, tellement belles…

Au bord du chemin, un vieux chêne creux peut abriter un promeneur, le chien préférant rester en dehors.

Par ici, on finit toujours par croiser quelques pottoks.

Leur vie semble bien tranquille, totalement libre. Même pas de touristes pour leur tourner autour, par les temps qui courent.

Du millepertuis, au bord du chemin.

Comme nous repartons, nous retrouvons nos autochtones, à l’heure de la sieste pour pas mal d’entre eux. Passons doucement, il ne faut pas les déranger…

Vive la liberté !

Et oui, vive la liberté retrouvée d’aller et venir (presque) comme bon nous semble. Nous sommes fin mai début juin 2020, et la variante du moment comporte si je me souviens bien une limitation des déplacements à un rayon de 100 km du domicile que nous n’avons bien sûr jamais franchie pour circuler entre le Pays Basque et l’Ariège 😉 .

20 mai, ramassage du foin à Estours.

22 mai, de retour à Anglet où le « Lágrima de Cristo » nous gratifie cette année d’une floraison exceptionnelle.

On s’y active aussi à préparer les pré plantations de haricots à Estours, dans des petits pots en vieux journal.

On pensait aller au Brésil ce mois de juin, mais l’épidémie est mondiale et il n’y a plus moyen de voyager. Les affaires à emporter là-bas vont encore rester là pendant de bien longs mois…

Début juin, retour en Ariège. Les nigelles s’y ressèment toutes seules chaque année.

2020 est une année à fraises ! Les cueillettes sont quotidiennes, on se régale.

Temps variable avec passages nuageux…

… suivis de belles éclaircies.

Les restaurants rouvrent enfin ! Juste à la saison des anniversaires, quelle chance !

Et quelle surprise ! Un magnifique visiteur sauvage est venu jusque sur la terrasse pour lécher les sucs de viande sur notre plancha. Gonflé, quand même…

Déconfinons-nous !

(première version…)

Dimanche 10 mai 2020, enfin, ça y est ! En route pour Estours, après presque deux mois de prison, à faire les courses avec attestation auto-signée (on a quand même évité les bracelets électroniques), les promenades idem, et inutile de se plaindre quand on habite une maison près de la mer, ce qui n’est pas le cas le plus général, à vrai dire.

Bon, on a dû prendre un peu d’avance sur la libération officielle pour pouvoir récupérer nos petits toulousains, qui n’ont pas encore droit à l’école, et vont donc passer la semaine avec nous.

Fleurettes et bestioles, ce sont toujours les mêmes plaisirs naturels, dans notre vallée…

Les iris ne nous ont pas attendus pour fleurir, ils profitent de la pluie qui ne va guère nous lâcher durant cette première semaine.

Quand les iris finissent de fleurir, les œillets de poète commencent, ça ne rate jamais.

Et aussi les ancolies.

Pour les mésanges, c’est le moment de s’activer pour élever sa famille, sacré boulot !

Les bourdons sont toujours les champions du butinage, même par temps de pluie.

Parmi les bestioles peu appréciées (surtout du jardinier), la limace noire locale occupe une bonne place.

Le papillon, de plus en plus rare ces dernières années, a une bien meilleure cote, alors que la chenille qu’il était hier a pu être tout aussi vorace.

Les premiers coquelicots jaunes sont encore une fois au rendez-vous, le long du chemin.

Avec le temps qui passe et la raréfaction constatée, le papillon autrefois le plus commun devient un sujet d’intérêt.

Petites fleurs…

Tiens ! Un enfant qui se promène sous la pluie…
Coucou Jérémy !

Au temps du confinement

Puis vint le mois d’avril.
Sorties interdites, sauf pour une heure de promenade quotidienne dans un rayon d’un km, et les courses alimentaires.
On cherche du gel hydro alcoolique, on cherche des masques… mais tout cela est introuvable.
Je n’avais jamais vu autant de piétons dans le quartier. La circulation automobile est tombée à un niveau jamais atteint. Quelques cyclistes fous tournent en rond autour des pâtés de maisons.
On devient contemplatif, je ne crois pas avoir été la seule. Voici en quelques images ce que fut pour moi cette période particulière pour tous.