Encore une belle journée le lendemain ! Gérard et Dany ont une idée de balade du côté de Coumebière, alors allons-y …
On a beau la connaître presque par cœur, la vue sur la chaîne du Valier depuis là-haut est toujours un grand moment. On en profite pour surveiller le petit glacier d’Arcouzan, virgule blanche au-dessous du sommet du Valier. Il est toujours bien là, notre unique glacier ariégeois.
On a prévu d’aller jusqu’à l’étang de Labant, et c’est par là !
Ce n’est encore que le début du mois de septembre, Coumebière est le domaine des vaches, elles sont encore en estive. Il y en a de plusieurs sortes, sans doute des troupeaux différents. Celle-ci est noire avec de la peinture blanche sur le dos.
Ici ce sont des rousses à grandes cornes, on se demande si ce ne seraient pas des Salers… en tous cas, elles ne ressemblent guère à celles que l’on voit habituellement dans le secteur.
Celle-ci, c’est une gasconne classique, à ceci près qu’elle semble avoir été croisée de licorne, puisque de toute évidence il lui manque une corne.
Houla ! Le long de notre chemin, un rocher gravé d’un symbole qui nous rappelle au bon souvenir de Claudius de Cap Blanc, l’artiste de l’affabuloscope du Mas d’Azil. Attention, chers lecteurs, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, cette photo est gravement pornographique, elle représente une vulve ! Du reste, le malheureux Claudius fut carrément emprisonné par la justice de notre beau pays pour avoir répandu cette représentation tellement choquante.
Depuis bien longtemps, et bien avant la route, ce plateau de Coumebière a été utilisé pour le bétail en estive. Les bergers y passaient la belle saison avec les bêtes, et on aperçoit encore les vestiges de l’activité pastorale, avec cette cabane et cet enclos ruiné.
Nous suivons maintenant le chemin en direction de l’étang de Labant. Des pierriers témoignent du passé minier de l’endroit.
Voilà l’étang de Labant. Il ne semble pas très profond, et reflète fidèlement la verdure qui l’entoure.
De grands herbiers y prospèrent, participant à son comblement en cours.
Le miroir d’eau est quasiment parfait par cette belle et douce journée.
En observant les berges humides, j’y découvre des plantations de droséras (attention, plantes carnivores !)
Jiminy criquet en train de se cacher derrière une herbe un peu grosse (mais je l’ai trouvé quand même)
…et une très jolie parnassie des marais.
C’est l’heure du casse-croûte, et on voit bien que les mecs prennent ça très au sérieux.
Continuant en direction des « Argentières », nous découvrons l’entrée d’une ancienne galerie d’exploitation.
La vue depuis l’intérieur.
Les stériles sont restés accumulés à l’entrée de la galerie. Au-delà, c’est Coumebière et ses troupeaux.
En redescendant par l’autre côté, on découvre les couleurs des bruyères en fleurs dans les pentes. Un régal pour les abeilles !
Avant de rejoindre le parking, arrêtons-nous un instant près d’un bel abreuvoir à l’ancienne réalisé dans un tronc d’arbre creusé et alimenté par une goulotte de bois. Superbe !