En 2018, c’était la 26e édition de cette manifestation estivale à Saint-Girons, et nous n’y étions jamais allés ! C’est moche, et il était plus que temps de réparer cette longue absence et d’aller voir de quoi il retournait.
Nous voilà donc le dimanche 5 août, en fin de matinée, par un temps radieux, postés sur le parcours du grand défilé, pas très loin du pont sur le Salat.
On commence avec les tracteurs :
Un long défilé d’engins divers et variés, certains vraiment très anciens… et beaucoup venant de régions très éloignées du Couserans ! « Autrefois » est le terme le plus important, dans le titre !
Beaucoup de ces engins tirent des remorques, utilitaires comme cette charrette à foin…
…ou festives, comme cette charrette à musique.
Après les engins motorisés viennent les marcheurs, ici des bethmalais reconnaissables à leurs sabots pointus. Quel courage de faire le tour de la ville chaussé comme ça !
Ils ne sont pas les seuls musiciens, celui-ci vient de Martres-Tolosane, un voisin.
Puis c’est le tour des mules (ou des mulets). La mule simple pour commencer…
Puis la paire de mules…
Et enfin la triple mule, en courant par dessus le marché !
Maintenant voici venir la horde sauvage des chevaux de Léo, peut-être bien ceux que nous avons pu admirer au col de Pause. Habitués à vivre libres, ils ne sont pas très disciplinés, et ont un peu tendance à partir galoper au milieu des spectateurs…
Des chèvres maintenant, bien plus sages que les chevaux précédents.
Puis c’est le tour des attelages de vaches ou de bœufs. Ici avec un conducteur style Woody Allen 🙂 … et des superbes cornes !
La voilette, c’est pour protéger les yeux des attaques de mouches ? Ou peut-être pour ne pas avoir peur de ce qui peut se passer autour.
Même un troupeau d’oies, au pas de l’oie évidemment.
Et là, des chiens de chasse avec des looooongues oreilles.
On s’occupe de les faire boire. Attention à ne pas tremper les oreilles dans la gamelle, tout de même !
Le défilé a fini de passer, on se dirige vers des lieux plus civilisés. Sur le Champ de Mars, les animaux ont été parqués en attendant le départ. On peut y vérifier au passage que les bovins attelés par paires nouent entre eux une vraie amitié.
Ouf ! C’était long ! Ça fait du bien de s’asseoir à l’ombre pour manger un morceau…en Couserans.