Le mois de mai s’est ensuite achevé sans grande ni petite expédition, hormis les allées et venues entre l’Ariège et le Pays Basque. Il a été accompagné de son habituel cortège de soleil, de pluies et de brumes, de fleurs et même de bestioles.
Premier passage par l’Ariège au retour du Roussillon :
apparition du Mirabat entre les écharpes de brumes tandis que le soleil perce à travers les nuages.
Quelques fleurs de pervenches sur le rocher du fond de la terrasse.
Dans les jardins côté Nord, les pommes de terre commencent à montrer leurs feuilles, et les courges essayent de s’adapter à leur vie en pleine terre. Il est loin, le vieux temps où tout cela n’était qu’un grand champ de ronces !
Autres lieux, nouvelles fleurs à découvrir : celles-ci s’avèrent originaires d’Afrique du Sud, l’époque est aux migrations. Ce sont des arctothèques, qu’on se le dise.
C’est aussi la grande saison des fleurs dans le jardin de Michou à Anglet.
Une petite virée gastronomique à Biriatou, là aussi les fleurs apparaissent, mais il faut laisser la place du chat.
De retour en Ariège, les iris sont au sommet de leur floraison, une période que j’apprécie particulièrement. Les grosses limaces noires les adorent aussi, mais je ne les laisse pas faire. Enfin… je fais ce que je peux.
Moins appréciés des mollusques, les lamiers tapissent les bords du chemin dit « la pierre plate » qui permet de monter au hameau depuis la route.
C’est aussi la pleine saison des ancolies, qui bleuissent abondamment les bords des chemins et des routes en mai et juin.
Les perles de pluie se posent sur les iris et leur font courber la tête, elles brillent dans le soleil.
Un couple de mésanges bleues s’est installé dans le mur nord, l’entrée du logis se trouve au-dessous de l’extrémité d’une poutre. Je les ai repérées aux piaillements de la marmaille lorsqu’un des parents arrive avec le ravitaillement. Mais il a fallu attendre longtemps avant de réussir à fixer la scène…
Plus discrets que les ancolies, les géraniums livides sont de plus en plus nombreux chaque année. J’aime leur délicatesse.
L’une des roses rouges, jamais très nombreuses, a capté des centaines de gouttes, ça brille dans le soleil.
C’est l’époque où les lézards verts, préoccupés par leur reproduction, deviennent un peu bleus (les mâles uniquement, paraît-il), et surtout bien moins farouches car leur attention se concentre sur la course à la lézarde.
Dernier salut au Seigneur Mirabat avant de repartir vers l’Ouest…
…et dernier salut au Soleil qui s’en va éclairer au-delà de l’Océan avant de revenir par l’Est le lendemain matin.