Le moment arriva donc bien vite de revenir à la « Cala di l’Achiarina », autrement dit la plage où on nous avait débarqués, pour rejoindre le reste des visiteurs de la journée, reprendre le dernier bateau vers Bonifacio et rendre Lavezzo à sa solitude et à sa tranquillité nocturne. Il nous reste le regret de n’avoir pas eu assez de temps pour rejoindre le phare, le deuxième cimetière, le débarcadère de l’autre côté de l’île, et explorer davantage les rochers et les plages tout autour. On reviendra, je l’espère …
Nous voilà déjà embarqués, alors que les retardataires attendent encore sur la plage leur tour pour être transférés à bord. Le cimetière de la Sémillante se trouve à gauche de la troupe, on reconnaît les piliers de l’entrée.
Tandis que le zodiac effectue les dernières rotations, j’ai bien le temps d’armer le gros zoom et d’ouvrir quelques plus petites fenêtres sur mon environnement. Les chaos granitiques offrent une grande diversité de formes et il n’y a que l’embarras du choix. Ici un goéland a adopté une position dominante.
Là c’est le phare que nous n’avons pas réussi à rejoindre. Il y a même une autre bâtisse à côté.
Ce double rocher qui émerge me fait penser à une tête de baleine ; au loin, c’est la Sardaigne, et on voit aussi plusieurs balises destinées à aider les bateaux de passage à éviter de renouveler la triste aventure de la Sémillante.
Une autre vigie à plumes surveille son secteur.
Gros plan sur les murs d’enceinte et l’entrée du cimetière, entouré de ses énormes rochers.
Un goéland se cache dans cette photo…
Nous avons maintenant quitté l’île Lavezzo et nous dirigeons vers l’île Cavallo, la plus grande et la seule de l’archipel qui soit habitée, on l’appelle aussi « l’île des milliardaires », autant dire tout de suite que nous n’y débarquerons pas…
Nous faisons tout de même une petite halte au port, pour récupérer les deux marins qui se chargaient des transferts de passagers à l’aide du Zodiac, et remisent ici leur embarcation.
Un petit coup d’œil sur la marina des milliardaires, rien de bien extraordinaire en fait. Les vraies maisons de milliardaires doivent être mieux cachées !
Sur le chemin du retour, nous doublons de nouveau le cap de Pertusato, surmonté de son phare.
Le voilà encore, dans l’autre sens, avec à sa droite l’île Saint-Antoine qui fait penser à un sous-marin partiellement émergé.
Nous longeons les falaises en direction de Bonifacio et passons maintenant près du sémaphore de Pertusato.
Nous repassons au pied de Bonifacio, une vision toujours aussi sidérante.
Nous repassons aussi près du « gouvernail de la Corse », où Madame la Lune nous fait un petit coucou.
Mais nous ne pénétrons pas tout de suite dans le goulet, nous avons encore droit à un petit tour au-delà du phare de la Madonetta, que voici.
Le même, de plus près.
Nous longeons le pied des falaises et pénétrons même dans une grotte.
Pour finir, il faut bien emprunter le goulet et repasser au-dessous des falaises et des remparts de la vieille ville.
En arrivant dans le port, je ne résiste pas à re-photographier ce restaurant dont le nom m’enchante ; il faudra que j’aille manger là-bas un de ces jours ! Mais ce sera pour un autre voyage, car le moment du départ approche maintenant, demain il faudra faire la route jusqu’à Ajaccio et dire encore une fois au revoir à l’île de Beauté…