Le lendemain, 6 mai, suite de nos visites et excursions : Arles est au programme, un aperçu tout au moins, car bien sûr il n’est pas possible de connaître en quelques heures une ville qui existe depuis plus de 2000 ans.
Départ pas trop matinal tout de même, il ne faut jamais exagérer avec ça.
Un signe favorable dès le début : un coquelicot s’est épanoui ce matin juste en face de la sortie de notre immeuble, entre béton et bitume. Pourtant, quoi de plus fragile qu’une fleur de coquelicot ?
En nous éloignant légèrement des hauts lieux historiques, nous trouvons facilement à nous garer à Arles ; la rue longe ce canal destiné à l’irrigation, le canal de Craponne, du nom de l’ingénieur qui a conçu le projet au XVIe siècle.
Premier monument : le théâtre antique, devant lequel se trouve cette belle statue de Niobé pleurant ses enfants morts, tués, selon la légende, par Apollon et Diane, pour la punir de son orgueil de mère. La statue elle-même date de 1897.
Nous longeons ensuite le site du théâtre antique.
Un porche qui enjambe l’une des rues avoisinantes, avec une vierge à l’enfant bien à l’abri dans l’angle du haut.
Puis ce sont les arènes, impressionnantes et superbement restaurées ; il y a foule pour les admirer.
La clé qu’il porte me fait penser qu’il pourrait s’agir de Saint Pierre ; en tous cas il n’est pas ici à la porte du Paradis, mais simplement à l’angle de deux rues. Pierre d’angle ?
Un peu plus loin c’est une fontaine, construite autour d’un médaillon de Paul Balze, et inaugurée en 1887 : très récent, au regard du passé de la ville !
Nous avons maintenant rejoint les quais du Grand Rhône, où notre attention est attirée par ces superbes lions, en haut de leurs piliers. Il s’agit là des vestiges du pont de chemin de fer détruit pas les bombardements de la ville en 1944.
De cet endroit où s’amarrent les bateaux qui font croisière sur le fleuve, nous reconnaissons quelques-uns des monuments que nous venons de voir.
Quelques belles bâtisses en longeant les quais, dont les thermes de Constantin ici. L’empereur Constantin, c’est déjà le IVe siècle !
« Ancienne rue neuve », ça ne serait pas un genre d’oxymore ? Le docteur Fantôme pourrait-il nous en dire plus ?
Ces deux colonnes avec ce morceau de fronton sont tout ce qu’il reste du forum antique, dommage…
Revoilà une église Saint Trophime, avec une certaine logique puisque ce dernier aurait été le premier évêque d’Arles. Il est d’ailleurs représenté ici : sur la gauche du portail, c’est celui qui est le plus à droite. Le thème étant celui du jugement dernier, on s’étonne de l’air serein des badauds…
Sur la même place de la République, pour le côté républicain, voici l’Hôtel de Ville, où l’on attend la sortie des mariés.
Leur carrosse les attend.
Au centre de la place se dresse un obélisque d’origine romaine, qui se trouvait à l’origine au cirque d’Arles.
Sur le socle de l’obélisque, de belles sculptures qui ne crachent plus d’eau, potable ou pas.
Quittons maintenant Arles et ses monuments pour une visite plus « nature », à suivre …