Petit arrêt à la plage du Ricanto, vers l’aéroport, avant de quitter Ajaccio pour rejoindre Corte. Les regards se tournent vers le large ! L’oiseau peu farouche est une corneille mantelée.
Nous avons choisi de remonter la vallée du Prunelli, un itinéraire au sud de la nationale. Ici c’est le village d’Ocana.
Voici maintenant le lac artificiel de Tolla, une petite route permet d’y descendre, en traversant des châtaigneraies.
Il a beaucoup plu ces derniers temps, le niveau est très haut.
On ne peut pas dire qu’il n’y a pas un chat, et celui-ci est sérieusement en manque de caresses.
Le canotage n’est plus de saison, même pour le pédalo présidentiel.
Nous traversons ensuite le village de Tolla, en continuant à remonter la vallée vers le col.
La route offre de belles vues sur le village et son lac, dans leur écrin de forêt.
A Bastelica, l’auberge est ouverte et oui, on peut manger. Après le ragoût de porc, chacun a droit à son assiette de fromage, que l’on mange sans mettre les lunettes, c’est plus sûr. Ils sont tous excellents, du reste. Rien de fade, ici.
Le chien de la maison s’intéresse de près à notre repas, malgré les coups de pied que lui décoche son maître en passant.
Le village de Bastelica est celui du héros Sampiero Corso, dont on peut lire les exploits sur la photo suivante.
Çà ne date pas d’hier !
En poursuivant notre route vers la bocca di a Scaledda, nous rencontrons un énorme animal qui broute tranquillement le bas-côté. C’est un garçon, visiblement.
On s’arrête un moment au col (bocca) pour admirer le Monte d’Oro, 2389m (sommet de droite) et la punta Migliareddu, 2254m (à gauche).
Un peu plus loin, c’est le reste de la famille, toujours sur le bas-côté de la route. Vu la couleur des petits, il se pourrait que Madame ait un peu fauté.
Depuis le col de Vizzavona (1163m), on peut accéder aux ruines du fort De Vaux.
On peut aussi admirer la superbe forêt de Vizzavona, avant de rejoindre la voiture et de continuer jusqu’à Corte. Terminus pour ce soir.
Sont tout mimis les sangliers!
C’est des cochons ! Pas trop civilisés, tout de même… et ils ont sûrement des copains sangliers.