Promenades du lundi.

19 octobre 2015 à Corte, il fait beau ce matin et je décide d’aller me promener en ville pour découvrir d’éventuelles nouveautés ou retrouver des endroits connus. Remontant le cours Paoli, cœur vivant de la vieille ville, je commence par bifurquer sur ma droite et monter jusqu’à la fontaine des quatre Canons, j’aime bien la petite place tranquille autour de cette belle fontaine, érigée pour les besoins des militaires sous Louis XVI avant de devenir accessible à la population.

la fontaine des quatre canons

Les canons sont ici bien sûr les quatre tuyaux qui crachent l’eau claire dans le bassin qui entoure la fontaine, il est vrai que l’origine militaire de la construction peut prêter à confusion.

l'eau qui coule

Je reste un moment à regarder l’eau qui coule, joliment éclairée par les rayons du soleil.

trois chats

Ce n’est pas bien loin de la placette que je trouve sur mon chemin ces trois chats qui se partagent le trottoir au soleil. Ces animaux ont un don pour occuper les meilleures places.

Paoli sur sa place

En haut du Cours, voici la place Paoli, entièrement rénovée en 2015, et bien plus aérée et agréable que par le passé. La statue du grand homme y a bien sûr été conservée.

la place Paoli et la statue

On voit ici qu’elle est érigée parfaitement dans l’axe du Cours Paoli.

tour de l'Annonciation

Grimpant la rampe en direction de la place Gaffori, je passe ensuite à côté de l’église de l’Annonciation avec son haut campanile.

le chat noir assis

Encore un chat sur mon chemin, celui-ci est à l’ombre, et comme il est tout noir on ne voit que ses deux yeux verts dans la silhouette sombre.

la statue dans le mur

Mes pas me conduisent jusqu’à l’atelier de poterie qui présente de jolies pièces, mais il ne faut pas se laisser tenter par un achat quand on voyage en avion. Mes bavardages avec la potière me font découvrir cette très ancienne statue de la fécondité enchâssée dans le mur, elle me dit qu’elle a été expertisée comme venant d’une très ancienne civilisation, datant de plusieurs millénaires si je me souviens bien. Elle est très belle, en tous cas.

anciens egouts

Elle me montre aussi sur les immeubles environnants les anciennes canalisations d’évacuation des eaux usées, pour lesquelles il y aurait un projet de rénovation.

Focicchia

L’après-midi, après avoir récupéré la voiture, je repars comme la dernière fois pour les petites routes du Bozio, puis du Gaggio (deux microrégions voisines, au Nord de la vallée du Tavignano), à la découverte des villages. Ici, c’est Focicchia, village bâti le long d’une crête, comme c’est très souvent le cas dans l’intérieur de l’île.

Focicchia et la forêt

Et voici encore le même village de Focicchia, mais vu sous un autre angle ; difficile de le reconnaître, car ici il semble tout petit et complètement perdu dans la forêt.

clocher d'Erbajolo

En fait, me voilà arrivée à Erbajolo, c’est d’ici que l’on voit Focicchia perdu dans la forêt. Je m’arrête pour parcourir ce charmant village, dont j’ai remarqué en passant le beau clocher en pierres noires.

la porte de l'église

Ce qu’il y a de plus étonnant dans l’église en dehors du campanile, c’est sa porte d’entrée avec une belle grille en fer forgé.

détail de la porte

J’aime bien…

place d'Erbajolo

Sur la petite place, les bancs sont déserts et les volets fermés, en octobre les villages corses ont perdu une grande partie de leur population estivale. Et peut-être est-ce l’heure de la sieste ?

la vieille porte

Les vieilles portes ont souvent des planches posées comme ici en biais, sur l’île.

chardon sec

De retour de ma petite virée, je fais encore un détour par le domaine St Jean, au cas où les champignons y montreraient le bout de leur chapeau, je me souviens que notre dernier séjour s’est achevé sous des trombes d’eau, il y a une quinzaine.

Mais vous ne saurez rien de plus, c’est vrai quoi, les champignons, ça ne se dit pas, surtout en Corse :).